vendredi 27 mai 2011

LA FRANCE PRISE DANS LE PIEGE RACISTE

Le racisme est un piège qui guette les nations, malheur à celles qui s’y laissent prendre. Il y a près de soixante dix ans, l’une des plus grandes pourtant, et des plus prestigieuses, en a fait la redoutable expérience, et elle à entraîné avec elle la planète toute entière, dans des convulsions qui vaudront à notre humanité, cinquante cinq millions de morts, et un océan de cruautés et d’indignités indicibles. Jamais il ne fut malheur plus grand sur cette Terre.

Certaines nations telles que les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique du Sud, dans une lutte affichée contre un fléau qui accompagna malheureusement leur fondation même, tentent de s’en défaire et progressent en ce sens, même si ces avancées peuvent paraître encore bien insuffisantes. Mais certaines comme la France, auxquelles ce phénomène n’est pas étranger, parce qu’elles en ont historiquement toujours entretenu le ferment, mais dans lesquelles le discours des humanistes avaient empêché qu’elles ne s’y livrent sans retenue, ont remisé ces humanistes sur les étagères poussiéreuses des bibliothèques, et se délectent de l’ivresse trompeuse que dans un premier temps, procure le poison.

Car, qu’il est réconfortant et agréable en effet, face aux inextricables difficultés sociales qui frappent fatalement les peuples qui, par maladresse, ont manqué aux “observations”, c’est à dire de “prévoir” aux formes nouvelles que devaient prendre leur société, pour satisfaire aux exigences du temps, que de se dire pour ceux-ci, qu’ils ne sont en rien mis en cause, mais qu’ils subissent les désordres que leur infligent ceux venus d’ailleurs établis sur leur sol, et que la suppression de ces “fauteurs”, entraînera ipso facto, la suppression de toutes ces difficultés.

Dans ces temps de doute, qui sont la conséquence d’une incapacité gouvernementale affligeante, laquelle tient essentiellement aux voies nouvelles d’accès aux responsabilités, qui favorisent des carriéristes sortis de grandes écoles, et ne constituent en aucune façon des instruments de promotion de véritables vocations, cette formule d’un apparent bon sens, “supprimons les fauteurs de trouble pour en finir avec les troubles”, emporte pour des millions de gens, la seule espérance crédible d’un règlement possible de leurs problèmes.

Or, si les abominations de la deuxième guerre mondiale, guerre raciale, peuvent de moins en moins être rapportées par des témoins directs, afin de notre alerte, plus près de nous, les monstruosités des guerres du Ruanda, de l’ex-Yougoslavie, et du soudan, entre autres, guerres raciales également, ne pouvaient pas laisser de véritables responsables de la nation, baisser la garde à ce sujet. Car au cours de ces événements inqualifiables, il est clairement apparu que les zones d’ombre des “profondeurs insondables” de la nature humaine, peuvent constituer des sources intarissables, et non maîtrisables, de cruautés.

Notre malheur c’est que ce sont précisément ceux qui, par la combine et la propagande, sont parvenus à se hisser aux plus hautes responsabilités de l’état, apprentis sorciers minables mais dangereux, dans leur quête obsédée d’un pouvoir orgiaque, et fascinés par la redoutable efficacité sur les esprits, des trompettes du sectarisme, qui aujourd’hui s’emploient à pousser la nation au bord d’un gouffre, qu’une pichenette, c’est à dire une énième bavure du fond d’un commissariat dans une banlieue perdue, suffira pour l’y précipiter. Et cela, dans l’espoir que le plus “petit” d’entre eux soit à nouveau couronné, serait-ce comme “roi des lâches”, pourvu simplement qu’il porte couronne, et que ses commis soient nommés princes, sous des clameurs haineuses.

