mercredi 4 janvier 2012

QUAND AU SEXE, ET A LA RACE (1ere PARTIE)



A quoi cela sert-il qu’il y ait une pluralité de races humaines ?

Une pluralité de races est nécessaire à notre espèce humaine, parce que tout comme la singularité des individus qu’elle rassemble, la collectivité de ceux-ci constitue pareillement, un “être” elle aussi, transcendant ces individualités, mais dont le fait demeure généralement insoupçonné. Ceci, parce que ses individus n’ayant aucune possibilité d’existence hors d’elle, et ne se réalisant donc que comme autant de parties intégrantes d’elle, cette collectivité d’êtres indissociables, est constituée comme étant “une”, ce qui en fait bien un “être métaphysique”, mais selon une réalité qui par le fait, n’a pas pour nous d’évidence formelle directe.

Or, s’étant déjà réalisée comme une “espèce unique”, par des hybridations successives, à partir d’une pluralité d’espèces l’ayant précédée, et ceci, selon la procédure “biologique” de son “évolution”, celle qui concerne la “nature” de ses individus, et en attendant peut-être dans les temps futurs, sa rencontre avec quelques autres espèces extraterrestres, pour de nouvelles hybridations, c’est désormais selon la procédure “sociologique” de celle-ci, celle qui concerne alors sa “culture”, que se poursuit cette “évolution”, laquelle a peut-être finalement vocation, à permettre ces rencontres futures. Nous constaterons en effet, que ces deux aspects de l’évolution, biologique et sociologique, s’impliquent réciproquement par alternance.

Cependant, l’évolution “sociologique” de cet être métaphysique, ou si l’on préfère, de cette “personne morale”, impliquant tout à la fois, une modification des relations établies entre ses individus, et une modification de la relation établie entre la collectivité de ceux-ci, et leur environnement, lui impose de se “démunir” des données informelles, autrement dit des “informations”, selon lesquelles fut établie sa disposition désormais périmée, pour “acquérir” les données informelles de sa nouvelle disposition.

Puisque relevant de deux “déterminations” opposées, ces deux fonctions de l’espèce, devant être assurées afin de son évolution, c’est à dire la “rétrocession” des données périmées, qui furent acquises d’au-delà d’elle, et selon lesquelles s’est trouvée établie sa “disposition”, et “l’acquisition” de nouvelles données, afin de sa nouvelle disposition, ne peuvent bien-sûr pas l’être conjointement, par une seule et même catégorie d’individus, puisque celle-ci ne peut évidemment pas être déterminée, à une chose, et à son contraire.

C’est donc selon une “polarisation raciale” de l’espèce, entre un pôle “d’acquisition”, qu’on pourrait donc dire le “pôle +” de notre humanité, et un pôle de “rétrocession”, qu’on pourrait dire le “pôle –” de notre humanité, qu’il peut se produire une évolution sociologique de l’espèce. Mais ceci suppose bien-sûr, qu’en certains moments, et dans certaines conditions, il puisse se produire un “entretien”, entre les races représentant ces deux pôles de l’humanité, préalablement différenciées par “ségrégation”, selon un séjour particulier pour chaque groupe.

A quoi cela sert-il maintenant, qu’il y ait une dualité de sexes ?

C’est pour permettre qu’une pluralité “d’options particulières”, soit soumises à une procédure gravitationnelle de “choix”, lors de la constitution du “génome” de l’individu, afin d’une variation possible, et donc évolutive, selon ce choix, des caractères de ces individus. Ceci, étant entendu que s’il n’était cette dualité de partenaires de la reproduction “sexuée”, établissant un choix de caractères, les individus ne pourraient être reproduits qu’à l’identique, selon le principe du clonage.

