mercredi 9 novembre 2011

LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE




Ainsi, nous voici donc à l’heure où, cette formule “magique”, et c’est vraiment de cela dont il s’agit, que nous devons, malgré tout ce que nous pourrions par ailleurs lui reprocher, au génie de Maximilien de Robespierre, va pouvoir, et devoir prendre, toute sa signification.

Celle-ci, alliée au drapeau tricolore qui, d’une façon généralement insoupçonnée, en constitue le complément “sémiologique”, signale que, quoique nous pouvons être amené à en penser du fait de son actuelle décrépitude, la France n’est pas tout à fait une nation comme les autres, que son actuelle démission quant à elle-même, et son lâche refus de se faire violence, pour se débarrasser enfin de ses tares racistes et colonialistes, privent notre humanité toute entière d’un message dont elle n’imagine même plus, qu’il lui appartient de lui donner.

Sachant bien qu’à l’écran la patience des lecteurs est limitée, je saisirai une autre occasion pour vous parler de façon plus précise, de tout “l’ésotérisme” qui entoure l’ensemble des événements qui se déroulent en cette “terre de lumière” que constitue la région parisienne, et qui vaut à Paris son appellation de “ville lumière”, ce qui n’a bien sûr rien à voir avec une quelconque utilisation magnifique de réverbères, cette appellation datant de bien avant l’invention de cet équipement public.

Disons cependant rapidement, que cette terre fut ainsi consacrée, il y a bien longtemps, par des hommes venus d’Afrique, ce qu’aucun des français dits “de souche”, ne peut imaginer ne serait-ce qu’un seul instant, et qui y ont établi un sanctuaire dédié à la déesse “Isis”, comme prélude à “l’universalité” dont par le fait, ils faisaient la “vocation” de la civilisation devant par la suite s’établir en ce lieu.

C’est à elle, et non pas à une fumeuse tribu celtique des “Parisii”, invention de racistes colonialistes de la fin du 19e siècle, absente de toute référence historique, pour en finir avec l’origine africaine et sacrée de l’orgueilleuse capitale, que nous devons le nom de cette région, le “Par-Isis”, et par là, de sa capitale, le “Par” étant l’enceinte sacrée.

Dès lors le “mystère” de cette déesse ne va cesser d’accompagner l’histoire de la cité, qui sous sa protection, sera la seule des grandes capitales européennes, à ne jamais avoir été détruite. La cité installera en son “cardo” même, et comme “simulacre” de l’Hermès égyptien, dieu de la science, du langage, et de l’écriture, le plus ancien de ses monuments, c’est à dire de ces instruments du souvenir, par lesquels se trouve unifiée la conscience par-delà les âges, dans le sens fondamental de “monu-mentum”, comme index signifiant sa vocation culturelle, et venu directement de la terre d’Afrique.

C’est donc du fond des âges que vient “l’inspiration” dont feront preuve ses hommes, lesquels dans le sens de “l’universalité”, selon la fonction nominale de “rassemblement”, qui est celle de la déesse Isis, s’emploieront à donner la “mesure”, et corrélativement, la “règle”, à notre humanité entière, comme les Anglais lui donneront leur langue, d’ailleurs héritée en partie du français, dans ses aspects savants.

De fait, ces hommes de la ville lumière donneront à l’humanité, le système métrique, le système des poids et mesures, le système constitutionnel de la plupart des pays, l’heure universelle réglée depuis l’observatoire de Paris. Ils donneront de plus, outre les nombreuses découvertes scientifiques de portée universelle que tout le monde connait, des inventions dont on n’imagine absolument pas que pourrait en être dépourvue notre humanité d’aujourd’hui, telles que les réseaux de distribution électrique, grâce à la première expérience de transport d’électricité, réalisée par l’ingénieur Marcel Duprez, le moteur à explosion de l’ingénieur Lenoir, conçu à partir du cycle thermodynamique pensé plus de quarante ans plus tôt, par le physicien Beau de Rochas. Ils donneront également la photographie de Nicéphore Niépce, le cinéma des frères Lumière, et la télévision, dispositif résultant certes de plusieurs inventions, mais dont la première transmission d’image fut effectuée en 1931, entre Montrouge et Malakoff, par l’ingénieur René Barthélémy, et quantité d’autres choses encore...

