vendredi 30 mars 2012

LA LEGENDAIRE PAPESSE, NE DEVRAIT-ELLE PAS DEVENIR UNE REALITE ?




Cette histoire de la papesse “Jeanne”, fut relatée des siècles durant par l’église catholique elle-même, avant que des recherches approfondies parviennent à montrer qu’il ne s’agissait en fait que d’une légende. Cependant, certains continuent à y croire dur comme fer.

C’est l’histoire, dans les temps moyenâgeux, d’une jeune femme anglaise, désireuse de faire des études, ce qui, hors les gens de la noblesse, n’était guère possible que pour ceux du clergé, et qui travestie en homme, parvint à devenir moine. Partie d’Angleterre, elle fut connue sur le continent sous le nom de “Jean l’anglais”.

Très douée pour les études, son érudition la conduisit jusqu’à la curie de Rome, où; gravissant les échelons, elle fut nommée cardinal, puis, selon la légende, pape, par acclamation.
Elle était très appréciée par le peuple de Rome, mais au bout de deux ans, un des cardinaux plus observateur que les autres, et convaincu de ce qu’elle était réellement, parvint à la séduire, et bien sûr, elle se retrouva enceinte...

La suite de la légende est beaucoup moins passionnante, puisque démasquée, elle fut lapidée pour les uns, alors que d’autres affirment qu’elle mourut en couches...
Bien qu’il ne s’agisse que d’une légende, une statue la représentant en papesse, portant dans ses bras un bébé, fut érigée sur le lieu supposé de son décès.

Il semble que l’origine de la légende soit dans le fait du pape Jean VIII, nommé pape en 872, et que par dérision, ses adversaires nommèrent “papesse”, à cause de la faiblesse qu’on prétend qu’il manifesta, face à l’église de Constantinople.

Compte tenu de l’époque, le moyen âge, le fait d’une femme étant parvenue par une supercherie, à s’imposer au Saint Siège, ne pouvait relever pour les gens de l’époque, que de la sorcellerie, d’où le sort qui lui fut réservé. Mais ce qui est le plus surprenant dans cette affaire, c’est que même à notre époque, l’idée qu’une femme puisse effectuer son sacerdoce, puis parvenir à la curie de Rome selon les procédures classiques, pour finalement être nommée “pape”, parait encore totalement invraisemblable, et de fait, il est certain qu’un tel événement n’est pas à la veille de se produire...

Il serait alors faux de croire qu’il s’agit simplement là, d’un archaïsme, parce que tout au contraire, dans des époques bien plus lointaines encore, des femmes ont eu des fonctions bien plus importantes, voire même dans certaines sociétés matriarcales, les plus importantes, dans le ministère des cultes.

En réalité, indépendamment de l’époque, c’est bien dans cet enseignement religieux lui-même, celui dont un travestissement de l’enseignement égyptien originel, par les Hébreux, qui y mêlèrent leur tradition profondément patriarcale, et par le fait fatalement “machiste”, a fait d’une prétendue première femme, la porteuse d’un malheur universel, enseignement qui comme tel, va profondément façonner cette civilisation occidentale, qui explique la constance et la persistance de cette attitude.

Cependant, le fait géniteur étant plus visiblement féminin, c’est tout à fait logiquement que le concept d’une “déesse mère”, ou si l’on préfère, de “Dieu la mère”, qui se trouve à l’origine de tout, donc comme justification de l’existence, a précédé celui d’un “Dieu le père”. C’est d’ailleurs ce concept de la déesse mère, qui se trouve à l’origine du fameux mystère de la “vierge”.

A l’origine en effet, le concept de la vierge ne faisait nullement référence à la notion de “virginité”, tel que dans un sens dévoyé, nous comprenons actuellement ce terme, mais tout au contraire à celle de “fécondité”. Le Mystère résidait alors dans le fait que la déesse mère à l’origine de tout, était par la force des choses, “autoféconde”, ce qui ne manquait pas de subjuguer les anciens.

Et c’est bien cette fécondité, et non pas une virginité dont ils n’avaient rien à faire, puisqu’elle ne produit rien, et qui n’a de valeur que dans les sociétés machistes, qu’ils célébraient dans cette déesse mère. Ainsi, la période des récoltes était-elle dite, période de la “vierge”, et c’est elle qui a donné son nom, à la constellation d’étoiles dont la position dans le ciel signifiait aux anciens, qu’ils étaient parvenus à cette époque.

Il est remarquable que cette notion de fécondité pour la période de la vierge, laquelle donnait alors lieu pour cette raison, à une célébration, “l’augustus”, de la déesse mère, que nous continuons d’ailleurs à célébrer aujourd’hui au 15 août, selon un mot “août”, dérivé de “auguste”, a été reprise par les révolutionnaires, puisque dans le calendrier républicain, cette période porte le nom de “fructidor”.

Ainsi se trouvaient confondues à l’origine, les notions de vierge et de déesse mère, et ceci, selon le concept de Dieu la mère, dont la résonnance “métaphysique” est si puissante, que le machisme des religions du livre n’est jamais parvenu à supplanter la ferveur qui lui était consacrée, même si le culte de celle-ci se trouve camouflé aujourd’hui, sous celui de la vierge Marie.

C’est d’ailleurs, par delà la convoitise de leur richesse par Philippe le Bel, et la crainte de leur trop grande puissance, parce que sans bien sûr le dire, ils ont tenté de faire renaitre le culte de la déesse mère, que les templiers qui lui consacrèrent paradoxalement les plus beaux temples de la chrétienté, sous l’appellation de “Notre Dame”, périront sur le bûcher...

Ils entendaient ainsi renouer avec le culte de “l’Amour universel”, selon un concept de l’Egypte ancienne, c’est à dire ce qui nous détermine à nous fondre en “un”, autrement dit, en “l’Amon”, inconnaissable parce qu’il nous est “futur”, donc situé dans un “au-delà” de nous, en lequel nous sommes voués à nous fondre, et qui constitue la vraie raison de la “religion”.

Dans cette formulation, “Domina”, qui est la corrélation féminine de “Dominus”, terme par lequel se trouve désigné Dieu, montre que les templiers considéraient celle qu’ils célébraient sous couvert de Marie, non pas comme une sainte, mais bien comme une déesse. De plus ce terme domina, qui désigne la “maitresse”, évoque ce qui nous “oblige”, c’est à dire cette attraction future, de l’au-delà. Quant au terme “Notre”, il évoque bien sûr, ce qui nous est “commun”, et qui par cela nous rassemble, en nous faisant être “comme un”.

Ainsi, la fonction religieuse servait-elle bien à “ce qui nous oblige à être comme un”, c'est-à-dire la déesse mère “Nostra Domina”, que nous disons aujourd’hui “Notre Dame”, en demeurant persuadé qu’il ne s’agit que de la vierge Marie, alors que cette dernière ne fut en réalité, qu’une incarnation historique et occasionnelle, de la grande Déesse Mère, qui en eut bien d’autres telles que Isis, ou Neith, tout au cours des temps...

L’intérêt d’envisager une “papesse”, serait tout d’abord de revenir enfin à la vraie religion. Mais nous sommes ici sur un sujet on ne peut plus controversé, et même brulant en ce moment, et parler intelligemment de cette affaire, demanderait de nombreuse pages, ce qui n’est pas l’objet de cette petite communication. Nous verrons cela une autre fois,..

J’ajoute pour mémoire que j’ai déjà publié ici même, un article intitulé “ qu’est-ce que la religion ”, si cela vous intéresse...

Mais l’autre intérêt de cette papesse vaut, même pour ceux qui ne sont pas croyants et qui contestent, avec raison, le rôle de la religion dans nos sociétés.

Il s’agit de mettre fin une bonne fois, à tous ce “machisme”, hérité des religions dites “du livre”, c’est à dire du judaïsme et du christianisme, et de l’islam qui à hérité des deux. Car, c’est bien de cet “ultra machisme” sans limite, cette volonté archaïque, malsaine, et aux implications fatalement criminelles, de domination des uns par certains autres, dont il convient une bonne fois de mettre fin, si nous ne voulons pas que ce soit lui qui, par les attitudes auxquelles il nous condamnera, mettra fin à nous...


Paris, le 30 mars 2012
Richard Pulvar

jeudi 29 mars 2012

IL N’EST PAS CERTAIN QU’ILS EN RIENT AUTANT, MAIS NOUS COURONS BIEN LE RISQUE DE TOUS EN PLEURER




Le coup est fort...!

Ce qui fait qu’à ce jour nous ne nous savons pas encore en “dictature”, que nous ne soupçonnons pas un seul instant cette réalité, ni même que cela pourrait nous arriver un jour, et que de ce fait, nous sommes bien éloignés de la combattre, c’est que celle-ci n’use pas de l’autoritarisme habituel des dictatures, par contrainte de corps, mais bien plus habillement, par un travail dévastateur sur les consciences, inhibiteur quant à nos dispositions naturelles à nous défendre, et surtout, parce que cette redoutable dictature, est devenue “internationale”.

Ainsi, nos gouvernements nationaux ne servent-ils plus désormais, qu’à faire écran entre nous, et les véritables centres de décisions, lesquels demeurent totalement obscurs, quant à leur fonctionnement, leur stratégie, et surtout, quant à leur finalité. Et ce, même si, en échange, nous sont très habillement jetés en pâture, quelques hautes figures médiatiques, pour nous garder en confiance et endormir notre vigilance, avec quelques bonnes formules censées traduire les intentions de ceux qui sont à la manœuvre, pour rendre celle-ci incontestable, telles que : “yes we can”.

Or, il ne s’agit pas de décisions accessoires qui sont prises par ces clubs de puissants, mais bien du genre de celles qui, tel que dans le cas de la Grèce, sont de nature à imposer tout un mode de vie, en infligeant à tout un peuple, condamné à constater que son propre gouvernement n’est plus qu’un bureau d’enregistrement de décisions prises à des milliers de kilomètres de chez eux, des contraintes insupportables qui n’aboutissent qu’à les rendre encore plus faibles, et par cela, encore plus dociles.

Dans le cas de la France, ce sont des décisions, complaisamment relayées par les deux partis gouvernementaux, et leurs champions engagés dans la course au fauteuil élyséen, qui ont pour objectif d’utiliser notre puissante armée, au service des intérêts de puissances étatiques ou financières, étrangères, et qui font que nous risquons de nous retrouver en guerre, une fois de plus, et cette fois, sur des théâtres bien plus périlleux que ceux de Côte d’Ivoire et de Libye, et pour des objectifs tout aussi crapuleux.

Et ceci, sans que le peuple de France qui a tout à perdre et rien a gagner dans de telles opérations, ne sache même pourquoi, et encore moins comment, et sans qu’à aucun moment, le parlement qui lui seul, à constitutionnellement le pouvoir d’engager le pays dans une guerre, n’ait eu à se prononcer pour en décider, n’étant consulté que pour constater après coup notre engagement, en étant alors bien en peine de contester, sauf à constater par cela même, sa totale désuétude.

Or, ces organismes tels que l’Onu, le Fmi, l’Otan, la Bce, la commission de Bruxelles, et d’autres encore, dont les objectifs d’origine sont totalement dévoyés, et qui sont passés, par un usage totalement abusif de leurs procédures, qui n’a rien de fortuit mais qui s’inscrit bien dans un “plan” dont il nous est déjà possible d’apercevoir la cohérence, du stade “d’organisation internationales”, à celui “d’organisme supranationaux”, ne possèdent aucune “légitimité” quant à ce dont ils font désormais leur objet, c’est à dire décider en tous points, du devenir des nations.

Car, aucun des peuples qu’ils sont censés représenter, n’a été consulté quant à ces objectifs, aucun de leurs agents, n’a été élu, et pire que tout, alors même que le peuple de France consulté, avait fermement rejeté, et avec raison, le projet d’abandon de sa souveraineté qu’on osa lui proposer, c’est un “traitre” à la nation, au service de ces puissances internationales, que celles-ci étaient parvenues, grâce à une ignoble machination médiatique, à “placer”, qui à permis à ces puissances de se rendre maitresses en grande partie, de la destinée du pays.

Il est remarquable d’autre part, qu’en plus d’être “illégitimes”, ces opérations se font sans la moindre gène, dans la plus totale “illégalité”, car les statuts mêmes de ces organismes, ne les autorisent pas à faire ce qu’ils font.