Nous apercevons tout de suite que si la “différenciation sexuelle”, par laquelle s’opère la diversité des individus, possède une raison indépendamment de la “différenciation raciale”, c’est à dire qu’elle possède un objet, même entre individus d’une même race, il n’en est pas du tout de même pour la seconde, la différenciation raciale, qui ne servirait à rien, si le sexe ne permettait pas que se fasse un “entretien” entre les races, afin d’une évolution sociologique de notre espèce, impliquant par la suite comme nous le verrons, son évolution biologique.

Il apparait ainsi, qu’en alternance avec la “ségrégation”, qui est la première procédure de l’évolution sociologique de l’espèce unique, puisque c’est celle selon laquelle, comme nous le verrons dans la deuxième partie de ce document, s’opère cette différenciation raciale, le “métissage” qui quant à lui, constitue la seconde procédure de cette évolution sociologique, puisque c’est celle selon laquelle s’opère “l’entretien” entre les races, constitue en fait, la “fonction logique et suprême du sexe”.

Ceci pour dire qu’il n’y a rien de surprenant ni d’inconvenant, dans l’attirance sexuelle particulière qui existe entre personnes de races différentes, puisque dans une certaine période, telle que notre période actuelle, c’est justement ainsi que cela doit fonctionner.

Tout ceci signifie que c’est justement afin de cette “mixité raciale”, pour qu’après que l’acquisition se soit effectuée principalement par la race noire, celle d’ébène, race “chargée”, qui représente l’extrême “+” de notre humanité, et que la rétrocession après sélection, se soit effectuée principalement selon la race blanche nordique, race “allégée”, qui représente l’extrême “–” de notre humanité, elles puisent s’entretenir, pour qu’alors il puisse “se passer”, de l’une à l’autre, donc par l’espèce, que celle-ci s’est déclinée selon une pluralité de races.

Notons ici que l’évolution sociologique et finalement, “culturelle”, de notre humanité, nécessitant un “entretien” entre ses races, qui détermine ensuite son évolution biologique, l’idée selon laquelle l’une de ces races pourrait être plus “évoluée” que les autres, ne signifie absolument rien, puisque ce n’est précisément qu’à la faveur de cet entretien, qu’il peut se produire une évolution, et que la pluralité de ces races s’étant réalisée d’une espèce unique, donc disposant d’un même “génotype”, la différenciation raciale n’a pu s’opérer que selon des modification du “phénotype”, dont les implications sont directement “quantitatives”.

Il s’agit là en ces différences “quantitatives”, et non pas “qualitatives”, puisque que toutes les races possèdent bien de la mélanine dans la peau et de la kératine dans les cheveux, mais pas dans des quantités identiques, de ce en quoi consiste fondamentalement la “race”.

Ainsi, notre espèce s’est-elle déclinée en une pluralité de races, distribuées depuis la plus “racée” d’entre elles, ou si l’on préfère la plus “chargée”, aux caractères les plus accentués, qui est l’homme noir d’ébène, à la moins racée, ou si l’on préfère la plus “sauve”, aux caractères les moins accentués, qui est l’homme blanc nordique. Mais il ne s’est trouvée aucune occasion pour aucune de ces races, d’une modification du “génotype” de l’espèce, laquelle n’aurait pu se produire que par hybridation avec une autre espèce d’homme, pour que puisse se réaliser alors, non pas une race supérieure, puisque cela ne signifie rien entre races d’une même espèce, mais bel et bien une espèce différente d’homme, dont on aurait alors pu dire qu’elle est supérieure à l’espèce homo.

En fait, ces différences quantitatives faisant de la race une manifestation du phénotype, ont des implications “comportementales”, ce que peuvent confirmer de nombreux hommes blancs, qui prennent plaisir à se bronzer, donc à augmenter le taux de mélanine contenue dans leur peau, non seulement pour l’esthétique, mais également parce qu’ils en éprouvent un réel sentiment de mieux être, une certaine “euphorie”, due au fait qu’ils accèdent ainsi à un degré supérieur de “l’intensité” de leur être, puisque en cet état, “il se passe” davantage par eux.