Mais là ou leur vocation universaliste à été la mieux accomplie, c’est dans le fait qu’ils furent à l’origine des plus grandes institutions internationales, celles qui nous sont aujourd’hui si familières, que là non plus, nous ne pouvons imaginer, à quoi ressemblerait notre monde sans elles. A commencer ainsi par les plus grandes institutions sportives, telles que les jeux olympiques du baron Pierre de Coubertin, la coupe du monde de football, créée à Paris en 1928, sous l’impulsion de Jules Rimet, le tour de France, les 24 heures du mans, l’open de Rolland Garros, et les grandes courses transatlantiques, ou autour du monde. De même ils furent à la pointe pour l’instauration des grandes fédérations sportives internationales, comme la Fédération Internationale de Football Association, la FIFA, créée à Paris en 1904, la Fédération Internationale de l’Automobile, la FIA, créée à Paris elle aussi en 1904, la Fédération Internationale de Tennis, fondée à Paris en 1913, et combien d’autres encore...

Ils furent également à l’origine des plus grandes institutions politiques internationales, à commencer par les Nations-Unies qui en réalité, ne sont que la continuation sous un autre nom, une fois que celle-ci fut réformée à San Francisco, de la Société des Nations, dont l’inspirateur emblématique fut certes, le président américain Wilson, mais qui n’aurait en aucune façon pu voir le jour, sans l’influence diplomatique considérable qui était alors celle de la France victorieuse au sortir de la première guerre mondiale, et dont le siège se trouvait pour cette raison à Paris. Sous la menace de l’invasion de la France par les Allemands, toutes les administrations, personnel et archives, furent déménagées et installées en lieux sûrs à New-York, ce qui laisse croire à tort, à une institution d’origine américaine.

Ils furent également à l’origine de la très estimable et irremplaçable Unesco, institution devenue sous cette nouvelle appellation, une agence des Nation-Unies, mais dont la structure d’origine fut en réalité fondée à Paris en 1925, et dont le nouveau siège est d’ailleurs demeuré dans cette ville. Ils ont crée les plus grandes institutions humanitaires, en particulier, l’agence des nations unies pour les réfugiés, connue comme étant le HCR, mais qui n’est en fait là encore, que la reprise par les Nations Unies, du Comité International pour les Réfugiés, le C.I.R., qui fut fondé à Paris en 1938.

Enfin pour s’en tenir là, ils furent à l’origine de L’O.C.D.E, dont le siège se situe à Paris, d’Interpol, dont le siège se situe à Lyon, de la Cour permanente de justice internationale, la CPJC, crée à Paris en 1922, reprise par les Nations Unies sous l’appellation de Cour Internationale de Justice CIJ, dont le siège est à La Haye, et ont directement inspiré, la toute nouvelle CPI, institution supra nationale, dont les américains ne voulaient pas.

Ce rôle qui consiste à donner la mesure et la règle au monde, fut assez bien assumé, jusqu’il y a encore une quarantaine d’année, dans une concurrence féroce il faut bien le dire, avec les Etats-Unis d’Amérique, qui se projettent selon la même ambition, mais auxquels il manque, même s’ils sont plus riches et plus puissants, la même assise historique. On parlait alors de ce pays de France, comme étant la “superpuissance culturelle” de ce monde.

Les choses ont hélas bien changé depuis...

Il ne sera pas simple de faire admettre aux Français, que ce n’est rien d’autre que le “racisme” institutionnel, qui n’est plus un racisme des individus, lesquels le sont de moins en moins, mais un véritable racisme d’état et qui, parce qu’il constitue une injure à l’universalité, a fait que la “divine inspiration ” a déserté les cervelles des leurs, la déesse ayant certainement pris le parti, d’aller elle aussi se faire voir ailleurs, ainsi que sont désormais invités à le faire, ceux qui n’appartiennent pas au clan racial dominant.