Notre difficulté maintenant, c’est que s’il nous est possible de nous opposer grâce aux urnes, ou dans le cas le plus difficile, grâce à la rue, à un gouvernement qui de toute évidence, constitue un dommage pour la nation, il devient bien plus difficile de nous opposer aux “fantômes” auxquels ce gouvernement fait écran, car nous n’avons pas de capacité électorale pouvant être exercée contre eux, et que ceux-ci n’étant pas strictement localisés, une action efficace de la rue n’est pas davantage possible.

Le mode opératoire de cette “dictature”, consiste alors à faire dire aux gouvernements qui imposent à leurs peuples, des décisions d’autant plus impopulaires, qu’en plus de la contrainte exercée, il apparait clairement à tous, qu’aucune solution à nos problèmes ne se trouve dans les voies empruntées, que ces décisions ne sont pas de leur ressort, ce qui est parfaitement vrai, mais qu’il sont obligés de les faire appliquer, ce qui est parfaitement faux. Les exemples de l’Argentine, de l’Equateur, et de l’Islande, qui se sont opposés avec succès, à la prétention sur eux de ces “mafias” internationales, montrent que là où se trouvent des “patriotes”, se trouvent des solutions pour le règlement des problèmes qui étreignent la nation.

Il est remarquable également à ce sujet, que dans l’actuelle campagne électorale totalement soporifique qui oppose principalement, deux hommes sans consistance, les électeurs eux-mêmes ne sont préoccupés, ni des aspects les plus fondamentaux des questions financières, dont ils savent bien qu’elles ne sont plus du ressort de notre gouvernement, et encore moins des questions pourtant si importantes, de politique internationale. Ne reste alors que le petit cancan politicien, autour des personnes…

Ceci étant, et en attendant le réveil de nos patriotes, il nous faut déjà avoir la saine conscience, et le courage de constater simplement que, lorsque l’on se voit imposer de fortes contraintes, portant gravement atteinte au mode de vie, et à une volonté de vivre en paix, même si ces contraintes ne s’exercent pas par des forces policières et judiciaires, dès lors qu’on ne peut rien dans la contestation de celles-ci, ni par les urnes, ni par la rue, et qu’aucune des instances effectivement dirigeantes, par delà l’écran de fumée que constituent les marionnettes gouvernementales, ne détient son autorité d’une consultation du peuple, c’est qu’on est tout simplement, bel et bien, en “dictature”...


Paris, le 29 mars, 2012
Richard Pulvar

mercredi 28 mars 2012

LES ENNEMIS DE LA NATION


La “nation” est par définition, l’ensemble constitué par les “natifs” d’un même lieu.

Ce mot vient du mot latin “natio”, lui-même dérivé d’une forme du verbe “nascere”, signifiant “naitre”. La terminaison en “o”, inhabituelle pour un nominatif singulier, montre qu’il s’agit en fait de la forme substantivée d’un “datif”, dont l’implication donne finalement à ce terme la signification de, “par naissance”.

La nation est donc bien un “fait de naissance”, celui constitué par les natifs d’un même “espace”, corrélativement à la “génération”, qui elle, désigne l’ensemble des natifs d’un même “temps”, et la résolution “spatio-temporelle” de cette question est fondamentale.

Disons tout de suite que, contrairement à ce laisserait penser une loi française votée sous la pression des racistes de droite, mais que la gauche parvenue au pouvoir n’a pas eu le courage d’abroger, et qui prévoit qu’un individu né en France de parents étrangers, n’accède pleinement à sa nationalité française, qu’à sa majorité, et même si la gauche à rendu ce passage automatique, il demeure qu’en tout état de cause, il n’est absolument pas possible, par définition même, de naitre “hors de nation”.

Ceci pour dire que la nationalité d’un individu, n’a pas à lui être accordée, puisqu’elle est normalement “de fait”, et n’a qu’à être constatée, et qu’établir une loi de notre république, sur cette sottise grotesque que consisterait le fait pour une administration, de se réserver le droit d’envoyer en quelque sorte un individu, se faire “naitre ailleurs”, témoigne de l’inconséquence totale dans laquelle, un esprit “clanique”, borné et archaïque, plonge bon nombre de nos parlementaires.

La nation est donc normalement constituée, selon un “droit du sol”, et faire intervenir dans la définition de celle-ci, un “droit du sang” comme le proposent les racistes, afin de pouvoir exclure de la communauté nationale, ceux issus de parents étrangers mais pourtant bien nés en France, constitue non seulement, une insulte à l’intelligence, mais bel et bien, une grave atteinte à la “nation”.

Ce qu’il faut remarquer maintenant, c’est que le bien fondé de cette notion de nation, telle que définie ici, tient au fait qu’elle repose sur un des deux éléments fondamentaux selon lesquels s’effectue la “caractérisation” des individus, à savoir, le “temps”, et “l’espace”, et qui tendent à leur accorder un “caractère commun”, propice à leur solidarité.

En effet, dans la reproduction “sexuée” qui est la notre, les caractères que présentera un individu, se trouvent établis lors de la constitution de son génome, par la combinaison d’une moitié de chacun d’eux, en un “tout”, des bagages génétiques respectifs de ses parents. Il s’opère alors nécessairement un “choix” des éléments issus de cette double origine, afin de la constitution de ce génome. Or, ce choix ne peut manquer de résulter d’un certain nombre de “conditions” qui l’impliquent, et dont nous désignons la complexité inextricable et indicible de leur implication globale, par le terme “hasard”. Mais, ne perdons pas de vue la parole du sage Egyptien qui dit :

“ Hasard n’est que le nom donné à la loi méconnue ”

Ceci signifie que la constitution du génome d’un individu, s’opère selon la complexité d’un ensemble de conditions que nous nommons hasard, parce que nous en ignorons tout, mais dont nous sommes au moins certains qu’elle possède une résolution “spatio-temporelle”, à savoir, qu’il s’agit forcément de l’ensemble des conditions déterminantes qui règnent, au “moment” de la constitution de ce génome, et à “l’endroit” de sa constitution. Ceci, étant bien entendu que ce génome ne peut manquer d’être constitué, à un moment, et un endroit, précis.

Les implications quant aux caractères que présente un individu, découlant des conditions régnant au “moment” de la constitution de son génome, constituent cet objet que traitent normalement, en principe, les astrologues, même si, éloignée depuis longtemps d’une rigueur scientifique qui était celle des origines, leur pratique se trouve aujourd’hui totalement dévoyée. Car, il est certain que les natifs d’un signe, se trouvent bel et bien caractérisés selon un génome constitué sous les conditions qui étaient celles qui régnaient neuf mois plut tôt, et qui étaient donc, à la précision temporelle près, des conditions communes à tous les individus conçus au même instant, et dès lors susceptibles comme telles, de faire “apparaitre” entre eux, un caractère commun. Ceci, sous réserve bien sûr, que le bagage génétique des parents de chacun, offre la possibilité de l’apparition de ce caractère.

Corrélativement, les conditions logiques d’un “lieu”, sont pareillement déterminantes quant à la constitution de génomes se faisant en ce lieu, et définissant le caractère des “êtres”. Ceci, de sorte que tel que nous le constatons, il s’opère sur la durée, une “spécification” des espèces autochtones d’un lieu, qui en fait bien des espèces de ce lieu. C’est d’ailleurs ce qui explique la proximité sémantique qui existe entre les termes “espèce”, et “espace”.

Ainsi, la spécification des espèces, est-elle bien logique des espaces où elles résident. Or, les conditions du lieu, étant communes à tous les génomes constitués en ce lieu, elles ne peuvent manquer là encore, de faire apparaitre un caractère commun, aux êtres d’une même espèce, conçus en ce lieu.

Tout ceci revient clairement à dire, que même s’il est issu de parents étrangers, il existe forcément quelque chose de Français, comme caractère commun résultant de conditions commune à la constitution des différents génomes, pour tout individu conçu et né en France. Dès lors, il ne peut plus, et il ne doit plus, être considéré comme étranger, ni dans la pratique sociale, et surtout pas par la loi.

Maintenant, toute la subtilité de cette affaire réside dans le fait que toutes les réalités de notre univers, possèdent une résolution “spatio-temporelle”, et c’est d’ailleurs précisément en ce sens, qu’elles constituent des réalités. Ceci signifie qu’à l’acception “spatiale” de termes tels que “détermination”, correspond forcément une acception “temporelle” de ceux-ci.

Ainsi, à l’acception spatiale, autrement dit “physique” du mot “détermination”, qui évoque alors l’idée de “délimitation”, correspond une acception temporelle, autrement dit “métaphysique” de celui-ci, qui évoque quant à elle, l’idée de “destination”.

Soyons alors bien attentifs au fait que les hommes issus d’une même détermination, parce que conçus selon les conditions communes d’un même lieu, se trouvent par le fait voués à une même “destination”, ou si l’on préfère un avenir forcément commun, en vue duquel ils doivent donc se rassembler, s’ils veulent réellement posséder dans le meilleur sens du terme, un “avenir”.

Retenons donc ici, que tout le bien fondé du concept de “nation”, tel qu’il se trouve normalement établi selon un “droit du sol”, réside dans le fait que les individus nés et conçus en un même lieu, sont fatalement liés, solidarisés par une destinée commune, qu’il leur faut alors assumer ensemble, et pour le mieux...

Nous comprenons alors, que c’est bel et bien tout le racisme détestable qui sévit en ce pays, au point d’avoir atteint ces dernières années un niveau tel, qu’il nous vaut désormais la critique de pays comme la Grande Bretagne ou les Etat-Unis, dont il y a seulement quelques décennies, personne n’aurait pu imaginer qu’ils puissent s’offrir un jour en exemple à ce sujet, mais dont il faut bien remarquer les progrès accomplis, qui nous vaut l’immobilisme total de ce pays, tournant le dos à sa destination, qui est normalement tout le contraire du racisme, puisqu’il s’agit de l’universalité, selon la vocation “nominale” de sa capitale.

Mesurons bien le coup terrible, que tous ces racistes braillards de droite, et tous ceux honteux de gauche, qui ne disent rien, mais n’en pensent pas moins, et qui laissent faire, ont porté à notre nation, et avec un toupet incroyable, sous couvert de “nationalisme”...

Il est temps de se ressaisir...


Paris, le 28 mars 2012
Richard Pulvar

samedi 24 mars 2012

DEMOCRATES ?




Des six personnalités, cadres hauts placés dans l’appareil d’un parti prétendument socialiste, dont j’étais parvenu à me glisser dans la longue cohorte des anonymes de leurs amitiés électroniques, sur le réseau Facebook, une ne m’a jamais accordé de publier sur son mur. Il n’y eut donc pas de problème avec celle-ci...

Deux, eurent tôt fait de me virer de leur liste d’amis, ne supportant pas mes remarques quant à la position de leur parti, sur l’affaire d’Iran.

Ces gens n’ont pas voulu entendre davantage, ce qui méritait pourtant de leur être dit. Car, contester à un pays d’acquérir, afin de la légitime protection de ses enfants, une arme que possèdent ses ennemis, et que ceux-ci menacent d’utiliser contre lui, ceci, en prétendant que la détention de cette arme par ce pays, constituerait une menace pour la paix mondiale, alors qu’il s’agit, sinon du seul, mais d’un des très rares pays qui n’a pas vu un seul de ses soldats hors de ses frontières, depuis plus d’un siècle, n’est pas intellectuellement, ni légitimement, soutenable.

Et ceci, surtout si cette prétention sur ce pays, est le fait de citoyens de cet autre, dont l’attitude belliciste a constamment maculé les pages de son histoire, qui par deux fois déjà, a entrainé par ses éternels conflits avec son ennemi héréditaire, notre humanité presque entière, dans deux redoutables guerres mondiales, et qui depuis les indépendances, a malgré cela, procédé à plus de quarante interventions militaires en Afrique, et procédé à d’autres ailleurs. Car cette fois, cette position n’est même plus moralement soutenable, de leur part.

Deux autres de ces personnalités, m’ont désormais supprimé la possibilité de publier sur leur mur, excédées qu’elles étaient quant à elles, par ma contestation de la position de leur parti, et surtout, par la dénonciation de son attitude après une opération, là où il s’agit en toute honnêteté d’en faire le bilan, concernant les guerres de Côte d’Ivoire et de Libye, que celui-ci a soutenues de façon totalement irresponsable.

Pour les avoir déjà abondamment traités ici, je passerai sur tous les aspects politiques de ces affaires, et sur les arguments par lesquels ces conflits furent justifiés, en admettant que des hommes, même de bonne foi, peuvent se tromper, même si en l’occurrence, l’erreur aura été monumentale, avec des conséquences catastrophiques.