En effet, la mélanine, pigment noir, est tout à la fois le plus “absorbant”, et le plus “émissif”. Ainsi, l’individu doté d’un fort taux de mélanine dans sa peau, est-il en mesure de recevoir par celle-ci, un niveau élevé de significations en provenance de son environnement, dont la modalité est généralement “électromagnétique”, comme le sont la lumière, la chaleur, et d’autres, et symétriquement d’en rétrocéder beaucoup par “ré-émission”, ce qui a pour effet qu’il se trouve traversé par un “flux” important de ces significations, lequel correspond alors, à une forme de “pensée” qui est non conceptuelle, mais qui comme telle, sous-tend son “être”, d’où le sentiment de “mieux être”.

Comprenons maintenant que cette implication comportementale de la pigmentation, possède une conséquence “sociologique”. En effet, cette “perméabilité” élevée des hommes à forte pigmentation, aux différentes significations de leur environnement, à pour effet qu’ils se trouvent mécaniquement très “liés” à celui-ci, et particulièrement à cet élément essentiel de cet environnement que constitue pour un individu, l’ensemble de ses “semblables”.

Il apparait ainsi que la pigmentation de la peau, constitue une disposition facilitant la “socialisation” des individus, avec deux implications fondamentales, un degré moindre de “l’individualité” des membres du groupe, ce qui nous le comprendrons, selon la circonstance, peut constituer un avantage ou un inconvénient, et une plus forte intégration de ce groupe, dans son environnement naturel.

Il est manifeste à ce sujet, que les races d’hommes dépigmentées de régions nordiques, ont toujours été préoccupées de parvenir à une maitrise maximale de leur environnement, alors que les races d’hommes pigmentées de la zone méridionale ont tout au contraire, toujours tenté de se fondre dans la plus totale “symbiose” avec leur environnement. Ainsi, plus de trois mille ans d’une histoire de l’Egypte ancienne, civilisation d’hommes pigmentés, auront été marqués par la soumission respectueuse de tout un peuple dans toute son entreprise, au rythme naturel “divinisé” de la crue du Nil, là où des peuples Européens à peau claire, n’auraient pas manqué tôt ou tard, de procéder à ce qui sera finalement fait à notre époque, c’est à dire un barrage sur ce fleuve, afin d’en maitriser enfin la crue. Les anciens Egyptiens, grands bâtisseurs s’il en fut, auraient parfaitement été à même de concevoir et de réaliser un tel ouvrage, mais un tel irrespect des dispositions naturelles aurait été inconcevable pour eux.

Notons également, qu’à “l’abstraction” de la réalité formelle des choses, selon laquelle s’est organisée la réflexion des peuples européens, dans leur volonté d’établir les principes qui régissent notre univers, c’est tout au contraire par le rapport de ceux-ci à des réalités formelles selon lesquelles ils devenaient particulièrement évidents, que les Egyptiens ont procédé, tel qu’il est possible de le constater avec leurs fameux “hiéroglyphes”.

Ainsi, par delà la controverse qu’alimentent encore quelques esprits chagrins, quant à savoir si les anciens Egyptiens étaient bien tels qu’ils se disaient eux-mêmes, des “nègres”, il apparait qu’il s’agissait en leur fait, d’une civilisation d’hommes forcément très pigmentés, parce qu’elle s’est établie en parfaite symbiose avec les éléments de son environnement, et dès lors, on peut bien classer ces hommes comme on veut, et même en faire si on le désire, comme n’ont d’ailleurs pas hésité à le faire certains, une race de “blancs tout noirs”.

Si une forte socialisation des individus, corrélative à leur forte pigmentation, présente bien sûr l’avantage de garantir leur cohésion, et de permettre la mise en œuvre d’importants moyens par leur société, comme ce fut le cas dans l’Egypte ancienne, elle confine fatalement, à une “globalisation totalitaire” des individus en une société où leur individualité importe peu, et à un grand “conservatisme” en celle-ci, puisque tout y est assez rapidement en ordre, dans une situation qui semble alors aux tenants de cet ordre, “indépassable”, ce qui n’est pas vrai.