Les affrontements liés à cette question de la race, ne datent pas d’aujourd’hui, et ont ensanglanté bien des sociétés en en ternissant le lustre. Mais il s’est vérifié qu’à chaque fois, ce “mépris” des autres par les uns, ne se nourrissait que d’une “méprise” totale quant à ce qu’étaient réellement ces autres, et que la postérité s’en est venue punir d’une façon humiliante pour eux, la prétention de ceux qui un instant, se sont crus supérieurs aux autres. Ne pas s’envisager dans la logique d’une longue histoire de notre humanité, et ne pas comprendre que celle-ci étant “une”, toute hiérarchisation établie entre ses parties, n’avait aucun sens, puisque celles-ci étaient tout simplement immanquables les unes des autres, tel est le problème.

Les différentes sociétés humaines, qui tendent à se centrer sur elles-mêmes, par le fait de la force centripète des affinités qui leur vaut justement d’être constituées en communautés, auront presque toujours manqué de prendre en considération cette évidence, à savoir qu’elles n’ont en aucune façon pu être à l’origine d’elles-mêmes, et qu’elles ne peuvent davantage se succéder à elles-mêmes. Ceci signifie qu’elles ont forcément hérité d’autres dont elles se sont constituées, et qu’à l’autre extrémité de leur détermination temporelle, puisque évidemment, elles ne se peuvent en éternité, elles ont vocation à transmettre à d’autres qui se feront d’elles. Dès lors, puisqu’elles doivent fatalement leur “détermination” à d’autres, et compte tenu que l’acception “temporelle” de ce terme, est indissociable de son acception “intentionnelle”, ceci revient à dire clairement, même si cette notion “cosmologique” pourra en surprendre certains, que leur “intention” étant constituée par le fait d’autres, leur “félicité” ne leur est strictement pas réductible, et que s’il n’était ces autres sociétés, de leur passé, mais aussi, même si cela surprendra, de leur avenir, elles ne se seraient pas réalisées comme telles.

Notons au passage que ce qui vient d’être évoqué ici en parlant d’avenir, est une notion totalement étrangère à la pensée occidentale. Celle-ci demeure en effet convaincue de l’aspect aléatoire de la réalisation de notre univers, et par là, des développements du temps, ce qui lui rend problématique la compréhension des autres peuples obsédés eux, par la “prévision”. Car, ceux-ci comprennent bien et depuis toujours, qu’un avenir qui “l’explique”, participe aussi certainement à la définition du “présent”, qu’un passé qui “l’implique”. Ils comprennent alors qu’il importe de se préparer au meilleur avenir, afin de s’assurer le meilleur présent.

Pour les occidentaux, seul le passé justifie le présent, les choses n’étant pas censées avoir une quelconque vocation qui les caractériserait. Manquant ainsi de prendre conscience que le “processus de nomination” de l’objet, est fondamentalement sous-tendu par une vocation immanquable de cet objet, ceci, selon la double acception du terme “vocation” lui-même, qui superpose la notion de “définition” à celle de “destination”, les Français par exemple, manquent de comprendre qu’un pays nommé “France”, est selon cette définition même, donc par destination, un pays de migrants. Ils ne comprennent alors rien à la persistance des flux migratoires qui assaillent le pays, et pensent que ces gens viennent là, pour leur beaux yeux, ou pour leur fric.

Malheureusement, trompées par un narcissisme qui participe de leur mise en confiance, mais qui ne leur permet pas de comprendre dans sa résolution spatio-temporelle, la logique, à la fois historique et géographique de leur fait, les différentes sociétés humaines demeurent généralement totalement éloignées de se comprendre inscrites dans une logique du devenir de notre humanité, qui les dépasse, et qui les oblige. Ceci, sans qu’elles en aient conscience, et précisément par “l’intention”, définie selon d’autres, qui sous-tend leur exercice. Elles ne doutent alors pas un seul instant, de l’auto-génération de leur intention, en elles-mêmes, comme s’il était en leur pouvoir en quelque sorte, de “s’auto-intentionner”. Les citoyens de ces sociétés se laissent alors à supposer que les qualités qu’elles manifestent, et dont ils ignorent qu’elles ne peuvent être celles que d’une époque, découlent mécaniquement d’une qualité de leur race, qu’ils jugent alors supérieure aux autres, jusqu’à ce que la roue implacable de l’histoire s’en viennent les démentir.