Mais, il n’est absolument pas possible d’admettre, ni à la face des hommes, ni à la face du ciel, que des gens qui ont donné leur accord à des opérations militaires, prétendument pour la protection de civils, pour le respect de la démocratie, et pour la paix, ne se préoccupent absolument pas, alors que le coup humain de ces opérations ayant fait dans les deux pays, plusieurs dizaines de milliers de morts, aura été aussi lourd, en plus de tous les équipements dévastés, de vérifier si ces opérations ont produit ce qui en était attendu.

Au nom de tous les sacrifiés, il était de l’obligation morale absolue pour tous ces politiques qui en ont décidé, de vérifier si par ces opérations militaires, les civils furent protégés, ou s’ils furent plutôt massacrés, si la démocratie fut établie, ou si ce fut plutôt le champ libre donné à la terreur de chefs de guerre, et si la paix fut rétablie, ou si c’est plutôt une ère d’instabilité durable, qui fut instaurée, nous promettant d’autres cortèges d’horreur.

Mais ces gens qui ont décidé pour d’autres, dans des pays lointains, n’en ont cure de tout cela, alors même qu’ils se présentent à nos suffrages, pour être investis des plus hautes responsabilités. Fumistes...!

Ainsi, la démocratie selon ces gens ne supporte pas le débat contradictoire, surtout entre gens supposés être du même bord, car là, c’est la ligne incontestable du parti, comme aux plus belles heures du stalinisme triomphant, qui constitue une fois pour toutes, leur vérité. Les réseaux sociaux ne sont donc pas pour eux, les occasions d’échanges d’idées avec les citoyens, et par là, de controverses constructives, mais simplement le lieu de leur mise en scène narcissique, où des hordes d’idolâtres serviles, procèdent à leur célébration, à longueur de fadaises insipides, et indignes d’humains normalement doués de raison...

Voici où nous en sommes avec cette gauche d’irresponsabilité politique, pour laquelle les slogans ont désormais remplacé les arguments, et dans laquelle une solidarité clanique, bornée, et obsédée, amène des citoyens bien pensants, à déclamer avec force leur bréviaire, pour ne pas avoir à entendre les cris de ceux qu’on assassine au nom même de leur protection, au nom du progrès, et au nom de la démocratie. Foutaises...!

Ceci, à l’heure où ceux de l’autre clan quant à eux, n’hésitent pas à avoir recours à la manipulation criminelle, pour pouvoir se remplir les urnes, avec le soutient d’une industrie médiatique du mensonge, et en faisant appel aux plus bas instincts, pour s’attirer la faveur électorale, de hordes de gens humiliés et sans espoir.

Il y a donc urgence, avant de sacrifier au rituel électoral, censé exprimer la volonté du peuple, mais qui est en réalité, celui par lequel nous nous préparons à accorder à ceux qui sollicitent nos suffrages, et de quelque bord soient-ils, autorité sur nous, à redéfinir une bonne fois, ce en quoi consiste exactement, ce que nous ne concevons que confusément, mais que cependant nous continuons par nommer religieusement, la “Démocratie”. Ceci, avec la conviction, d’ailleurs jamais démontrée, que nous en constituons bien une.

Car, si nous sommes dans une authentique démocratie, nous seront amenés à conclure que s’il eut ses heures de gloire, ce système qui n’a pas davantage vocation à l’éternité que n’importe quelle autre de nos institutions humaines, à atteint il y a longtemps déjà, la limite de sa positivité, et que son maintien désormais hors de son “ère historique d’efficacité”, a conduit à sa “perversion”, logique, et inévitable.

Il nous faudra donc constater son actuelle nocivité, et il ne suffira pas d’y opposer le constat d’autres plus mauvais, qui demeurent encore, selon la formule célèbre mais un trop facile : “c’est le pire des régimes à part tous les autres”, pour nous contraindre à nous y résigner.
Non, il nous faudra bel et bien selon ce constat, nous mettre en quête pour définir enfin, une façon bien plus positive d’être et de coopérer les uns avec les autres, qui soit digne de notre époque, et en phase avec ses réalités...

Ainsi, contrairement à ce que proclamait il y a quelques années, ce monsieur Fukuyama, nous sommes bien loin de nous trouver à la fin de l’histoire, ce qui n’a d’ailleurs aucun sens, et il appartient désormais aux “progressistes”, aux vrais, de rouvrir le vaste domaine de l’imaginaire, qui s’est trouvé bouclé durant toutes ces années d’obscurantisme politique dogmatique, pour trouver une succession à notre démocratie, visiblement atteinte par la limite d’âge...


Paris, le 24 mars 2012
Richard Pulvar

COMMENT EN AURIONS-NOUS DES PREUVES ?




Dans un article précédent publié ici même et intitulée : “ Quand il ne reste plus à l’impopulaire, que de tenter le populisme... ” je faisais part de ma forte suspicion du fait que la triste affaire de Toulouse, loin d’être ce simple fait divers tragique, tel qu’on veut nous le présenter, commis par un jeune exalté et islamiste, et bien sûr, “connu des services”, était plus vraisemblablement, le résultat d’une sordide et cynique “machination”. Ceci, en vue d’un événement, notre élection présidentielle, dont les implications seront considérables, tant sur le plan national, que sur le plan d’une politique internationale, dans laquelle certains aimeraient voir notre nation, mise au service de leur prétention hégémonique.

Des amis m’ont alors interpellé, pour exiger de moi que je fournisse des preuves de mon assertion. Je vous fais part ici de la réponse que je leur adresse.

Chers amis comme vous y allez...! Des preuves...?

Comment pensez-vous qu’il est possible d’en donner dans de telles affaires, sauf à croire que les services ont la négligence d’en laisser trainer partout ? Soyons sérieux...!
Tout ce qu’il nous est possible de faire au niveau qui est le nôtre, c’est de construire à partir d’éléments tenus pour authentiques, un schéma des événements que par sa cohérence, nous pouvons prétendre plus probant que tous les autres, et c’est bien tout. Mais, même si d’évidence, cette conclusion semble incontestable, nous n’aurons pour autant jamais de preuve de quoi que ce soit.

Qui peut prouver de façon incontestable, que Oswald fut bien l’assassin de Kennedy ?

Même ce monsieur DSK qu’on a pourtant pris la main dans le pot de confiture, s’en est tiré faute de preuve du non consentement de sa victime, que seule, une analyse, qui sera peut-être dans notre capacité de faire dans les temps futurs, de son encéphale, pour y trouver les traces mémorisées de son refus, aurait pu constituer. Car même si des caméras et des micros avaient enregistré sa lutte pour se dégager, il aurait toujours été possible de dire, et certains ne se sont d’ailleurs pas privés de le faire à l’occasion, qu’il s’agissait là d’un jeu sexuel consenti entre eux.

Abandonnons donc cette exigence de preuves impossibles à fournir, pour nous concentrer sur la logique et l’intelligence des choses. Ceci, afin d’en établir les cohérences et les incohérences, qui orienteront la compréhension que nous en aurons, plutôt que de nous contenter de “l’information” forcément “traitée”, quoique pourront proclamer certains quant à la liberté de la presse, laquelle ne constitue une réalité, que quant cette presse se trouve en parfait accord avec le pouvoir quel qu’il soit, comme c’est le cas dans notre pays.

A l’origine de ma suspicion, le fait que ce schéma par lequel une “crise opportune”, par “l’heureux dénouement” de laquelle des politiciens en perdition, ont sauvé leur mise, fait partie des grands classiques de la manipulation, et constitue un exercice parfaitement maitrisé par les services. Je tâcherai de vous en collecter suffisamment d’exemples, autres que ceux déjà cités, pour vous le montrer.

Une difficulté réside alors dans le fait qu’il est difficile d’évaluer, si ces initiatives sont le fait des politiques eux-mêmes, ou de puissances financières, voire étatiques étrangères, qui, ayant intérêt à ce que ceux-ci soient maintenus ou défaits, manœuvrent les services. C’est ce qui vaut d’ailleurs à ces services, d’être constamment tenus pour suspects, par les politiques.

Il sera donc difficile de savoir si c’est “l’agité” du Palais lui-même, qui a commandité ce “coup”, s’il a simplement fermé les yeux sur ce qui se préparait par ceux de son clan, ou si ce sont d’autres, peut-être même étrangers, pour lesquels il est essentiel qu’il soit maintenu en cet endroit, pour éviter que ne s’y installe un autre, qui menacerait leurs intérêts.

J’avoue que je fais mienne pour partie, la thèse de Monsieur Meyssan, parce que j’en “pressentais” moi-même certains aspects, sans bien sûr pouvoir l’établir aussi magistralement, ne disposant pas de la même documentation, bien avant de prendre connaissance de ce travail. Cet homme a été totalement conspué par nombre de ses collègues, qui se sont appliqués à décortiquer à la loupe le texte, pour y trouver et dénoncer bruyamment, les approximations ou inexactitudes inévitables sur un travail de cette nature, mais qui ne concernent pas l’essentiel, et ceci, pour pouvoir dénier ensuite la cohérence globale de l’argumentaire, qui est ce qui nous intéresse ici, par delà ses imperfections.

Bien sûr, je n’irai pas jusqu’à prétendre comme il le fait, que “agité” est un agent de services étrangers. Mais, il est certain qu’alors qu’il ne bénéficiait pas d’une réelle notoriété dans son propre parti, au sein duquel s’était même constitué un mouvement du “tout sauf lui”, c’est bel et bien par une campagne médiatique sans pareille, par la publication de sondages de “commande”, et par un travail au corps des “barons” du mouvement, opérations qui relèvent classiquement de la compétence des services, qu’il a pu être présenté comme étant le seul à pouvoir battre une candidate de la gauche, qui n’avait pourtant rien d’un redoutable tribun. Ceci grâce à une pugnacité dont les mêmes manipulateurs, lui avaient fait à bon compte la réputation.

C’est par cette manœuvre de totale mystification, qu’ils sont parvenus à convaincre nombre de militants, de mettre un chapeau sur leur fierté, et de préférer vaincre avec un mauvais, plutôt que de courir le risque de perdre avec un digne. Ainsi va notre époque…

Le second volet de cette manipulation a été de convaincre ceux de cette gauche eux-mêmes, que cette femme inconsistante, qui parvenait à dire trois bourdes en deux mots, l’emporterait sur sa seule qualité de femme, comme marque de la maturité de la démocratie française qui à ce jour, n’a jamais porté une femme au pouvoir. Nous connaissons la suite...

Deux éléments rendent très probante la thèse de l’ingérence dénoncée par Meyssan. Tout d’abord la personnalité même de l’agité, inculte, fier de l’être, brutal, narcissique, méprisant, envieux, insatisfait, raciste, complexé de porter un nom à manger de la goulache, et qui a d’évidence, un problème avec les femmes. Que peuvent trouver de mieux les gens des services, pour pouvoir “piloter” leur objet, qu’un tel polichinelle. Car, une fois qu’on en a flatté le narcissisme pour le mettre dans de bonnes dispositions, on le met dans les conditions d’expressions prévisibles, même de ses pulsions, grâce à un encadrement de “conseillers”. De ce point de vue, tout homme humble et de raison, se contentant de peu, constitue au contraire, un empoisonnement pour ces services...

L’autre argument, plus déterminant celui-là, pour accréditer la thèse d’une marionnette manipulée, est tout simplement, tel que nous pouvons le constater, le résultat catastrophique pour notre nation, en terme de perte d’indépendance et de souveraineté, de cette politique qui nous a totalement “vassalisés” à une puissance étrangère. Ceci, de sorte qu’on peine à croire qu’il ne s’agit là, que d’un heureux “coup de pot”, pour celle-ci.

Ainsi, après que nous ayons été engagés dans une guerre que beaucoup comprenaient perdue d’avance, en Afghanistan, et dans laquelle nous n’avions strictement rien à y faire, notre nation et son armée se trouvent maintenant prêtes à être engagées, et en première ligne, pour le compte d’intérêts qui non seulement ne sont pas les nôtres, mais s’opposent même aux nôtres, dans une guerre qui promet d’être dévastatrice au proche orient. Ceci, sous la conduite de l’agité qui pour l’occasion, et depuis sa croisade libyenne, se rêve “généralissime”. Mais cette autre aventure, ne nous laissera aucune chance, ni sur le plan extérieur, et surtout pas sur le plan intérieur. Car il est clair que, compte tenu de la diversité des opinions à ce sujet, aucune unanimité ni union sacrée, ne se fera pour cette occasion.