Curieusement, il se trouve qu’en certaines circonstances, et jusqu’à un certain point, ce conservatisme peut paradoxalement participer au “progrès”. Car, à partir d’un nomadisme qui ignore logiquement toute forme de “consigne”, parce que bien sûr tout change tout le temps, avec le changement de villégiature, c’est bien un conservatisme, le fait de ne plus changer de lieu, qui va conduire à ces deux inventions fondamentales que sont l’agriculture et l’élevage, et qui va permettre la sédimentation sur la durée, de nombreux acquis par l’expérience, constituant un bagage scientifique qui, dans le cas de l’Egypte, deviendra considérable.

Cependant, il existe une fragilité du groupe fortement socialisé, qui réside précisément dans le manque d’autonomie corrélatif des individus. Car, s’il se produit un accident portant gravement atteinte à l’ordre social, leur grande perméabilité fait que ce dysfonctionnement du groupe, devient également celui des individus, ce qui les plonge dans une incohérence les rendant encore moins capables de rétablir cet ordre social qui s’était constitué sur la durée. Dès lors, ces individus ne peuvent qu’attendre, comme seule issue pour se sortir du désordre, la venue d’un “despote éclairé”, afin que celui-ci puisse coûte que coûte, rétablir “l’autorité”.

Telle est la situation qui prévaut actuellement en Afrique où, suite à une défaillance, antérieure à la pénétration européenne, mais qui a fatalement grandement facilité celle-ci, ce qui n’a bien sûr rien arrangé, ces sociétés totalement déstabilisées, demeurent jusqu’à présent, dans l’incapacité de se rétablir par manque d’autorité, et attendent confusément sans trop oser se l’avouer à elles-mêmes, discréditées qu’elles sont à leurs propres yeux, par la prétention de supériorité démocratique des nations occidentales qui exigent alors d’être prises en exemple, “l’empereur” salvateur qui viendra libérer le continent de sa torpeur.

Comprenons qu’il s’agit en “l’autorité”, telle qu’évoquée ici, d’un “effet du groupe”, par lequel celui-ci exerçant sur ses individus, les “détermine” à lui, autrement dit les “oblige”, selon lui, en établissant par cela même, un sens de “correction” pour l’exercice de chacun. Ceci, de sorte qu’une fois détruite selon la dissolution “psychique” du groupe, elle ne peut se rétablir par elle-même, et puisque cette disparition entraine celle du sens de la “correction”, autrement dit de la normalité comportementale d’individus au sein d’un groupe, compte tenu du niveau qu’atteignent alors les antagonismes, aucune solution démocratique n’est possible. Ne reste alors comme solution, que la coercition sous la férule d’un chef bien intentionné, pour qu’une fois le groupe mentalement reconstitué, puisse s’exercer sa propre autorité.

Ceci étant, en opposition à la forte pigmentation qui dans une correction de ceux-ci, nécessite que les individus soient fortement socialisés, la dépigmentation quant à elle, accorde logiquement bien plus d’autonomie à ces derniers, afin de leur réalisation personnelle, parce qu’ils sont beaucoup moins pénétrés et traversés, par le flux des significations qu’ils perçoivent de leur environnement, et qui les lie à celui-ci, selon une pensée non conceptuelle. Etant moins affectés dans leur psychisme individuel, par les désordres pouvant intervenir dans l’ordre social, ces hommes sont mieux en mesure de se rétablir en une nouvelle société, parce que la leur ne repose pas sur un “partage affectif” qui serait du à leur sensibilité, mais sur une très forte “coercition”, exercée sur tous par des chefs implacables.