Car, même s’ils n’avaient ni les mêmes droits, ni la même considération loin de là, que ceux de la puissante métropole, il n’empêche qu’au fait de sa puissance et de sa magnificence, ce pays revendiquait haut et fort comme étant ses citoyens, des hommes de toutes races et de toutes confessions, aux quatre coins de la Terre. En ce sens, malgré les injustices archaïques, et les brutalités, il demeurait cependant dans la voie de sa vocation universaliste, dans laquelle il lui fallait bien sûr “évoluer”, pour dépasser ces “incohérences”.

Il s’est alors posé à ce pays, justement par la logique des temps, l’obligation de devoir choisir entre son racisme et son empire, et nous savons que c’est le premier qui fut choisi, ce qui provoquera son passage en une vingtaine d’années seulement, c’est à dire de 1940 à 1960, du statut de grande puissance impériale victorieuse, à celui de petite province européenne vaincue. Quelle dégringolade...!

En fait, le dynamisme des trente glorieuses, qu’il doit d’ailleurs au fait d’avoir pu puiser largement dans les forces vives de son empire, n’a fait que masquer un moment, à la fin de celui-ci, une décadence de ce pays qui était alors devenue inévitable. Et ceci, pour la raison “mécanique” toute simple que, lorsque vous vous répandez chez les autres, et tel fut le cas de la colonisation, c’est alors que ces autres fatalement vous “possèdent” en partie. Dès lors, il ne vous est plus possible de prétendre à votre “plénitude” sans eux.

Il est certain en effet, que dans sa plénitude, “l’étendue” de ce qu’est la France, va bien au-delà de la dimension d’un simple confetti hexagonal, auquel bien des racistes ignorants, se félicitent de la réduire. Mais elle ne récupère plus cette dimension qu’en de rares occasions, comme celle où à l’aide justement de ceux de l’ex-empire, elle parvint à défaire l’Américain, au conseil de sécurité des Nations Unies.

Bien sûr, face à la nécessité, c’est à dire ce manque de plénitude qu’il vit confusément, comme un devoir qui lui est fait d’intervenir dans les affaires des autres, ce pays s’est bien employé à reconstituer son emprise sur les contrées de l’ex-empire. Mais il l’a fait sous la forme minable et malfaisante que nous connaissons sous l’appellation désormais infâmante de “françafrique”, puis s’est lancé depuis peu dans des opérations de la pire tradition colonialiste, c’est à dire la politique de la canonnière. Cependant, tant que son racisme le maintiendra en dehors de la voie vers l’universalité, il continuera à marcher “à coté de ses pompes”.

C’est alors qu’une magnifique occasion de se remettre dans le bon chemin lui est en ce moment offerte, car notre humanité, engluée dans les outrances d’un système qui ne constitue désormais plus qu’une savane livrée à la férocité des prédateurs, attend que lui soit donné un autre message, dans la voie de l’universalité qui est logiquement la sienne.

Il conviendrait alors pour satisfaire à cela, qu’abandonnant les délices de l’insignifiance et de la médiocrité dans laquelle se prélassent ses dirigeants actuels, une nouvelle génération de dirigeants de ce pays, soucieux de se faire les héritiers du legs de leurs vaillants ainés, ce qui suppose bien sûr qu’ils en aient au moins la conscience, fassent de ce retour à la “vocation” nominale des servants du “Par-Isis”, leur principale préoccupation, pour qu’ils puissent bénéficier comme leurs prédécesseurs, d’une heureuse “inspiration”.

Ce qui se trouve ainsi évoqué ici, c’est cet phénomène “métaphysique” insoupçonné, qui fait que, dès lors que l’action d’un peuple demeure inscrite dans la voie de sa “vocation”, ce qui suppose même si c’est confusément, qu’il en ait au moins une compréhension intuitive, aussi individuelle, personnelle et occasionnelle, que puisse sembler la pensée de son dirigeant, elle ne peut manquer d’être sous-tendue dans sa préoccupation collective, par une intelligence qui la transcende.