Il faudrait bien sûr développer, argumenter, et surtout documenter, bien davantage, pour pouvoir justifier correctement ce point de vue, en rappelant tout d’abord la thèse de Meyssan, lequel n’étant d’ailleurs pas le seul sur cet axe de recherche, loin de là, n’a pas du recevoir que de simples critiques ou railleries, pour sa dénonciation, puisqu’il semble avoir été contraint depuis, de se réfugier à l’étranger.

Mais, je ne le ferai pas pour l’instant. Ceci, non pas faute d’arguments car nous y reviendrons, mais tout d’abord parce que construire afin qu’il soit pleinement convaincant, un tel dossier, demande comme vous pouvez bien l’imaginer beaucoup de temps, puisque ceci ne se fera pas en dix lignes. Une autre raison, c’est qu’il est encore trop tôt pour le faire. Car, compte tenu de la proximité de l’événement, il vaut bien mieux observer maintenant, quels seront les prolongements et les conséquences de cette opération, d’ici à l’élection, ce qui permettrait éventuellement d’inscrire ces derniers, dans la logique de la “machination”. Ceci permettra, soit de montrer la pertinence des arguments déjà proposés, soit tout au contraire, et par extraordinaire, de les infirmer, mais cela j’en doute. Car, en tout état de cause, si par le plus grand des malheurs, l’agité présentant un bilan aussi catastrophique et que nul n’ignore, se trouve malgré tout reconduit, la messe aura été dite, quant à cette machination.

Rendez-vous donc après l’élection, pour un plus grand développement...


Paris, le 22 mars 2012
Richard Pulvar

QUAND IL NE RESTE PLUS A “L’IMPOPULAIRE”, QUE DE TENTER LE “POPULISME”, CETTE ANTICHAMBRE DE LA DICTATURE



Aux dernières nouvelles, et à l’heure où ceci est écrit, il semblerait que le tueur fou présumé de Toulouse, ait été abattu, ou “suicidé”, par les forces du RAID.

S’est donc réalisée, la pire hypothèse de dénouement de cette affaire, évoquée dès hier, et concernant laquelle je vous disais qu’il ne serait pas nécessaire d’en dire plus, parce que dès lors, nous saurions tous parfaitement quoi penser de toute cette sordide affaire.

Cet homme encerclé, et dont il est clair qu’il finirait par avoir faim et sommeil un jour, et dont le siège n’aurait pas manqué d’avoir raison de lui, ne présentait plus comme tel aucun danger, sauf contre lui-même...

Si donc l’intervention à été menée pour éviter qu’il ne mette lui-même fin à ses jours, il est manifeste que l’opération à totalement échoué. Mais plus probablement, il s’agissait certainement d’en finir. Car dans l’hypothèse la plus certaine d’un paumé manipulé, il n’était pas question qu’il puisse demeurer en vie, et cette mort tendrait à confirmer cette hypothèse. Mais observons également qu’une opinion publique tenue en haleine, attendait aussi “elle”, qu’on en finisse, avec celui qui ne fut pas loin d’être présenté comme un Hitler en herbe.

Mesurons bien toute la gravité de cet événement, qui ne demeure l’acte isolé d’un paumé raciste et exalté, que pour les “téléspectateurs”, lesquels sont, comme nous le savons, bien au fait de toutes ces questions, et de tous leurs aspects, grâce aux éclaircissements qui leurs sont abondamment apportés, par la noble classe politico-médiatique…

Dans cette campagne électorale humiliante pour notre nation, et dont les protagonistes s’en vont à la pêche aux arguments, au fond des caniveaux, puisqu’il ne leur est plus possible de trouver quelque chose à dire quant à la “chose publique”, dans la mesure où celle-ci n’existe justement plus, ses institutions ayant été mises totalement au service d’intérêts particuliers, il fallait bien s’attendre à ce que ce serait désormais par l’émotion, la vindicte, la haine, le ressentiment, l’ostracisme, la suspicion, l’accusation, le dénigrement, et la flatterie des gogos de la France bien pensante, que le débat allait être mené...

Soyons bons joueurs, et reconnaissons à ces faussaires et manipulateurs, que leur coup constitue un “coup de maitre”, d’une efficacité d’autant plus remarquable, qu’ils semblent avoir parfaitement mesuré, pour en avoir été la cause, l’état de déliquescence morale totale, dans lequel la population de ce pays à sombré, ce qui la rendait parfaitement malléable, pour pouvoir épouser toutes les esbroufes, seraient-elles criminelles...

Souvenez-vous, si vous m’avez fait l’honneur de me lire. Dans un article publié ici même il y a quelques temps seulement, et intitulé “ la commerce de la sottise et de la honte”, je vous disais que loin d’avoir principalement le sort des immigrés pour objet, puisqu’ils n’intéressent personne, toute la manipulation consistant à solliciter, en prenant les mœurs réelles ou fantasmées de ces immigrés pour prétexte, le bas ventre et les bas instincts des Français, n’avait comme finalité que de parvenir à assouvir ce peuple français lui-même...

Hé bien nous y sommes...!

Voici comment un homme, que nous savons maintenant “fabriqué” de toutes pièces, par les services secrets d’une puissance étrangère, auxquels il doit d’être parvenu à la plus haute responsabilité de notre pays, pour pouvoir engager la nation dans des dispositions tout à fait opposées à ses intérêts et à son indépendance, et qui, condamné par un bilan catastrophique, et enterré par les sondages, vient, par une manipulation criminelle dont le fait ne peut échapper qu’aux gogos, se faire passer pour le rempart contre des français rendus douteux par leur origines. Et ceci, après que fut savamment organisée une campagne mettant en cause, jusqu’aux règles alimentaires de la religion de ceux-ci.

Ainsi, cet homme dont les Français excédés, ne voulaient plus, risquent-ils désormais de le reconduire, au prix de la soumission définitive de notre nation aux puissances d’argents, et au lobby malfaisant, qui le missionnent, parce qu’il a su très habilement, avec un cynisme et une détermination diabolique, les attraper par les tripes et par les couilles...

Si ce plan aboutit, c’est alors que s’ouvrira l’heure d’une dictature de la pire catégorie, c’est à dire de celle dont les victimes, acclament leurs bourreaux...


Paris, le 22 mars 2012
Richard Pulvar

mercredi 21 mars 2012

L’ODIEUX MARCHANDAGE DE LA CONTRITION





Combien d’enfants sont morts, à Abidjan, à Tripoli, à Bagdad, et à Gaza ?

Plusieurs milliers nous le savons, mais leur mort ne pèse pas bien lourd sur la conscience déjà si gravement chargée de ceux qui en sont la cause, et qui aujourd’hui, sous les imprécations de ces autres qui revendiquent le statut de seules victimes légitimes au regard du ciel, s’exécutent avec servilité dans leur acte de contrition au nom de toute la nation, et dans un battage médiatique de la plus totale obscénité.

Nous dira-t-on qu’aux yeux du Père éternel, il est plus normal de mourir sous les bombes plutôt que sous les balles d’un tireur fou, surtout si on ne fait pas partie des “élus” ?

Une chose est certaine, c’est que ces morts par milliers sont bien moins rentables, d’un point de vue électoral, que ces autres, et tel est leur grand tort.


Paris, le 20 mars 2012
Richard Pulvar

lundi 19 mars 2012

APRES LE TEMPS DE L’INCONSEQUENCE ET DE L’IRRESPONSABILITE, VIENDRA FATALEMENT CELUI DES PLEURS




Jamais un désastre n’aura été aussi prévisible, et aussi totalement prévu, par tant de gens à la conscience alarmée, que celui qui nous est promis pour le courant de cette année, comme pour donner raison à la funeste prédiction des Mayas...

Oui c’est de la guerre dont qu’il s’agit, elle est là, à notre porte, pour des raisons que tout le monde comprend, c’est à dire le marasme total dans lequel se trouvent si profondément plongées nos sociétés, que pas un responsable politique n’est en mesure de le conjurer, et dont nous savons tous que la seule façon pour en sortir, qui fut utilisée jusqu’ici en de pareilles situations, fut de donner du grain à moudre aux marchands de canons.

C’est bien l’opération vers laquelle certains s’orientent, en tentant d’en minimiser le risque, c’est à dire en tentant illusoirement, d’arracher une neutralité impossible aux Russes et aux Chinois, afin de pouvoir se livrer à leurs aventures irresponsables et ignobles, contre des peuples sacrifiés pour cette circonstance, et éviter ainsi que leur propre peuple ne manifeste sa vindicte contre eux, puisqu’ils sont les tenants d’un système qui aura fait sa ruine...

Cependant, nos concitoyens ne veulent semble-t-il rien savoir de cette terrifiante et implacable orientation des choses, et, s’étant rendus eux-mêmes impuissants à opérer sur le cours de celles-ci, par leur irresponsabilité d’électeurs, reconduisant toujours les mêmes personnages aux responsabilités de la nation, ou à celles de leur parti, au nom de la solidarité envers leur clan, ils continuent de s’adonner tranquillement à leur activités habituelles, comme pour se dire que c’est déjà autant de “vécu” de pris, et qu’on ne leur prendra pas...

Cependant, en plus de manquer de dignité, de raison, et de responsabilité envers les nouvelles générations, pour ne par leur abandonner un monde invivable, cette attitude ne leur évitera évidemment pas le pire.

A part quelques revanchards inconsolables de la perte de l’Alsace-Lorraine, personne ne voulait de la guerre de 1914, pas même les Allemands. Cependant, tout le monde la sentait probable, et chacun n’avait fait que se préparer à la faire, en maquant de tout mettre ne œuvre pour l’éviter à tout prix, mis à part le malheureux Jaurès, qui le paiera de sa vie...

L’histoire se répéterait-elle ?

Nous constatons tous l’impasse dans laquelle nous ont plongés les puissances d’argent, et il est clair qu’elles seront les premières perdantes de l’effondrement qui depuis longtemps, est annoncé, selon la logique même des choses, et par tous les spécialistes, de leur système. Et nous voyons bien toutes les manœuvres qui sont orchestrées par elles, pour nous entrainer dans la guerre qui serait pour elles, non seulement le moyen de se sauver, mais de plus, celui d’établir leur domination définitive sur les peuples.

Voici pourquoi nous n’échapperons pas à l’alternative terrifiante :

“La révolution, ou la guerre”.

Dans ces conditions, et en ne se faisant pas d’illusion quant à la capacité du nouvel élu pour trouver des astuces sociales, économiques ou budgétaires, pour nous tirer d’affaire aussi facilement, tant les chiffres du désastre sont astronomiques, il nous faut préférer la révolution, que nous n’éviterons de voir violente, que si nous l’anticipons, pour nous en prendre à ceux qui sont la cause de notre malheur, plutôt que la guerre, pour nous en prendre à des gens qui ne nous ont rien fait, et qui sont eux-aussi, les victimes des autres...


Paris, le 19 mars 2012
Richard Pulvar

CETTE CAMPAGNE ELECTORALE DE “FAUSSAIRES”, SOUTENUS PAR LEURS “IDOLATRES”, SANS CONSCIENCE ET SANS DIGNITE




Quatre mille soldats français en Afghanistan...! Pourquoi, et qu’est-ce qu’ils y font ?

Il est évident qu’aucun des braves citoyens électeurs de ce pays ne saurait répondre à cette question, mais il est encore plus certain que ces citoyens s’en moquent éperdument.

Il est vrai que depuis que nous disposons d’une armée de métier, et que tout un chacun ne se sent plus menacé comme c’était le cas auparavant, dans sa propre vie où dans celle de ses proches, par les engagements aventureux de quelques responsables politiques mal inspirés, et le fait que ceux qui ont “signé”, l’on fait en toute connaissance de cause et en ont accepté les dangers, permettent à l’honnête citoyen électeur, de ne pas se sentir en charge de ces questions.

Ainsi, tous ces “idolâtres” qui bénéficient du fait que l’obtention de la carte d’électeur ne soit pas soumise à un test de cohérence intellectuelle, et qui se précipitent au devant d’estrades où leurs champions s’en viennent déblatérer les inepties dont leurs ouailles étaient déjà convaincues, avant même de les avoir jamais entendues, ne sont en rien préoccupés de considérer si les vies de nos soldats méritent d’être sacrifiées aux lubies d’un polichinelle devenu, par cette inconséquence même des citoyens de ce pays, “chef des armées”, et encore moins de savoir ce qui se trouve accompli au nom de notre république, sur ces théâtres lointains.

Que font donc nos soldats là-bas, et que nous ont fait les Afghans pour que nous soyons en guerre contre eux ?

Combien ont-ils tué de gens, qui ont-ils tué, et qu’avions nous à reprocher précisément à ceux qui ont été tués, que savions-nous de ce qu’ils étaient...?