Ainsi en a-t-il été des sociétés européennes des siècles durant, celles ci ayant survécu à tous leurs conflits. Mais voici qu’elles viennent elles aussi, d’être victimes d’une défaillance. En effet, jusqu’alors, le pouvoir exercé par les chefs avait pour objet de maintenir à tout prix, la cohésion de leurs nations, face à tous les particularismes et individualismes centrifuges, en se situant au dessus de la mêlée, selon un exercice pyramidal du pouvoir. Mais l’émancipation du peuple ayant conduit à l’abolition de ce pouvoir “totalitaire”, et sa radicalisation en deux groupes antagonistes, progressistes contre conservateurs, va faire que le pouvoir démocratique issu des urnes, deviendra fatalement un pouvoir “partisan”, s’exerçant volontiers, à la faveur d’un groupe contre l’autre, selon une philosophie de l’un, contre celle de l’autre.

Cette disposition de division, qui constitue en fait un affaiblissement de la capacité de la nation à faire face aux épreuves, aura pour conséquence d’entrainer une radicalisation d’autant plus grande de l’exercice du pouvoir, que celui-ci sera condamné à l’insuccès, compte tenu de l’antagonisme grandissant entre citoyens, qu’entraine l’exercice extrême d’un pouvoir partisan, là ou la solution requiert justement, la plus grande solidarité entre citoyens.

C’est donc parce que la société est déjà divisée, ce qui la rend incapable de faire face aux redoutables défis de notre époque, que le pouvoir partisan pour tenter malgré tout de parvenir, en arrive à prendre des mesures extrêmes, qui ne font qu’amplifier encore davantage la division de cette société, ce qui l’éloigne jours après jours d’un règlement de ses difficultés. Ceci, alors que ni la “nature” de ces hommes dépigmentés, ni la nouvelle “culture” qu’ils ont faite leur, et qui consiste en la célébration de la brute prédatrice, narcissique et égoïste, ne leur permettra de procéder par eux-mêmes, à l’ardente “re-socialisation” qui leur est nécessaire.

En fait, cet échec patent des deux types de sociétés, et qui est du à des manifestations comportementales extrêmes, parce que non contrariées, logiques de la “race” de leur citoyens, signale tout simplement que notre humanité se situe au seuil d’une “évolution” nécessaire, et qui constitue la raison essentielle de la “différenciation raciale”, impliquant cette différence de comportement. Celle-ci participe en effet, d’une disposition permettant selon une résolution périodique, logique de son développement dans le temps, une évolution de notre humanité, mettant en œuvre le fait pour elle d’être constituée selon une “contradiction fondamentale”, puisqu’il s’agit d’une “collectivité d’individus”.

Il existe en effet, une contradiction entre la nécessité que soit préservée l’autonomie des individus, laquelle ne doit cependant pas aller jusqu’à la négation totale d’une obligation de solidarité, et la nécessité que soit préservée la solidarité de ce groupe, laquelle ne doit pas davantage s’exprimer jusqu’à la négation totale des individualités. Ceci étant bien entendu, qu’il ne peut se constituer un groupe, que d’individus, et qu’il ne peut se réaliser d’individus, que procédant d’un groupe auquel nécessairement, ils appartiennent.

Il doit donc y avoir un équilibre, entre une préservation de l’autonomie de l’individu, et une préservation de la solidarité du groupe.

Comprenons maintenant que cet équilibre nécessaire, ne peut pas être “statique”, puisqu’alors rien ne bougerait, c’est à dire qu’il ne se “passerait rien” selon cette disposition, qui est celle selon laquelle se trouve constituée notre humanité, ce qui revient à dire en fait, que “l’être” de la personne morale qu’elle constitue ne serait pas assuré. Ceci, parce que cet “être” lui impose de devenir graduellement “autre” selon le temps, autrement dit “d’évoluer”.