Ainsi, ces trois mots de la devise nationale ne furent pas juxtaposés par Robespierre, car ils se trouvaient souvent utilisés avec plusieurs autres, dans de nombreuses proclamations, mais c’est bien à celui-ci que nous devons leur réduction à ces seuls trois là, en titre d’un discours qui, vu les événements, il n’eut même pas l’occasion de prononcer. Il est certain que Robespierre n’a pas eu la pleine conscience de son geste, en faisant cette sélection, car une compréhension de sa totale cohérence et par là, de sa grande beauté, est loin d’être immédiate. Mais manifestement, la déesse guidait alors sa pensée.

Qu’en est-il exactement ?

Nous sommes nous autres les humains, les membres d’une humanité caractérisée par le fait qu’en tant que “collectivité d’individus”, elle se trouve telle que décrite, constituée selon une “contradiction fondamentale”. Il existe en effet une contradiction entre la nécessité du maintien de l’individualité de ses membres, et la nécessité du maintien de la collectivité de ceux-ci, et il importe alors pour que cette humanité demeure telle, que la satisfaction de l’une, ne conduise pas jusqu’à la négation totale de l’autre.

Ainsi, la “liberté” correspond-t-elle à une nécessité fondamentale de l’individu, et les hommes qui selon leur sensibilité, se montrent préoccupés de sa défense, se disent “libéraux”.

“L’égalité” quant à elle, correspond à une nécessité de la collectivité et n’a d’ailleurs de sens, qu’en rapport avec celle-ci. Les hommes qui selon leur sensibilité, se montrent préoccupés de sa défense, se disent rarement “égalitaires”, mais plutôt “collectivistes” ou, selon une appellation qui se veut moins évocatrice de contraintes, compte tenu de ce que furent certaines expériences malheureuses s’étant produites en ce sens, “socialistes”.

Notons tout de suite qu’il existe au départ, une égale légitimité à se dire “libéral”, ou “socialiste”, avec ceci cependant, que la quête de liberté est une expression spontanée de “l’animal”, logique d’un égoïsme défensif par lequel il se préserve des autres, et qui ne répond ainsi pour lui-même à aucune exigence morale. Ceci, de sorte que “l’individualisme” tend à s’imposer naturellement, par lui-même comme expression de “l’animalité” de l’homme.

Il en va tout autrement de l’égalité, qui est une expression de “l’humanité” qui chez cet animal bipède précisément humanisé, et que pour cette raison nous disons “homme”, s’oppose en son sein à son animalité “naturelle”, en constituant ainsi une qualité “culturelle” qui elle, est bien loin de s’imposer d’elle-même à lui, parce qu’elle lui impose sa propre contrainte.

Si donc au départ, libéraux et socialistes possèdent une même légitimité à être ce qu’ils sont, ils ne possèdent pas pour autant les mêmes justifications morales, parce qu’au départ, c’est à dire hors des contraintes imposées par un système égalitaire devenu totalitaire, la “morale” se situe logiquement du coté des socialistes.

Il vient de cette disposition des choses, qu’une expression non contenue de la liberté, conduit fatalement à l’apparition d’inégalités, et qu’une exigence absolue d’égalité, ne peut manquer d’entrainer des atteintes très graves à la liberté.

Il convient donc d’établir un arbitrage, pour qu’une trop grande latitude laissée à la liberté de chacun, ne vienne pas créer des situation d’inégalité moralement injustifiables, tel que c’est le cas dans nos sociétés d’aujourd’hui, et pour qu’une volonté dictatoriale d’établir une stricte égalité entre citoyens, ne confine pas à une société totalitaire comme cela s’est vu, dans bien des pays soumis à une doctrine marxiste.

Toute la subtilité de cette affaire réside dans le fait, qu’il n’existe aucune objectivité permettant d’établir cet arbitrage, tel qu’il suffirait à des forts en math ou en philosophie, de décréter savamment ce qu’il doit en être. Ceci, parce que les limites “convenables” à apporter à la liberté et à l’exigence d’égalité, ne peuvent précisément procéder que de “conventions” établies sereinement et en toute honnêteté entre les citoyens, selon alors leur “vécu affectif”, de ce qui peut constituer selon eux, une “correction” en ces domaines, c’est à dire une réserve nécessaire quant à leur expression.