Il est remarquable que pour ces électeurs, si tranquillement monstrueux, dans leur indifférence totale de la mort des autres, dès lors qu’elle se produit bien loin de chez-eux, sans qu’ils s’en trouvent par cela mis en danger, ces événements ne sont pas d’une importance qui justifierait que l’on vienne casser l’ambiance de la joyeuse fête électorale, avec son flon flon, sa musique, ses pom pom girls, et ses discours de promesses, de gâteries pour ceux du clan, et de beignes pour ceux du clan d’en face.

Et ceci, peu importe que nous soyons collectivement responsables devant l’histoire et la conscience des hommes, d’exactions, d’atteintes à la dignité des hommes, et de massacres, opérés par nos forces armées, parce que celles-ci sont mises dans des situations qui entrainent fatalement ce genre de désastres, c’est à dire face à des patriotes résolus, qui ne peuvent admettre que les forces armées d’un pays distant de plusieurs milliers de kilomètres, et auquel ils n’ont strictement rien fait, s’en viennent semer la mort chez-eux.

Ceci, alors même que les citoyens de la nation belliciste qui leur fait la guerre, vassalisée qu’elle se trouve à une autre nation où les responsables politiques se croient fondés à proclamer le jugement dernier, et de dire les bons et les mauvais, ne sauraient même pas dire, pourquoi leur armée se trouve là, et se moquent totalement de savoir ce qu’elle y fait.

Plus vil et détestable que cela, il n’est pas possible de le faire, et tel est pourtant bien l’état de tous ces citoyens électeurs, qui s’apprêtent à choisir entre l’homme responsable de ce malheur, et celui qui par sa totale lâcheté, l’a laissé faire.

Paris, le 18 mars 20
Richard Pulvar

jeudi 15 mars 2012

NAUFRAGES PAR LA MALEDICTION COLONIALISTE, CETTE NEGATION DE L’HUMAIN




Notre combat, à nous autres que tant d’injustices, de douleurs, et de désolations subies sans aucune justification, par bon nombre de ceux de notre espèce, sur tous les continents, interpellent, est celui toujours le même, mené sans relâche au cours des temps, par tous ceux, illustres ou inconnus, dont nous nous faisons les héritiers, depuis l’aube de notre humanité. Car il s’agit justement en ce combat, de celui mené au nom de “l’Homme”.

Comprenons tout de suite qu’il ne s’agit pas là en cette appellation avec un grand “H”, simplement de “l’humain”, tel que nous l’entendons habituellement. Car celui-ci n’est qu’une des réalisations occasionnelles sur la surface de cette Terre, d’un principe qui lui aura donné naissance, et que par identification avec ce dernier, nous appelons “l’homme”. Ce dont il s’agit ici, c’est de cette force de détermination “métaphysique” qui, induite dans ce qui n’était jusqu’alors qu’un animal, en a fait selon cette vocation, un heureux dépassement de celui-ci.

Ainsi, et quoi qu’en diront certains pour justifier le darwinisme social par lequel ils s’adonnent à la prédation contre leur propre espèce, nous ne sommes plus des animaux, et ces comportements de domination, ne peuvent trouver aucune justification au nom de l’Homme. Car, ce que nous concevons comme étant notre “humanité”, tant selon la valeur “nominale” de ce terme concernant notre collectivité, que selon sa valeur “adjective” décrivant une qualité de l’individu, impliquée par l’action sur lui de cette collectivité, consiste justement en une ferme et définitive contradiction, de notre “animalité” d’origine.

Nous ne sommes plus des animaux, et nous ne devons avoir en aucune circonstance les comportements de la “bête”, parce que par cette exceptionnelle disposition de l’Homme, nous sommes au cours des temps, devenus enfin des “hommes”.

Notre combat consiste donc, à nous qui célébrons justement “l’humanisme”, parce que nous faisons le parti pris de l’homme contre la bête, à nous montrer extrêmement vigilants. Ceci, pour empêcher par la dénonciation de tous ces comportements indignes et inadmissibles au regard de l’Homme, que cet animal “humanisé”, et devenu “bipède” par cela même, sous l’exercice d’un “tropisme” le déterminant à un au-delà de lui, et induisant en lui un sens de la “normalité”, qui n’est en rien la préoccupation de l’animal, ne se laisse aller à ne redevenir tristement, qu’une bête parmi d’autres bêtes, ne se connaissant de loi, que celle de la jungle.

Il se trouve malheureusement que nos clameurs indignées, ont depuis des années, été étouffées par le vacarme assourdissant d’une propagande médiatique, totalement mensongère, orchestrée par un lobby malfaisant, afin de la satisfaction des intérêts et des plus bas instincts, d’une caste de prédateurs, fiers de l’être, et se réclamant d’une essence supérieure au reste des mortels.

Pourtant, la métaphysique qui avait réalisé l’humain d’un animal, avait induit en lui des scrupules “d’obligation”, entre autres, de justice, d’égalité, de partage, de solidarité et de fraternité, et des scrupules “d’interdiction”, entre autres, de l’injustice, du vol, du mensonge, de l’exploitation, de la violence, et du meurtre. Il s’agit là d’autant de préoccupations, dont on comprend que les animaux bien sûr, mais normalement seulement ceux-là, n’en ont cure.

Or, les événements dramatiques et d’une effroyable cruauté, qu’auront été les deux guerres criminelles menées contre la Côte d’Ivoire et la Libye, et dont une opinion publique, enivrée qu’elle le demeure jusqu’ici, des mensonges et des prétextes dont elle fut abreuvée par une classe politico-médiatique de faussaires, ne mesure pas encore qu’ils constituent pour notre nation, une honte indélébile qui s’inscrit dans la continuité des autres guerres coloniales, ont été l’occasion de la négation obscène et arrogante, de toutes ces “obligations morales”, qui nous fondent en tant qu’humains.

Disons tout de suite que la prétention d’autorité sur les autres, quel que soit le prétexte fatalement fallacieux, selon lequel elle se réclame d’une nécessité afin de leur bien, constitue une atteinte à l’homme, dans son principe fondamental. Car, contrairement à ce que prétendent avec une stupidité bornée, ces gens de l’extrême droite, il existe une antinomie fondamentale entre la notion de “supériorité”, et celle “d’humanité”.

Ainsi, prétendre le fait d’une race d’hommes “supérieure” aux autres, constitue une imbécilité du même genre que de dire, comme le faisait pour faire rire le regretté Coluche, qu’il en existerait de “plus égaux” que les autres.

Si dans ce dernier cas, le rapprochement entre les notions de supériorité et d’égalité, relève d’évidence du non sens, c’est bel et bien le même non sens, qui conduit à rapprocher l’idée de maitrise et de sage retenue de notre “animalité”, qu’exprime la qualité “d’humanité”, dont l’expression fondamentale est “l’humilité”, les deux termes ayant la même racine sémantique, avec la notion de supériorité.

Si donc certains se réclament ainsi d’une supériorité par rapport à d’autres, ce n’est certainement pas de celle de leur humanité dont il s’agit, puisque cette prétention elle-même, s’inscrit justement en contradiction de l’humilité que nous impose cette humanité. Il ne peut donc être question selon cette proclamation, que d’une supériorité de leur animalité.

La notion de supériorité, et à travers elle, de domination, est logique de la “prédation”, et constitue donc une qualité de la bête. Partant de là, libre à ces gens de se prétendre des bêtes d’une férocité supérieure aux autres, et il est clair que c’est bien par des manifestions de cette bête, qu’ils se dépêchent de faire montre, avec brutalité et cruauté, de leur supériorité.

Mais, qu’ils ne viennent surtout pas invoquer quelque qualité supérieure d’hommes, pour ainsi justifier leur prétention sur les autres, parce que tout ceci ne signifie rien, et parce que dans tous les cas, la volonté de dominer, et d’imposer sa pensée, ses options sociales, et ses us et coutumes, aux autres, ne peut être que la manifestation d’une négation de l’humain. Ceci, dans le sens qu’a si bien signifié le député Letchimy, en disant qu’il s’agissait en cette prétention de supériorité, d’une “négation de la richesse de l’expérience humaine”.

Ainsi, se croire désigné par le ciel, pour porter la “démocratie” aux autres, à coups de canons et de bombardements, sans même se soucier de ce qu’il n’en ont fait aucune demande, et avant même de vérifier tout ce que cette appellation peut avoir de cynique et d’outrancière, quant à la réalité de ce qui se cache derrière elle, constitue bien une expression de la bête. Il s’agit d’une malpropreté qui s’inscrit dans la même lignée que les prétentions précédentes, celles d’apporter la vraie foi, ou la civilisation, et qui furent elles aussi les prétextes aux pires exactions colonialistes.

Tout notre problème maintenant, c’est que c’est bel et bien cette prétention, archaïque en regard de l’aventure humaine, de supériorité, dont la civilisation occidentale se défend d’en être encore pétrie, après l’avoir crânement revendiquée des siècles durant, qui se trouve à l’origine de cette conviction partagée par les racistes, ceux de droite bien sûr, mais également par les plus dangereux et les plus nocifs d’entre eux, c’est à dire ceux de la gauche bien pensante qui prétend ne pas l’être, d’avoir pour mission salvatrice d’intervenir chez les autres.

Il est facile de comprendre que ce qu’est la “droite” en politique, n’est finalement que l’expression de la bête qui, malgré l’exigence culturelle à laquelle celui-ci se trouve soumis, demeure encore tapie en l’humain, et tend à conditionner son comportement, dès lors qu’un très ferme rappel à nos obligations morales, et leurs implications sociales, manque d’être fait.

Il n’y a donc aucune surprise dans le comportement de ceux qui, par leur appartenance politique, se revendiquent ouvertement de ce libre cours laissé à l’expression des instincts les plus primaires, et parfois les plus bas, et qui s’adonnent librement sous une pluralité d’aspects, à la “prédation” sur leurs semblables, et même sur leur propres concitoyens.

Ces gens ont donc décidé, par le détournement d’une série de résolutions onusiennes, qui n’étaient que les prétextes qu’ils s’étaient eux-mêmes procurés, à la faveur d’un pression facile auprès des autres membres du conseil de sécurité, rendus complices en la circonstance, certains désirant tirer profit eux-aussi de l’opération, de mettre toute la puissance militaire de la nation, normalement vouée à sa défense, aux service de leurs opérations crapuleuses.

C’est ainsi qu’ils s’en sont venus par la manipulation d’inévitables traitres à leur nation, qu’ils ont installés au pouvoir, après avoir capturé ou carrément assassiné, les dirigeants de ces nations, et massacré un grand nombre de civils dont il ne se sont même pas préoccupé de savoir quel pouvait être leur engagement, prendre possession sans même s’en cacher, avec la plus totale obscénité, des ressources naturelles de ces pays. Ceci, au bout de campagnes guerrières d’une sauvagerie inouïe, pour vaincre la vaillante résistance de généreux patriotes, tout en prétextant n’être venus là, d’au-delà des mers, que pour défendre la veuve et l’orphelin, et établir en ces lieux, la démocratie.

Que tout ce qu’il peut y avoir de plus vil dans la nature humaine, ait été mis en œuvre afin de la satisfaction de leur narcissisme maladif, de leur ventre insatiable, et pour masquer, en détournant le regard de l’opinion, la faillite totale de la politique qu’ils ont mené, par ces gens de la droite, n’a rien de surprenant, puisqu’il s’agit justement d’une droite assumée, dans sa prétention de supériorité et de domination, et que nous avons bien-sûr quant à nous, mission de combattre avec la dernière énergie.

Non, tout notre drame dans cette affaire, c’est qu’alors que nous faisons front, nous nous trouvons trahis sur nos arrières, par de pseudo-progressistes faussaires et lâches, qui pour satisfaire leur soif d’un pouvoir auquel ils comprenaient ne plus pouvoir accéder autrement, n’ont cessé de dénigrer et de cracher sur tous les idéaux de progrès célébrés jusqu’alors. Ceci, au nom d’un réalisme politique, qui n’est en fait que la voie honteuse du renoncement, pour ces tristes “carriéristes” de la politique, dont la société civile n’aurait que faire, compte tenu le leur manifeste insuffisance.

N’ayant rien d’innovant à proposer pour justifier leur ambition d’accéder malgré tout aux plus hautes responsabilités, ces gens ont donc pris l’option de se constituer une clientèle, en reprenant à leur compte tout à la fois, la “vindicte” de l’opinion, telle qu’elle se trouve dirigée contre les actuels gouvernants, compte tenu des grandes difficultés que traverse le pays, et celle que ces gouvernants pour leur défausse, sont parvenus à orienter vers d’autres, principalement les immigrés, les institutions européennes, et certains dirigeants étrangers, dont le crime est de refuser de se soumettre.