C’est donc selon une contradiction “dynamique”, identique à celle selon laquelle se développe le mouvement du “pendule” qui manifeste le temps, et qui résulte de l’antagonisme entre une force gravitationnelle, celle du poids du pendule, et une force d’inertie, celle due à son mouvement, lesquelles passent par alternance de leur “potentialité” à leur “réalité”, que va se réaliser selon le temps, cette évolution de notre humanité.

Il s’agit donc en cette dynamique antagoniste de l’évolution de notre humanité, d’une procédure qui voit par alternance, la primauté d’une des deux races fondamentales sur l’autre, la première étant en phase de “réalisation”, et la seconde étant en phase de “potentialisation”, jusqu’à l’inversion de ces rôles, comme il se produit une inversion du mouvement du pendule. Selon ce schéma, notre humanité va donc passer par des phases alternées, d’individualisation de ses membres, selon une sociologie dominante d’hommes blancs, et de socialisation de ses membres, selon une sociologie dominante d’hommes noirs, et il est manifeste que nous nous trouvons actuellement, en limite d’individualisme selon la sociologie dominante occidentale, et qu’étant parvenue au fait de sa potentialisation, c’est maintenant que la race noire va entamer sa phase de réalisation, impliquant une re-socialisation salvatrice, de notre humanité.

En fait, tout ceci signifie que notre humanité évolue dans le temps, selon le même principe qui permet à un individu d’évoluer dans l’espace, et qui se fait par le dépassement par alternance, d’une de ses jambes par l’autre. Dans ces conditions, dire d’une de ses races qu’elle serait plus évoluée que l’autre, est aussi totalement stupide que de prétendre qu’une des deux jambes d’un individu, se trouve définitivement plus avancée que l’autre.

Notre humanité marche bel et bien sur ses deux jambes, et les Africains qui jusqu’ici, se lamentent de constater leur état, en se sentant maudits du ciel, doivent comprendre qu’ils étaient pendant tous ces siècles, en phase de potentialisation, et qu’ils ne pouvaient donc pas exercer comme les autres, et que s’ils n’ont pas encore pu “réaliser”, c’est tout simplement parce que selon le mouvement du pendule, leur “heure” n’était pas encore venue, mais que maintenant nous y sommes, cette heure à enfin sonné.

C’est donc maintenant qu’il va falloir qu’ils produisent ardemment tout leur effort, pour le meilleur de notre humanité, et ce, en ne perdant surtout pas de vue, qu’il n’est pas dans leur rôle de reproduire contre les autres, tout le sectarisme dont ils ont été les victimes, car nous découvrirons en seconde partie, que la race blanche n’est finalement rien d’autre que la moins teintée des races noires, race extrême d’une humanité qui est fondamentalement “nègre”, en ce sens que l’homme se trouve en station debout. Car, il s’agit là d’une position qu’il a acquise, grâce à sa perméabilité à l’exercice sur lui d’un tropisme “céleste”, par le fait de la possession dans sa peau et dans son cerveau, de mélanine, ce que possèdent toutes les races à des degrés divers. En conséquence le rôle “civilisateur” des plus teintées de ces races, vouées comme telles à la solidarité du groupe, est le rassemblement de toute notre espèce.

Ceci étant, son évolution se traduisant par le fait qu’elle devient autre, ceci impose à notre humanité de s’acquérir de significations informelles, autrement dit, “d’informations”, en provenance de tout ce qui lui est “autre”, c’est à dire de son environnement, et ceci, selon des procédures et des implications, que nous envisagerons dans la seconde partie...

Paris, le 4 janvier 2012
Richard Pulvar

VOICI LA LOI UNIVERSELLE QUI CONDAMNE NOS SOCIETES D’EGOISTES, IL FAUT ETRE “DEUX”, POUR FAIRE “UN”




Le “bien être”, celui-là même après lequel nous courrons tous, c’est le sentiment de l’individu dans la “plénitude” de son être. Toute notre illusion est alors de croire que cet être se peut par le simple fait de lui-même. Cependant, en étant attentif à notre propre expression, dans la formulation : “par quoi se peut l’être ? ” la nécessité de “parité” nécessaire pour cet exercice se trouve exprimée par la préposition “par” elle-même, qui suppose un “moyen” autre que lui, qui rend cet être “possible”, et avec lequel dès lors, il forme nécessairement une “paire”, afin de son simple fait.

