dimanche 25 décembre 2011

JOYEUSE FETE DE NOEL A TOUS




La fête de Noël, ou si l’on préfère, de la “Naissance”, d’après le latin “Dies natalis”, est une fête chrétienne qui s’est substituée à celle de croyances plus anciennes, qui célébraient le “solstice d’hiver”, lequel se situe selon les années, entre le 20 et le 22 décembre, et qui constituait avec l’équinoxe de printemps, une des deux dates les plus fréquemment retenues, comme étant le début d’une nouvelle année.

Ce qui lui a valu cette faveur, c’est le fait que sa “singularité” par rapport aux autres jours, a été identifiée assez rapidement. En effet, une des toutes premières choses que les hommes ont su “lire”, c’était “l’heure”, parce que n’importe quel arbre au soleil, indique l’heure par son ombre. Ils ont su très rapidement mettre des repères dans des “observatoires”, ce qui constituait un début “d’écriture”, pour pouvoir ainsi lire l’heure, et la date. C’est ainsi que dans plusieurs sites d’alignements de mégalithes, selon un rectangle, une des médianes du rectangle, signifiée par deux mégalithes, indique les équinoxes de printemps et d’automne, lorsque le soleil se trouve dans cet alignement, et les diagonales quant à elles, indiquent les solstices d’hiver et d’été, lorsque le soleil se trouve dans leur alignement.

Lors de la construction de l’observatoire, alors qu’un repère se trouvait déplacé jour après jour, pour suivre le soleil dans sa course et donner ses dimensions au rectangle, la singularité du soleil, au plus bas sur l’horizon et qui à dater de ce jour, entamait sa course dans l’autre sens était manifeste. Ce soleil reprenant progressivement de l’altitude et de l’éclat à partir de là, semblait ainsi “renaitre”. C’est ce qui explique que dans l’Egypte ancienne, le dieu de la renaissance, “Osiris”, se trouvait fêté au solstice d’hiver.

Le déplacement du 20 au 25 décembre tient au fait que les Egyptiens utilisaient un calendrier de 12 mois de 30 jours chacun, ce qui situait la fin du dernier mois de leur calendrier, aux alentours du 15 de notre actuel mois de décembre. Ils “ajustaient” ensuite l’année, en rajoutant selon les cas, cinq à six jours au-delà de cette fin de mois, qui étaient des jours particuliers de festivité, jusqu’à constater le solstice, début de la nouvelle année. C’est une confusion quant à la fixation de ces cinq ou six jours supplémentaires, qui amènera les Romains à constater la “renaissance” du soleil, le 25 de notre mois de décembre, selon la journée dite de “Sol invictus”, autrement dit du “soleil invincible”.

C’est donc bien l’idée de “naissance”, qui selon la compréhension “cyclique”, et non pas “linéaire” du temps, qui était celle des anciens, ne pouvait être qu’une “renaissance”, qui était célébrée en de jour, et c’est en toute logique, qu’après bien des dates plus fantaisistes, l’église catholique va reprendre ce jour du 25 décembre, comme étant celui de la naissance de Jésus.

Pour les anciens qui se savaient “consubstantiels” au soleil, ce jour de la renaissance de celui-ci était très important, puisqu’il signifiait une nouvelle donne, selon une nouvelle “vigueur”, pour toute notre humanité. Nous sommes en effet constitués de “protéines”, issues des “hydrates de carbone” que les plantes synthétisent par la “photosynthèse”, et auxquelles elles ajoutent entre autres éléments, de l’azote, pour former des protéines végétales, que les animaux herbivores transforment en protéines animales, et dont nous nous faisons en consommant les unes et les autres.

Or, lors de la photosynthèse, pendant laquelle la plante lie le dioxyde de carbone de l’air, à l’hydrogène de l’eau, en rejetant alors l’oxygène de cette eau, la molécule ainsi constituée, représente bien une “contenu” de l’énergie solaire qui à été nécessaire pour sa synthèse, énergie que nous mettons en œuvre par notre activité, lorsque nous “brûlons” ces hydrates de carbone, en les combinant avec l’oxygène que nous puisons dans l’air que nous respirons, en reproduisant à cette occasion du dioxyde de carbone.

D’une certaine façon on peut dire que nous autres les humains, nous fonctionnons plus ou moins directement, à l’énergie solaire...

De plus, compte tenu que les protéines, végétales ou animales, sont constituées à partir de ces mêmes molécules, faites d’une certaine façon, de “soleil”, ceci revient à dire que nous sommes bel et bien tels qu’en nous-mêmes, des contenus de soleil.

En poussant les choses plus loin, il est possible de montrer que, compte tenu d’une nécessaire mais insoupçonnée, procédure de “choix” de constitution, dans laquelle intervient l’exercice d’un “tropisme solaire”, et contrairement à ce que conçoivent implicitement les chimistes, à savoir que les caractères des composants qui réagissent ente eux, peuvent suffire à leur constitution en ensembles plus complexe, n’importe laquelle des molécules constituées sur la surface de notre Terre, est un contenu d’énergie solaire. Mais ceci sortirait du cadre actuel, et je vous propose de retrouver tout cela, lors d’une prochaine discussion.

Le soleil est donc bien, comme le concevaient les anciens, la raison du “vivant” sur notre Terre, et par cette communauté “d’essence” avec lui, nous nous trouvons rassemblés par lui, et c’est pourquoi, tout comme les pharaons rassemblant le peuple par leur personne, se disaient “roi”, autrement dit “soleil” ( Ré en égyptien ), le fils du “dieu créateur”, selon la religion catholique, qui, en opposition à “l’éternité” du “père”, représente la “temporalité” de celui-ci, puisqu’il nait et qu’il meurt, a été lui aussi identifié au soleil par l’église catholique, qui lui donna le même jour de naissance.

N’oublions pas à ce sujet, que Jésus, le “Maitre des secrets”, autrement dit le “Christ”, fils d’une “grande adoratrice d’Amon”, dite pour cela “Meri-Amon”, devenue Myriam chez les Hébreux, et Maria chez les Latins, fut formé en Egypte.

Il faudrait en dire beaucoup plus, mais cela prendrait trop de pages...

A une prochaine fois donc, et bonne fête…

Paris, le 24 décembre 2011
Richard Pulvar