On pourrait presque en rire, si les conséquences de cette attitude n’étaient pas aussi catastrophiques.

Sur le plan intérieur, toute la capacité critique et conceptuelle, qui traditionnellement, fut logiquement celle de la “gauche”, des années durant, selon ses exigences humanistes, en est désormais réduite à ces hordes “d’idolâtres” hébétés qui, afin de remplacer “sa petitesse”, l’ignoble grossièreté parvenue par la combine politico-médiatique, à s’emparer du “palais”, parviennent à se convaincre que le triste individu issu du même sérail, et qui ne possède qu’un style différent de l’esbroufe, qu’on n’ose dire de gauche, constitue réellement le recours dont a besoin la nation, pour régler ses redoutables problèmes.

Mais, c’est surtout sur le plan de la politique extérieure, que nous atteignons les profondeurs abyssales de l’ignominie.

Pour quiconque a un tant soit peu suivi cette affaire, et nous sommes en droit d’exiger d’un candidat à la présidence de notre république, qu’il s’en soit un peu inquiété, il est clair que les événements tout à fait prévisibles de ce point de vue, de Côte d’Ivoire, avec ce dénouement tragique et inadmissible qu’à constitué l’intervention de la puissance colonialiste, dans les affaires intérieures d’un nation souveraine, ne sont que l’aboutissement d’une politique constante et obsédée, inscrite dans une tradition néocolonialiste dite “Françafrique”, qui fut menée plus de dix années durant en ce pays. Ceci, afin d’imposer comme dirigeants au peuple Ivoirien, des traitres à leur nation, pour d’abord satisfaire les intérêts de la puissance coloniale, et ensuite pour priver la Chine, dont la grande montée en puissance inquiète, d’un approvisionnement énergétique, puisque tel est son talon d’Achille.

C’est ainsi qu’après avoir monté une combine électorale, avec le vieux chef historique, pour s’assurer d’un successeur à ses ordres, la puissance coloniale s’est vue contrariée dans son projet, par le coup d’état inattendu d’un militaire retord. La pagaille qui s’en est suivie, entrainant le discrédit de ceux qui en furent la cause, à constitué la faveur de l’élection surprise, de l’opposant historique au vieux chef, ancien membre du parti socialiste, que ce dernier n’hésitera pas une seconde, à trahir, selon un travers qui semble lui être génétique.

Dès lors, pendant plus de dix ans, les colonialistes vont tout tenter, pour renverser celui qui aura été le premier, et qui demeure à ce jour, le seul président démocratiquement élu, de la Côte d’Ivoire.

Après avoir monté contre lui un coup d’état, avorté grâce à la vigilance des patriotes, c’est alors que les malpropres colonialistes ont fomenté une rébellion dans le nord du pays, en infiltrant des guerriers sans foi ni loi, depuis un pays frontalier.

Partant de là, tenus par des accords de défense qui prévoient leur intervention en cas d’attaque du pays, et tel était le cas, ils ont bien envoyé leur forces, mais loin de combattre les envahisseurs, ils ont proclamé celles-ci “forces d’interposition”, et ont procédé ainsi à une partition de fait du pays, en exploitant sa division ethnique, et en espérant par cela contraindre le président à signer au nom de la réconciliation, des accords avec des factieux soutenus par les envahisseurs, qui le priveraient de l’exercice effectif du pouvoir.

Cependant, la résistance du président fut telle, que leur seule issue fut l’intervention directe et brutale, totalement illégale, et cependant, justifiée et encouragée par les cadres du parti français de toutes les trahisons...

N’importe qui ayant compulsé les résultats publiés par une prétendue “commission électorale indépendante”, d’une élection censée avoir été gagnée par le factieux, marionnette de la puissance coloniale et traître à son pays, remarque, puisque cela saute aux yeux, avec toute une série de scores dépassant les 98% de voix en faveur de ce factieux, à quel point la fraude fut massive dans le nord du pays, échappant à tout contrôle gouvernemental.

Or, croyez-vous que les irresponsables du parti de toutes les trahisons, se sont offert ne serait-ce que quelques minutes pour constater ces irrégularités que les faussaires quant à eux, ne se sont même pas donné plus de peine, pour davantage les masquer ?

Non, ces gens avec une désinvolture du pire racisme qui soit, ont donné leur accord pour que l’on fasse donner le canon et les bombardiers, contre des gens dont ils se moquaient pas mal de savoir s’ils avaient tort ou raison, tout simplement parce qu’ils étaient désignés comme étant illégitimes, selon la propagande mise en œuvre par le lobby malfaisant, toujours le même, quant à toutes les guerres...

Il nous faut bien remarquer maintenant, que ces décisions d’engagements guerriers, qui sont de très loin les plus graves de toute la mandature, puisqu’elles vont entrainer la mort dans les deux guerres, de plusieurs dizaines de milliers de personnes, et c’est bel et bien de cela qu’il s’agit, de la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes, de la dévastation totale de deux nations, et d’un océan de douleur comme celle qui se lit sur les visages de cet homme et de cette vielle femme, dans leur cortège de réfugiés, ne font l’objet d’aucun débat, dans la campagne électorale qui doit décider du successeur de “l’ignoble”.

Quoi d’autre que leur profond racisme, selon la désertion totale chez eux des dernières traces d’humanité, et leur déchéance au niveau de la bête, qui peut expliquer que ces gens s’en sont allés à des milliers de kilomètres de chez eux, pour massacrer des hommes des femmes et des enfants, qu’ils ne connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, qui ne leur ont strictement rien fait, et que ces gens ne s’offrent pas même un instant, au cours d’un débat censé envisager les grandes questions de politique, intérieure comme étrangère, pour au moins, auraient-ils été sincèrement convaincus du bien fondé de leurs décision, en établir le bilan.

Rien de tout cela, des milliers de gens sont morts, et les massacreurs occidentaux ont tout simplement tourné la page. Ils ont d’autres chats à fouetter, comme de s’en aller en faire autant en Syrie et en Iran, étant bien entendu qu’ils seraient bien en peine de nous montrer la positivité “démocratique” des régimes “féodaux” qu’ils ont mis en place dans ces pays, sous ce prétexte...

Comprenons alors que la quête du pouvoir en elle même, en concurrence de laquelle se livrent les deux “animaux” qui se veulent sur le siège élyséen, constitue bel et bien, hors de tout message novateur qu’un homme sincère voudrait livrer aux siens, une manifestation de la bête, et toute la question est de savoir si nous allons accepter de taire notre humanisme, pour laisser le libre cours à ces deux brutes, racistes, et colonialistes ?

Certainement pas...!

Préparons-nous à la lutte, dès le soir de l’élection, car nous n’avons pas à offrir nos existences, ni celles de nos enfants, pour la satisfaction de l’égo, du ventre, et du bas ventre de ces nuisibles...


Paris, le 15 mars 2012
Richard Pulvar

lundi 5 mars 2012

LE RETOUR DE WOTAN, LE DIEU SECRET DE L’OCCIDENT


Il est clair maintenant pour nous tous, que si “l’ombrageux” du palais dans le rôle du “clown blanc“, et “l’hébété” de la gauche dans celui de “l’auguste”, se donnent la réplique, c’est que leur opposition n’est que de la mise en scène, c’est bel et bien “pour de rire”, car ils sont dans leurs jeux, le premier sévissant et le second promettant, indissociables l’un de l’autre. La mise en scène est ainsi faite pour pouvoir nous amuser jusqu’au soir de l’élection, qui verra par la récompense de l’un de ces deux acteurs, alors placé sous les ors de la république, surtout la victoire des auteurs du scénario.

Car en réalité, ces deux hommes sont parfaitement interchangeables, tout d’abord par l’insuffisance et l’inconséquence qu’ils manifestent l’un et l’autre à un niveau qui les situent hors de toute concurrence possible. Parce qu’ensuite, ils sont les tenants d’un même système, celui de “marché”, dont tous les hommes réfléchis ont compris depuis longtemps, qu’il n’était plus adapté aux nécessités économique, ni aux réalités sociologiques de notre époque. Mais surtout, parce qu’il s’agit de deux adeptes convaincus et fervents pratiquants, du “wotanisme”, la religion effective, mais secrètement sous-jacente, de “l’occident”, et malheureusement, dans son expression négative.

Par leur victoire sur l’Allemagne nazie en 1945, et la fondation de l’organisation des Nations Unies cette même année, les occidentaux ont cru un moment s’être enfin débarrassés d’une destination à la brutalité, à laquelle les condamne depuis des siècles, leur dieu tutélaire. Mais c’était sans compter sur la ruse de celui-ci, et il est remarquable en effet, que l’illustre assemblée pensée dans le but de parvenir à un règlement pacifique des conflits, n’est parvenue justement jusqu’à ce jour, et depuis plus de soixante cinq ans, qu’à organiser des “conflits”.

Du fond de son Walhalla où il siège parmi les plus valeureux des guerriers, ceux qui, depuis les champs de bataille, y furent conduits par les Valkyries, et en attendant qu’ils se livrent enfin à l’ultime bataille, Wotan s’amuse certainement de toutes ces vaines tentatives, sachant très bien que la meute des loups ne perdra jamais le goût du sang, et que tôt ou tard, ceux-ci y reviendront. Et malheureusement, c’est bien ce que nous constatons.

Car bien sûr, les occidentaux n’ont jamais perdu leur goût irrépressible de la “guerre”, cet exercice qui demeure pour eux, l’objet d’une secrète vénération, qu’ils n’osent s’avouer à eux-mêmes, mais qui est bien celui par lequel se furent acquis chez eux, les titres de noblesse. De fait, de l’Indochine en 1945, à l’Afghanistan en 2012, nous serions bien en peine de trouver une seule année, où au-moins une puissance occidentale, et particulièrement, la France et les Etats-Unis d’Amérique, les deux nations historiquement les plus bellicistes que la Terre ait jamais portées, ne s’est pas trouvée en guerre, en un lieu quelconque de notre planète.

C’est ainsi qu’il en fut depuis l’Indochine, de la crise de Suez, de la guerre d’Algérie, des crises d’Aden, de Cuba, et de Saint Domingue, de la guerre du Viet nam, de celles des Malouines et du Liban, de l’intervention lamentable de Somalie, des intervention incessantes des Etats Unis dans les affaires des républiques d’Amérique centrale et du Sud, et jusqu’à l’invasion de l’ile antillaise de la Grenade, des quarante interventions militaires françaises, rien que cela, faites en Afrique depuis les indépendances, des guerres d’Irak, de Côte d’Ivoire, et de Libye. Et ce n’est pas tout, car il demeure alors celle d’Afghanistan, et celles pour lesquelles ils se préparent activement, contre la Syrie et contre l’Iran.

Il s’agit là notons le bien, de tout autant de théâtres situés à des milliers de kilomètres de chez eux, et pour lesquels ces occidentaux ne sauraient donc en aucune façon, invoquer la légitime défense. Il s’agit donc d’interventions faites sous les prétextes les plus fallacieux, pour masquer une raison profonde qui est leur soif de domination et leur goût de la prédation, tel qu’en ce pays de France qui compte à lui tout seul, un nombre de chasseurs équivalent à la moitié de celui de tout le reste de l’Europe réunie. Ces agressions se font donc faites, contre autant de peuples qui ne leur avaient strictement rien fait, mais contre lesquels ils ne furent pas en peine de s’inventer toutes sortes de prétextes, tels qu’un devoir de protection des civils, pour s’en aller les massacrer par milliers...

C’est d’ailleurs le spectacle lamentable de ce déchainement de brutalité imbécile, au prétexte de règlement de l’affaire libyenne, qui fera dire à la présidente de la république d’Argentine, Mme Cristina Kirchner, ne se reconnaissant pas dans ces mœurs occidentales : “je suis fière d’être sud-américaine”.

Cependant, jusqu’à il y a quelques années, cette perversité criminelle trouvait contre elle des opposants, au sein même des populations occidentales. Ceux-ci rappelaient alors la totale indignité et criminalité de ce bellicisme, et par le fait, ils en limitaient les occasions.