Nous nous retrouvons ici, face à un des plus anciens et des plus redoutables, parmi les grands problèmes métaphysiques, qui ont agité les cervelles des penseurs depuis des lustres, et qui concerne la question si controversée de “l’objet en soi”, c’est à dire tel qu’en lui-même, selon son simple fait, donc sans nécessité d’autre pour être, existe-t-il ?

En fait, il s’agit ici d’une controverse quant à savoir s’il s’agit en la réalité d’un objet, de cet objet “selon lui-même” ou de cet objet “selon nous”, et par delà bien-sûr, la question de savoir si pareillement il s’agit en l’être, ce celui-ci selon lui-même, ou de celui-ci selon nous. Elle fut introduite par le “sceptique” grec Timon l’ancien, qui faisait remarquer que :

“ le miel est doux à l’homme sain, mais il est amer pour l’homme malade”

Il se posait alors la question de savoir “quel est le véritable goût du miel ?”, et par delà, de savoir si le miel possédait par lui-même un goût, et s’il ne possédait pas de qualité par lui-même, qu’en était-il de sa réalité ?

Ce questionnement rejoignait d’une certaine façon, la controverse qui opposa Platon, qui prétendait que le lieu de la vérité “inaccessible”, se situait “au-delà” de nous, donc que les choses se peuvent sans nous, à Aristote qui situait le lieu de la vérité “ici-bas”, de sorte qu’il n’y avait pas de vérité, et donc de réalité des choses, sans nous, sans que cela nous concerne.

Rien ne nous est plus spontané, que le concept intuitif de l’objet en soi, et même si nous admettons qu’il faut bien qu’autre chose le produise, nous inclinons à croire qu’une fois celui-ci constitué, il demeure tout simplement là, par le seul fait de lui-même, et qu’il s’agit donc de l’objet sans nécessité d’autre, pour “être” et demeurer tel. Nous sommes a priori, très éloignés d’envisager que, tout comme cet objet nécessite d’autre pour sa “circonstance”, c’est à dire pour son émergence, et toutes les modifications dont il peut être précisément l’objet, pareillement il nécessiterait également d’autre pour son simple maintien, pour sa “constance”, parce que celle-ci ne peut manquer d’être “actuelle”.

Cependant, si au lieu de tenter de savoir si l’objet en soi existe, nous nous posons plus exactement la question de savoir “s’il se peut” lui-même, il devient clair que la “potentialité” de l’objet précédant nécessairement sa “réalité”, puisque par définition, la seconde procède de la première, en aucune façon cet objet ne saurait emporter en lui-même, les éléments de sa potentialité, pour ainsi “se pouvoir”, par lui-même.

Nous devrions donc pouvoir conclure aussi simplement que cela, à savoir que l’objet en soi n’existe pas, tout simplement parce qu’il ne se peut pas, selon lui-même, puisqu’il n’est “possible” qu’à la faveur d’un autre. Et ceci, pour en déduire finalement que :

“ un autre le rendant possible, constitue la condition de tout être ”

Exprimé différemment, ceci revient à dire “qu’il ne se peut pas d’être, sans un autre”, et qu’il faut donc être au moins “deux”, pour “être”, de sorte que tout “défaut de son autre”, alors partiel, pour un être, constitue une grave atteinte contre lui.