Lorsque vient l’heure de leur déchéance, c’est à dire lorsque selon la logique des temps, l’intention établit ses quartiers ailleurs que chez eux, et qu’ils se constatent alors impuissants, inopérants, et surtout sans explication quant à la raison de ce qui ne va plus, ces citoyens s’en prennent à ceux venus d’ailleurs, qu’ils accusent alors de se faire de leur biens, parce que confusément, ils ressentent que ceux-ci se sont emparés et sont emplis de cette intention, qui désormais leur fait défaut.

Car, pour économiser jusqu’au dernier sous, et collecter en plus les fonds des proches, pour se charger d’emporter aussi leurs espoirs avec les siens, traverser le grand désert brûlant, pour se rendre jusque dans ces zones d’une redoutable flibuste, afin de s’embarquer sur des coquilles de noix livrées aux gré des flots, et des humeurs des passeurs rançonneurs, engager dans cette affaire, rien de moins que sa propre vie, pour la quête d’un mieux forcément situé ailleurs, il faut tout de même être très puissamment motivé... Quelle force intentionnelle !

Cette incapacité à comprendre la magnificence de sa civilisation, comme n’étant qu’un instant particulier d’une l’histoire millénaire de notre l’humanité, dans laquelle toutes les “lignées” de sociétés, sont appelées à briller chacune à son heure, et comparer l’état de sa société en sa période faste, avec celui de sociétés qui ne sont pas à la même “époque” de leur histoire, telles sont principalement les deux attitudes inconséquentes, à partir desquelles s’entretiennent les illusions des racistes.

Imaginons par exemple un Egyptien du premier empire, de la quatrième dynastie, celle des grands bâtisseurs de pyramide, et prenons le malgré tout sincère. Nous sommes aux alentours de 2600 à 2800 avant J.C. Ces dates sont bien lointaines, et nous manquons souvent de prendre conscience que même pour les Européens éloignés de l’antiquité, L’Egypte c’était déjà de l’histoire ancienne.

A cette époque, la Grèce sortait à peine du néolithique de telle sorte que nous pouvons dire que les Grecs de ce temps, vivaient encore comme des hommes des cavernes. Notre Egyptien est brave homme, mais il est comme nous aujourd’hui, il ignore totalement l’avenir. Sur la base des seuls faits connus à son époque, il pourrait fort bien considérer que la race des Grecs, constitue une race bien inférieure à celle des Egyptiens, compte tenu qu’ils vivent encore dans des cavernes, alors qu’eux les Egyptiens, élèvent déjà depuis des siècles, d’imposantes pyramides. Il est alors à des années lumières de pouvoir supposer un seul instant, que quelque deux mille quatre cents ans plus tard, un de ces Grecs s’en viendra vaincre les Egyptiens chez eux, et qu’il poussera l’avantage jusqu’à se proclamer Pharaon d’Egypte.

Nous comprenons aujourd’hui que ce n’est pas parce que ces Grecs constituaient une race inférieure à celle des Egyptiens, qu’ils se trouvaient si éloignés d’être aussi développés qu’eux à cette époque, mais que c’est tout simplement parce qu’alors, telle n’était pas encore leur heure, et que celle-ci viendra...

Plus proche de nous, un romain de la république triomphante tel que Caton, considérait que la race germanique était notoirement inférieure à la race latine, et donnait comme justification de cette appréciation, le fait que les Germains s’accommodaient de vivre dans ces régions aussi désolées quelles étaient à cette époque, c’est à dire d’épaisses forêts brumeuses. Il était alors sous-entendu par lui, qu’il fallait bien avoir quelque chose de la bête, pour pouvoir survivre en de tels endroits...

Caton, tout comme nous autres aujourd’hui, souffrait de ne pas connaître l’avenir, et à cette époque, il est lui aussi, très éloigné de pouvoir supposer un seul instant, que quelques six cents ans plus tard, ces Germains mettront à genoux le si puissant empire romain, dévasterons Rome, et que pire encore, trois siècles plus tard, un descendant de ces germains, se fera consacrer sans complexe, “empereur des Romains”.