Mais il n’est plus rien de tout cela. Car, par delà les bellicistes d’intérêt, racistes et colonialistes patentés, ce sont également de prétendus humanistes de gauche qui, la cervelle pleine de ce racisme crasseux qui consiste à se croire en êtres supérieurs, nommés par le ciel, pour apporter les lumières de la démocratie à des races qui autrement, seraient incapables de leur salut par elles-mêmes, se sont donné celle-ci comme prétexte, pour pouvoir s’adonner en toute bonne conscience, à leur vice de domination. Ceci, après que furent utilisés pareillement des siècles durant, les prétextes à la prétention généreuse, d’évangélisation, et de civilisation, pour justifier les infamies esclavagistes et colonialistes.

Ainsi, Wotan qui n’a jamais réellement cessé d’exercer, apparait-il désormais à visage découvert, par la prétention occidentale de porter la lumière au monde, ce qui notons le bien, constitue le sens fondamental de “Luci-fer” ( lux, lucis, pour la lumière, et ferre, pour porter ).

Comprenons ici, que le but de cette critique n’est pas de culpabiliser ni d’accabler nos compatriotes, car dans certains de ses aspects, le wotanisme qui est logique de ce qu’ils sont, et auquel ils ne pourraient se dérober, sans s’envisager eux-mêmes différemment, ne constitue pas nécessairement une calamité. Ce qui pose problème, c’est sa forme actuellement retenue, c’est à dire le “bellicisme”, qu’il conviendrait de désigner comme étant sa malédiction.

C’est d’ailleurs ainsi que nous comprenons habituellement ce qu’est le “wotanisme”, tristement illustré qu’il fut souvent, au cours de cérémonies basées sur une exaltation des sens, par lesquelles dans une quête de puissance obsédée, et proclamant la supériorité nominale de leur race, des célébrants du pangermanisme, s’envisageaient en maîtres d’un “ordre nouveau”.

Car, ce qui sous-tend cette attitude, c’est une “force” de détermination des hommes, susceptible cependant de provoquer une expression positive, que bien sûr, nous n’identifions pas selon cette appellation de wotanisme si tristement connotée. Il s’agit de la formidable capacité opérationnelle qu’elle procure aux hommes qui y sont soumis, même si cette mise en “intention” leur est inconsciente. Le “travail” n’est en effet, qu’une heureuse “sublimation”, de la guerre, et de la chasse. Ceci, de sorte que relevant d’une même attraction, une grande capacité à exercer par le travail, peut se déduire d’une pareille capacité à faire la guerre.

Il faudrait alors choisir systématiquement, le travail, plutôt que la guerre, mais nous concernant, il faudrait pouvoir faire ce choix préférentiel, pour ne pas être condamné à l’autre. Mais malheureusement, comme nous pouvons le constater, ce sont précisément ces hommes qui vont infliger à la nation, plus d’un million de chômeurs supplémentaires, sur seulement cinq années, calamité accompagnée d’une faillite économique et financière totale, qui vont précisément engager celle-ci, dans une série de conflits extérieurs, tout en la préparant de la façon la plus totalement irresponsable, à des affrontements intérieurs...

Il est de fait que toutes les périodes de défaillance des responsabilités politiques, auront toujours été les occasions du réveil des plus bas instincts des citoyens abandonnés et révoltés, qui libèrent alors sans aucune retenue contre quelques victimes expiatoires, des horreurs criminelles inimaginables, issues des profondeurs insondables de leurs âmes.

Dans ces instants, il convient de rappeler fortement, que la seule véritable bataille qui vaut d’être menée, et qui constitue l’ultime bataille des guerriers de Wotan, c’est celle contre l’insuffisance et la pauvreté, et que la seule “mobilisation” qui pourrait nous valoir quelque faveur du ciel, c’est celle des forces vives de la nation, afin de ce projet. Saurons-nous nous en souvenir, lorsque sera venue l’heure prévisible, et prévue, des agacements insupportables ?

Ceci étant, vouloir canaliser les forces considérables de la malédiction wotanique, les réorienter positivement et les réhabiliter en vue de la bataille du développement et du progrès, nécessite déjà de comprendre de quoi elles procèdent, et de quoi il en retourne exactement, quant à cette affaire de “dieu tutélaire”. Ceci, d’autant que faire référence à un tel dieu, pour justifier la détermination comportementale d’une catégorie d’hommes, ne peut manquer de laisser perplexe, tous ceux qui ne sont pas accoutumés à une démarche aussi inhabituelle.

Cette question passionnante, parce qu’elle va traiter du “divin”, avec tout ce qu’un tel sujet peut soulever comme redoutables controverses, entre ceux qui envisagent le surnaturel, et ceux qui ne veulent rien en entendre dire, nécessitera comme vous pouvez facilement l’imaginer, de nombreux et très délicats développements, que je n’oserai vous proposer d’ingurgiter d’un seul trait.

Je vous propose donc, par une approche de ce en quoi consiste exactement le “divin”, détachée des sottises, des errances, et des outrances religieuses, d’établir une prochaine fois l’authenticité de ce Wotan, qui est bien comme vous le verrez, le dieux secret de l’occident.

Cependant, pour ne pas vous abandonner sans la moindre explication, et sans vous mettre quelque peu sur la voie, je vous propose d’engager ici en quelques lignes cette affaire, que nous développerons plus amplement plus tard.

Considérons alors le plus simplement du monde, qu’une “métaphysique” sous-tend forcément le fait de toute “collectivité” d’individus, en ce sens que par delà la singularité “physique”, et donc formelle, de ces individus, c’est forcément par des “liens” qui, dès lors, ne peuvent pas être physiques, d’où leur qualification de “méta-physique”, selon un préfixe grec signifiant “au delà”, que s’opère leur rassemblement en une collectivité.

Ce qui nous trompe dans cette affaire, c’est l’habitude que nous avons de réduire la notion de métaphysique, au seul domaine de “l’idée” immatérielle, qui n’en constitue qu’un aspect. Nous manquons alors d’envisager les implications paradoxalement physiques, de toute métaphysique, alors que celle-ci ne peut être précisément telle, que par sa “transcendance” d’une pluralité de réalités physiques, qu’ainsi elle met forcément en œuvre.

C’est ainsi qu’au cœur d’une science que nous nommons pourtant bien la “physique”, parce qu’elle met en œuvre des réalités formelles physiques, se trouve le concept de “force”, que nous manquons alors de comprendre dans son opposition avec celui de “forme”. Mais il s’agit bien en cette force, d’une donnée informelle immatérielle, ou si l’on préfère, “idéale”, autrement dit, d’une réalité non matérialisée selon la physique d’une forme, et qui constitue en ce sens une donnée fondamentalement “métaphysique”.

Ainsi, dans l’opposition entre la notion immatérielle de force, et celle matérielle de forme, opposition qui ne suppose par de tierce partie qui ne soit ni l’une, ni l’autre, au-delà de la physique des formes, s’exerce la métaphysique des forces, de sorte que hors de tout lien matériel, un ensemble de formes ne peut se trouver rassemblé, que par une métaphysique.

Ainsi, à toute collectivité correspond une métaphysique qui “transcende” comme telle, la singularité de chacun de ses membres.

Cette “collectivité” qui constitue un “au-delà” de la singularité formelle des individus, correspond en fait, et fort logiquement, à la véritable, et à la seule, “dimension supérieure” de l’humain, corrélative en ce sens, à l’idée de surnaturel. Cette supériorité de l’humain n’a donc strictement rien à voir avec toutes les fantasmagories d’individus aux qualités exceptionnelles, qui furent si longtemps, dans leur délire, la quête de certains exaltés, et au cœur de doctrines, dérivées de la pensée “nietzschéenne”, qui allaient constituer les occasions des pires cruautés, offensant notre humanité.

Disons donc qu’il n’est de dimension supérieure de l’homme, que par sa dimension collective par laquelle il atteint le “divin”, et c’est ce qui explique que selon la “liturgie”, ce divin ne peut-être tenté que par le “rassemblement”, selon le sens fondamental de “l’ecclésia”, c’est à dire, “l’église”.

Nous constaterons comment un grand nombre “d’errances conceptuelles”, découlant d’interprétations totalement erronées de la “grande Tradition ésotérique”, à partir de laquelle se sont établies les différentes religions, nous auront maintenus depuis des millénaires, dans un obscurantisme dont nous ne sommes pas encore sortis...

A bientôt donc pour la suite...

Paris, le 2 mars 2012
Richard Pulvar

QU'EST-CE QUE DIEU ?



“ Dieu, c’est la disposition des choses selon laquelle celles-ci existent”

Il ne peut pas y avoir “exi-stence”, compte tenu de l’implication “ablative” de ce terme ainsi que le signifie le préfixe “ex”, d’une chose par le fait d’elle-même. Car, cette existence d’une chose nécessite un “ex-ercice”, autrement dit une “force d’extraction”, d’autres choses sur elle, pour provoquer une “ex-pression” d’elle la signifiant à ces autres choses.

Ceci, étant bien entendu que rien ne nous autorise à proclamer l’existence d’une chose qui, même si elle se pouvait comme telle, demeurerait non exprimée, donc non signifiée à quelque autre, et dont justement nul ni personne ne pourrait à tout jamais la savoir exister.

Il ne peut donc y avoir existence d’une chose, que par celles qui en font le constat, par la compréhension en elles, d’une expression de cette chose, provoquée par leur “ob-servation” de celle-ci, c’est à dire littéralement, par un “asservissement” (servation) de ce qui constitue alors leur “objet” (ob), c’est à dire la chose considérée.

Disons finalement qu’il ne peut y avoir “existence”, que par la réciprocité d’un exercice des choses les unes sur les autres, celui-là même par lequel elles tendent à n’en plus faire “qu’une”, selon le sens fondamental de “uni-versus”, que nous connaissons sous l’appellation de “gravitation universelle”, et selon lequel, une expression de chacune se trouve comprise par les autres, “par” lesquelles et “pour” lesquelles, dès lors, cette chose “existe”.

Notons au passage que, contrairement à ce que proclame une théorie très à la mode, en aucune façon il n’a pu se produire un tout “début” de notre univers, puisque celui-ci aurait donc vu l’apparition isolée d’une toute première forme, qui comme telle, n’aurait justement pas pu avoir d’existence.

Quant à une apparition “simultanée” de deux premières formes, pour qu’elles puissent ainsi avoir existence, elle n’aurait pas été davantage possible, car il ne peut y avoir strictement simultanéité, que dans l’apparition des deux formes qui résultent du partage d’une autre, les ayant donc précédées.

C’est donc ce rapport obligé des choses, étant ce par quoi elles existent, qui constitue ce que nous concevons confusément comme étant “Dieu”, qui est donc bien ce par quoi il y a “existence”.

C’est parce que la procédure selon laquelle les choses existent, s’opère par leur “compréhension mutuelle”, que Dieu à été décrit comme étant un “Dieu d’amour”.

C’est en effet du plein cœur de l’Afrique que nous sont venus les “enseignements” d’origine, relayés ensuite par les anciens Egyptiens. Ces enseignements étaient alors le fait d’hommes dont “l’investigation” ne procédait pas par “analyse”, comme c’est principalement le cas pour les peuples européens, ce qui nécessite la création de termes savants pour désigner les éléments spécifiés selon cette analyse, et par là, de tout un langage scientifique spécialisé. Ces hommes procédaient quant à eux à leur investigation, par “analogie”, et utilisaient donc des termes courants, pour un compte rendu scientifique se faisant dès lors, par “métaphores”.

C’est parce que ceux qui ont rapporté jusqu’à nous les enseignements de la grande “Tradition”, peuples sectaires versés comme tels à l’analyse, n’ont pas compris qu’il s’agissait de métaphores, et qui prenant les termes au premier degré, ont donc manqué de constater qu’il s’agissait bien en ces enseignements, de comptes-rendus scientifiques, que nous nous retrouvons aujourd’hui avec tout ce flot d’incohérences, de sottises, et de non sens, produits d’exégèses aventureuses, et que bien malheureusement les différentes doctrines religieuses, continuent de tenir fermement pour être des “vérités révélées”.

Ainsi dans la bible nous est-il dit que Dieu à créé l’homme de “terre”, ce fut “Adam”, et qu’il lui prit ensuite une “côte”, pour en faire sa compagne “Eve”.

Jusqu’à aujourd’hui, il se trouve des gens assez fragiles intellectuellement, pour prendre tout cela à la lettre, ne soupçonnant pas qu’ils se trouvent face à un enseignement par métaphores, totalement scientifique et cohérent.