Ceci signifie clairement que seule une large et sincère concertation entre les citoyens de la nation, selon ce que nous appelons alors une “fraternité”, permet d’établir les limites convenables selon eux, des exigences légitimes de “liberté” et “d’égalité”.

C’est alors que nous comprenons tout le génie de cette devise nationale, et sa portée universelle, en ce sens que ce n’est que selon la fraternité, que peuvent avoir une convenance, la liberté et l’égalité, cette fraternité n’ayant alors pour objet que cette liberté et cette égalité.

Ces trois termes forment de la sorte une “trinité transcendante”, comme il en existe d’ailleurs une autre encore plus célèbre, en ce sens que chacun des trois termes ne peut avoir de signification, qu’en regard des deux autres, tout comme c’est le cas dans l’autre trinité. Ceci, de sorte qu’ainsi indissociable l’un des deux autres, ces trois termes ne forment “qu’un”.

Ces convenances fraternelles entre citoyens, vont donc se traduire par un certain nombre “d’obligations” et “d’interdiction” qui s’en viendront “encadrer ”l’espace de la liberté. Celui-ci se trouve signifié par la neutralité sémiologique de la couleur blanche, évoquant l’espace libre et sans entrave. Mais cet espace n’est pas sans limite, et se trouve encadré par l’espace bleu des “obligations”, comme tous les panneaux d’obligation de notre code de la route dont les fonds sont bleus, et l’espace rouge des “interdictions”, comme tous les panneaux d’interdiction de notre code de la route dont les fonds sont rouges.

Nous apercevons ainsi un “ésotérisme” insoupçonné lui aussi du drapeau tricolore, qui s’en vient rejoindre celui de la devise nationale, et selon l’exercice “secret” desquels, s’est développée toute l’historicité “exotérique” quant à elle, par laquelle se sont trouvé constitués, ce drapeau et cette devise. Il est certain que ni les insurgés revenant de Versailles où ils s’en étaient allés au devant du Roi signifier leur doléances, et arborant pour lui rendre la politesse, la couleur blanche de la royauté avec les couleurs bleu et rouge de la ville de paris, de leurs cocardes révolutionnaires, le Roi ayant fait le geste le porter en signe d’apaisement une de celles-ci, ni ce brave Robespierre se cherchant le meilleur titre pour son discours, n’ont eu la moindre conscience d’être les instruments d’une intelligence d’ailleurs, exerçant sur eux, ce qui fut pourtant bien le cas.

Il n’existe nulle autre nation au monde que celle dont la vocation “capitale”, c’est à dire justement celle de sa capitale, est de conduire notre humanité à l’universalité, qui voit sa bannière et sa devise, liées dans un si bel arrangement. Ceci montre bien que quelque chose hors du commun “exerce”, afin de cette vocation.

Je me propose d’explorer plus avant cette voie avec vous dans un prochain article, car ce serait trop long ici. Cependant ce que nous devons comprendre dès à présent, c’est que la nation qui porte la “devise” universaliste, se trouve par là même investi d’un “devoir” envers les autres nations. Ceci, pour leur signifier que l’heure n’est plus aux crâneries ni aux lamentables simulacres et mise en scène en tous genre, de grandes messes technocratiques et politiques, par lesquelles certains se voyant volontiers d’une essence supérieure au reste des mortels, prétendent que par leur haute science et leur haute compétence consacrée par une collection de diplômes, ils s’en viendront régler nos problèmes avant même que nous ne nous soyons souvenu que nous en avons.

Il n’y a que par la “fraternité” que se règleront les problèmes de toutes sortes qui se posent actuellement à notre humanité, et c’est aux Français de porter selon leur propre devise, ce message à l’humanité, ce qui, en leur refaisant reprendre la voie de l’universalité, leur permettra de renouer avec la “divine inspiration”, afin de sortir de leur propre torpeur.

Paris, le 8 novembre 2011
Richard Pulvar