Nous comprenons aujourd’hui, que ce n’est pas parce que la race germanique était une race inférieure à la race romaine, qu’elle demeurait embrumée dans ses forêts, mais qu’à cette époque, telle n’était pas encore son heure, et que celle-ci viendra...

Nous sommes donc toujours sans connaître l’avenir. Mais, si demain, un grand leader charismatique s’en vient fédérer le contient africain tout entier, en le plus puissant des empires jamais vus, et que s’adonnant à la conquête, il pousse sa fantaisie jusqu’à se proclamer “empereur des Européens” ? A partir d’aujourd’hui, qu’est-ce que nous en savons, et qui peut dire et sur la base de quoi, qu’un tel événement ne se produira pas ?

Tout le ridicule et l’incohérence des théoriciens de la supériorité nominale de la race blanche occidentale, sur la race noire africaine, réside dans le fait que pour étayer leur propos, ces gens procèdent à un recensement des réalisations à ce jour, de l’une et de l’autre, pour conclure à une production de la première, bien supérieure à celle de la seconde, significative selon eux, de sa supériorité intellectuelle.

Selon ce raisonnement primaire, si les nègres étaient aussi intelligents que les blancs, ils auraient produit autant de choses qu’eux...Mais, au nom de quoi auraient-ils déjà produit ? Et si leur heure était tout simplement à venir, comme celle des Grecs pour les Egyptiens, et celle des Germains pour les Romains ?

Tout se passe pour ces gens, comme si l’histoire de notre humanité était achevée, et que nous étions alors à même de faire un bilan définitif des réalisations des uns et des autres, pour établir un classement désignant le premier de la classe, et les cancres...Quelle stupidité...!

Le pire, c’est que ce comportement persiste, alors même que tous ceux qui ont connu il y a une cinquantaine d’années, les effroyables famines et épidémies, qui ravageaient alors la Chine et l’Inde, pays plongés dans une misère désespérante, se souviennent que nul n’aurait oser prédire à l’époque, sans passer pour un illuminé, ce que nous constatons aujourd’hui. Un grand titre de la presse française afficha d’ailleurs un jour à sa une, en l’illustrant par la photo d’un hindou interdit devant une vache sacrée famélique : “sous développé, sous capable”.

Or, étant déjà à l’heure de l’Asie, nous sentons bien, même si c’est encore confusément, que nous allons vers les temps africains. Il n’est pour s’en convaincre, que de comparer la qualité des intellectuels de la francophonie, avec celle des brêles médiatiques métropolitaines, abonnées des plateaux de télévision, et dont on assure la promotion de leur livres, comme on procède pour la vente de camembert.

Disons donc une bonne fois que, dans la mesure où nous ne serons jamais en mesure de proclamer la fin de l’aventure humaine, nous ne serons jamais en mesure d’établir une hiérarchie entre les races, que tout cela ne signifie absolument rien.

Cependant, même s’ils s’en défendent, et toujours très maladroitement, c’est bel et bien la force rémanente sur de nombreux esprits, de préjugés racistes d’une autre époque, qui constitue la véritable justification de cette entreprise, encore plus nocive que stupide et immorale, que conduisent avec un acharnement borné, les gouvernements de tous bords depuis des décennies. Ceci, sous le titre de “lutte contre l’immigration clandestine”, qui n’est qu’une lutte contre l’immigration tout court, lutte contre les hommes de races différentes que la race blanche occidentale, et tout simplement à cause de cela. Personne n’est dupe...

Je ne parlerai pas ici, des implications sociales et économiques catastrophiques de cette sottise, parce que je les ai déjà largement développées dans des publications précédentes, en montrant pour l’essentiel que plus rien ne fonctionnera normalement dans ce pays, tant que le rapport de la population à charge sur la population active, ne sera pas rétabli selon un rapport supportable pour cette dernière, ce qui ne peut s’opérer que grâce à l’immigration.