En fait, le terme “terre” désigne ici le phénomène gravitationnel, que les physiciens, soupçonnant sa nature ondulatoire, et sous l’appellation “d’onde gravitationnelle ”, tentent de mettre en évidence autrement que par le seul constat des choses qui tombent. Cet exercice est bien sûr celui par lequel une pluralité de “parties”, autrement disparate, se trouve rassemblée en la singularité d’un “tout”, qui constitue alors ce que nous nommons un “entier”.

Les anciens quant à eux, qui savaient bien que notre Terre s’était constituée selon cet exercice, se contentaient pour sa mise en évidence de constater que les objet lui tombaient dessus, et désignaient donc simplement par “terre”, ce phénomène, et c’est ainsi que tout entier, et tel était bien le cas de Adam, était dit “fait de terre”, autrement dit comme un entier “indivis”, ou si l’on préfère encore un “individu”.

Bien sûr, il ne s’agissait pas de décrire par cet individu, l’émergence tout d’un bloc d’un quelconque “premier homme”, car les anciens n’étaient pas si stupides, mais de décrire ce qui est “premier” à l’homme, c’est à dire son “principe”. Et il s’agit justement en celui-ci, du fait d’être constitué comme un entier, ce par quoi il appartient dès lors aux objets de notre univers entre lesquels se trouve établi un exercice permettant leur existence, autrement dit leur soumission au “temps”. Ceci parce que lors de la compréhension mutuelle entre deux choses, de leurs expressions, afin de leur existence, il se produit le passage de significations de l’une à l’autre de leurs “formes”, qui provoque précisément une “transformation” de celles-ci, laquelle constitue la marque même du temps, auquel elle se trouvent ainsi soumises.

C’est pourquoi cet individu était dit “Adam”, de son vrai nom “ad-amon”, construit à partir de la désignation égyptienne de “l’unique”, c’est à dire, “Amon”, et qui avec le préfixe de destination “ad”, désignait finalement “ce qui conduit à l’unique”, que nous pouvons dire, “ce qui conduit à ne faire qu’un”. Dans une acception spatiale de cette expression, il s’agit de la “gravitation universelle”, et dans son acception temporelle, puisque tout dans notre univers possède une résolution “spatio-temporelle”, il s’agit du “temps”, tout simplement.

Le scribe nous signifiait ainsi que nous autres les humains, étions les “fils du temps”, que nous en procédions, ce qui est assez facile d’admettre, mais que réciproquement nous y participions, ce qui est beaucoup plus problématique.

Ceci, parce que nous possédions une “subjectivité”, autrement dit une “pensée”, qui participe de notre être. Pour signifier cette participation à nous, le scribe écrivit que Dieu l’a réalisée d’un “coté”, autrement dit d’un “aspect”, d’Adam, et certainement pas d’une “côte”, comme cela continue de se dire stupidement, les côtes étant désignées ainsi, parce que ce sont des os qui sont visibles sur le coté de l’individu.

Il la nomma “Eve”, pour signifier la “vie”, et d’une façon plus technique, “l’être” tel que selon l’inscription dans le temps, donc dans Adam, de celui ci, “il advient” et “il devient”, autrement dit “il se passe”, par cette pensée, et en fit la compagne d’Adam pour indiquer que c’est selon elle qu’il possède vie.

Ce rapport de la pensée avec le temps, tient au fait quelle se trouve alimentée par la circulation par nous, c’est à dire par le “moyen” des éléments formels de notre subjectivité, des différentes significations que nous percevons de notre univers. Ainsi, même si une pensée semble pouvoir se développer en nous de façon strictement autonome, par “réflexion”, c’est à dire par la mise en œuvre selon le principe d’un dialogue avec nous-mêmes, d’éléments consignés en notre mémoire, ces éléments ne s’y trouvaient pas à l’origine et ont donc bien nécessités d’être acquis d’une façon ou d’une autre, de notre univers.

Or, le traitement par ce “moyen” (media), que constituent les éléments formels de notre subjectivité, correspond par définition à une “médiation” de ces significations, celles par lesquelles s’opèrent les transformations qui manifestent le temps. Et c’est précisément ce qui fait que cette opération “prend du temps”, puisque étant “médiatique”, elle ne peut justement pas être “im-médiate”.

Le scribe nous faisait comprendre ainsi, que par notre pensée (Eve), nous participions au temps (Adam) qui anime notre être, et grâce auquel nous “sommes”, constat que reprendra quelque millénaires plus tard le grand Descartes en disant :

“ Je pense, donc je suis ”

Notons au passage, et c’est ce qui est tout à la fois merveilleux et subjuguant dans cette affaire, que ces métaphores selon une symbolique d’homme et une symbolique de femme, valent pour la réalité physique de l’homme et la femme, puisque cette dernière, caractérisée par la paire de chromosomes XX, ne se trouve bien constituée que d’un aspect, d’un coté, X, de l’homme caractérisé selon la pairs XY.

Tout ceci montre la grande valeur scientifique insoupçonnée de ces récits traditionnels, qui s’offrent en plus le luxe de posséder plusieurs niveaux de compréhension possibles.

Nous sommes là bien éloignés, des histoires habituelles qui alimentent les grenouilles de bénitier. Mais pour être parfaitement rigoureux dans cette affaire, je dois vous faire état du constat suivant, totalement inattendu pour ceux qui envisagent de mener une investigation sur ces sujets, dégagés des a priori religieux.

Ces messieurs du Vatican, et ceux là précisément, qui ne procèdent pas par démarche scientifique, mais par des exégèses à partir de textes sacrés, tiennent sur certains sujets délicats tels que l’avortement et la contraception, des discours qui sont parfaitement fondés, qui ne diffère en rien de ceux auquel conduit la démarche scientifique, et que curieusement, personne ne veut entendre au nom de la modernité et de la science.

Je ne sais pas comment ils y sont parvenus, mais c’est bel et bien eux qui sur ces sujets, ont raison, et malheureusement, ils sont incapables pour nous le faire accepter, d’en fournir par un discours structuré, des raisons logiques et satisfaisantes, pour notre entendement de citoyens responsables.

Ceci étant, par-delà l’incapacité qui fut celle des exégètes, de comprendre le langage métaphorique des anciens, c’est une “bévue” aux conséquences catastrophiques, qui va nous valoir jusqu’a aujourd’hui, toutes les errances dans lesquelles se trainent encore les religions dites “du livre”, c’est à dire judaïsme et christianisme, et l’islam qui en a naturellement hérité.

Cette erreur historique qui fait que l’idée de Dieu, telle que la plupart des croyants la conçoivent encore, demeure absolument ahurissante, pour ne pas dire totalement débile, s’est produite à cause de ceux qui furent pour nous, les derniers rapporteurs de la grande “Tradition”, à laquelle visiblement ils n’ont pas compris grand chose, c’est à dire les Hébreux.

Il s’est produit en effet, selon ce qui constitue le caractère de certaines cultures et de certaines langues telles que l’anglais, où le mot “of” signifie indistinctement, “de”, ou “des”, ou le mot “people”, désigne indistinctement, un particulier ou son groupe, où le mot “you”, s’utilise pour interpeler indistinctement un individu ou une pluralité d’individus, et ou la notation “J” se prononce comme la notation “DJ” une dramatique “confusion numérale”.

Celle-ci a conduit à confondre deux aspects diamétralement opposés de ce qui ne nous est pas perceptible, à savoir, le “multiple immanent”, noté “Dja”, tel que ce terme demeure encore utilisé dans certaines régions d’Afrique pour désigner à juste titre “Dieu”, et qui est ce par quoi il se produit “existence”, et “l’unique transcendant”, noté “Ja”, que des exégètes malheureux de la bible ont systématiquement décrit comme étant Dieu, alors qu’il s’agit en réalité de la notation du caractère “intentionnel” de “l’Amon”, c’est à dire de “l’unique”, qui est ce par quoi il se produit “insistance”, et qui est justement tout le contraire de Dieu.

Il est facile de comprendre toute la pagaille que cette funeste confusion millénaire, à pu provoquer quant à la compréhension de la grande Tradition, et c’est à elle que nous devons le concept ahurissant de “dieu unique”, qui constitue une ineptie du même ordre que de dire le “devant derrière”, le “haut bas”, ou le “dehors dedans”, puisqu’il s’agit de la juxtaposition de deux contraires, qu’il faudrait alors traduire par le “multiple unique”.

Cette erreur est certainement due à la signification de leur dualité, c’est à dire le nom composé “Dieu-Unique”, où le terme unique n’a pas ici un caractère adjectif pour qualifier Dieu, mais un caractère nominal, qui désigne dans cette contradiction, ce qui s’oppose à Dieu. Cette contradiction se trouve encore désignée autrement par “Ja-awa”, terme encore utilisé dans certaines régions d’Afrique. Dans celui-ci, “Ja” désigne la constance intentionnelle de l’Amon, et “Awa”, la circonstance existentielle de Dieu, ce rapport de la circonstance à la constance, n’étant rien d’autre que la résolution du temps, puisque ce qui change, et qui manifeste le temps, ne s’apprécie que par rapport à ce qui demeure, et qui manifeste également le temps.

En conséquence de cette confusion numérale, il s’est produit également l’identification de Dieu, qui est “pluralité”, ainsi que le comprenaient bien les anciens qui le nommaient Dieux, c’est à dire “elohim”, dont le singulier est “eloha”, à une “singularité”, et qui plus est, “personnifiée”. Celle-ci serait donc descriptible, puisque possédant alors des “particularités”, lesquelles par définition, ne peuvent pourtant constituer les caractères que de parties”, et certainement pas de Dieu qui pour nous, constitue la pluralité de “tout”, ni de l’Amon qui pour nous, constitue la singularité du “Tout”.

C’est selon la même outrance qu’on à prétendu à Dieu, des préférences, des désirs, et des volontés. Mais en réalité, si c’est bien selon le contradiction de Dieu par l’Amon, autrement dit de l’existentiel par l’intentionnel, que se trouvent établie la “volonté”, cette volonté ne peut avoir pour objet de satisfaire, ni Dieu, qui est “tout”, ni l’Amon qui est le “Tout”, et qui n’ont donc rien à se vouloir d’autre pour leur satisfaction.

Tout le coté criminel de certains religieux assoiffés de pouvoir et de domination sur les autres, c’est de prétendre que leurs exigences constituent la transmission aux hommes par leur personne, des volontés de Dieu. Foutaises !

Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, Dieu ne veut absolument rien, tout simplement parce qu’il possède déjà tout, et il ne peut avoir aucune préférence pour l’une ou l’autre de ses parties, puisque étant “tout”, celles-ci lui sont immanquables.

Il est temps de foutre la paix aux gens avec toutes ces histoires débiles ...!

C’est aux hommes et à eux seuls, qu’il appartient de trouver l’accord entre eux, par la plus large des concertations, selon la religiosité de l’Amon, et il est remarquable à ce sujet, que la “démocratie” constitue de loin, la forme la plus authentique des pratiques religieuses.

D’autre part, là ou cette confusion culmine dans l’incohérence c’est qu’elle fait de Dieu l’objet de la religion, alors que la religion n’a justement pas Dieu pour objet. La religion à pour objet l’Amon, l’unique, le “Tout” auquel nous sommes fatalement voués, et qui nous détermine à lui, afin de ne plus former “qu’un” en lui.

Ce dont Dieu constitue l’objet est tout à l’inverse de la religion, puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que du “sexe”, non pas de l’organe bien sûr, mais de la fonction, un peu comme nous parlons d’avoir la “main”, pour signifier notre maitrise des choses.

Nous ne comprendrons rien des raisons de la lutte furieuse et obsédée que les religieux et les croyants intégristes mènent contre le sexe, si nous manquons de remarquer que “sexe” et “religion” sont deux fonctions colinéaires, mais exerçant en sens opposés d’un même axe, celui de la résolution numérale de notre humanité, où la religion tendant vers l’unique, est ce par quoi notre humanité tend à ne faire “qu’un”, et que le sexe tendant vers le multiple, est ce par quoi notre humanité tend à faire “plusieurs”.

Dans cette compréhension des choses, le sexe constitue une “perversion” de la religion qui elle constitue une perversion du sexe.

Il est remarquable à ce sujet que la religion constitue souvent un refuge pour les insatisfaits du sexe, et que beaucoup parmi les délinquants sexuels, sont des gens très croyants, et à cause de cela, trop culpabilisés et contenus, et qui finissent par péter les plombs.

Il y a encore beaucoup à dire quant à cette question concernant Dieu, et la religion, au sujet de laquelle, vous pourrez trouver un autre texte parmi mes articles publiés ici. Mais tout cela prendrait des pages, alors je vous invite donc pour une prochaine fois...

Paris, le 4 septembre 2011

Richard Pulvar