Cependant, d’un point ce vue purement théorique, il n’est pas impossible d’imaginer qu’en se passant des immigrés, on puisse faire en sorte qu’une gigantesque usine de robots, puisse subvenir aux besoins d’une gigantesque maison de retraite, et accepter sans sourciller, la perspective lugubre d’un vieillissement continuel de la population du pays, comme il se poursuit en ce moment.

Plus grave que cela, là où le piège raciste s’est refermé sur ce pays, c’est concernant sa capacité à exercer, qui est aujourd’hui totalement épuisée.

Pour les racistes mal inspirés ( évidemment puisque ce sont des racistes ), la magnificence de la civilisation française est due à la capacité exceptionnelle d’une “race française”, dont ils sont persuadés de l’existence. D’une façon intuitive, ils se disent donc que pour conserver cette capacité exceptionnelle, il convient d’éviter que la race française ne soit altérée, donc dénaturée, et par-là, dévalorisée, par son mélange avec d’autres races qui de toute évidence, selon eux, ne possèdent pas le même niveau de capacité.

Cette conviction est assez largement partagée par un grand nombre de Français qui pour autant, clament leur anti-racisme, tout simplement parce que leur racisme de bons pères de famille, n’a rien de haineux. Or, toutes les haines ne sont pas raciales, loin de là, et tous les racismes ne sont pas haineux, de sorte que beaucoup de ces racistes s’ignorent comme tels.

L’erreur monumentale de ce raisonnement, repose sur l’idée qu’il serait curieusement possible “d’user” d’une capacité “inusable”, de sorte que la race française demeurant à l’abri de toute altération, garderait toujours la même capacité exceptionnelle, dont elle userait indéfiniment, en faisant des prouesses, sans que celle-ci ne s’amenuise jamais.

En réalité, les peuples disposent par leur “fondation”, c’est à dire par la rencontre souvent conflictuelle des peuples dont ils procèdent, telle que la rencontre des Gaulois et des Romains, pour le peuple gallo-romain, ou celle des gallo-romains avec les Francs, pour le peuple français, d’une capacité à exercer, qui ne manque de s’user, par le fait même qu’ils en usent. Or, ceux qui, comme le grand peuple français, ont développé les civilisations les plus brillantes, disposaient certes, d’un capital considérable, logique d’ailleurs de la richesse de leur composition, phénomène qui fait que toutes les grandes civilisations, sont des civilisations de grand métissage, mais ils l’ont grandement exploité.

Dès lors, faute d’une nouvelle composition, autrement dit d’une nouvelle “fondation”, avec d’autres apports, ils se retrouvent comme c’est actuellement le cas pour les Français, tout simplement en panne sèche de capacité, dans un manque total d’intention, tel que nous le constatons dans la pauvreté actuelle de la vie sociale, politique, économique, et culturelle de ce pays, ou ne s’expriment plus que des velléités, qui ne débouchent sur aucune action. Et ces Français, se sachant toujours aussi talentueux, mais ne comprenant rien aux raisons qui font que plus rien ne va plus comme avant, de se trouver des explications faciles par la présence d’autres chez eux, dont ils se privent stupidement, en ne les intégrant pas à leur dynamique.


Et tout cela, pour avoir stupidement fermé les robinets de l’immigration, par lesquels s’opérait pourtant régulièrement depuis des siècles, l’alimentation en “carburant humain” de la société française, assurant sa réalimentation en capacité, et la pérennité de sa civilisation, et en décrétant pour se justifier de ce racisme puant, que les nouveaux arrivants n’étant pas d’origine européenne, il n’était pas possible de les intégrer aussi facilement que les autres.

Ce qui est le plus grotesque dans cette affaire, c’est que cette politique aux conséquences dévastatrices, trouve son soutien dans l’opinion, grâce à la volupté malsaine qu’éprouvent bien des gens, dans le sentiment d’exclure les autres, alors même que ce sont eux, qui ce faisant, s’excluent de plus en plus du reste du monde.

Il est déjà bien tard, et il y a urgence maintenant pour les français, de dessaouler...

Paris le 26 mai 2011
Richard Pulvar