Si nous n’accédons pas aussi facilement que cela à ce constat, c’est parce que nous manquons à cet instant d’envisager les implications exactes du fait qu’il ne se peut pas d’être, qui ne soit soumis au temps, puisqu’il faut bien que cet être demeure au moins un moment. Or, la soumission au temps de tout être, provoque fatalement son “vieillissement”, c’est à dire qu’elle le condamne à devenir progressivement “autre” que ce qu’il était, en se faisant donc graduellement de cet autre. Ceci signifie qu’un même flux temporel selon “ce qui se passe”, réalise sa circonstance, et sous-tend sa constance, selon l’exercice d’autre qui le rend possible.

Nous comprenons alors que si c’est “l’autre” d’un être, c’est à dire en fait, la totalité de tout ce qui lui est autre, et particulièrement ses semblables, qui le rend “possible”, c’est tout simplement parce que ce n’est qu’à la faveur de ses échanges avec cet autre, qu’il peut “se passer” en l’être, pour que celui-ci se trouve inscrit dans le temps, et donc tout simplement “soit”.

Dans ce schéma, selon une circulation établie entre son autre et lui, l’être “s’altère” (selon “alter”, qui signifie autre) graduellement, en faisant acquisition d’éléments “formels”, c’est à dire matériels, en provenance de son autre. Il s’agit alors des éléments de son alimentation et de sa respiration, dont une partie se trouve consignée sous sa forme, autrement dit en sa chair, et dont une autre partie se trouve rejetée vers cet autre, après qu’elle soit ainsi “passée” par lui, en permettant par-là, que soit assurée une circulation faisant “qu’il se passe”, à la fois “par” et “pour” cet être afin de son inscription dans le temps.

Cet être fait également acquisition d’élément “informels”, c’est à dire immatériels, ou si l’on préfère “d’informations”, en provenance de son autre, par la pluralité de “ses sens”, informations grâce à la gestion desquelles se constitue en son encéphale, “son sens”. Là aussi, cette acquisition d’information se fait selon une circulation en lui de donnée informelles qui constitue sa “pensée”, dont une partie seulement se trouve “conceptualisée”, et parfois consignée en lui selon une “mémoire”, qui va bien au-delà de la seule mémoire conceptuelle, telle que nous comprenons habituellement ce terme, et dont une autre partie se trouve rétrocédée vers son autre, par toutes les formes d’expressions de cet être.

Comprenons maintenant, que ce qui permet cette “communication”, de l’être avec son autre, c’est à dire, le fait d’un être de se constituer avec son autre comme ne formant “qu’un”, c’est un manque fondamental de l’individu, un “vide” initial qui lui permet d’acquérir d’autre, étant bien entendu que si l’être était par lui-même déjà constitué comme un entier, c’est à dire comme étant déjà “un”, il n’aurait ni nécessité, ni précisément “lieu”, de s’acquérir de quoi que ce soit de son autre, il ne se passerait donc rien pour lui, il ne serait pas.

Tout ceci signifie clairement que l’individu, qui n’a déjà d’existence possible, que par le fait d’autres, ce qui implique sa “socialisation”, ne peut atteindre sa plénitude et en cela, son “bien être”, que par une communication “affective”, puisqu’à cette occasion, il s’affecte d’éléments de ces autres, avec ses semblables.

Ainsi, toute rupture de la communication affective des individus d’une société avec leurs semblables, correspond à une atteinte grave portée à leur être, donc à la qualité de leur existence, en leur infligeant un “manque” affectif, qui les rend tels que dit, “à vide”, et qui les déterminent alors à s’acquérir à tout prix et égoïstement, comme nous pouvons le constater, d’éléments matériels qui malheureusement pour eux, ne peuvent en rien combler le vide de leurs “âmes”.

Nous sommes maintenant en mesure de comprendre le désastre que constitue pour nous tous, notre actuelle société d’égoïstes, qui est fatalement une société de la frustration généralisée du bien être, laquelle provoque en nous tous un sentiment de “malaise” confus, que nous sommes alors incapables de nous expliquer à nous mêmes, parce qu’exerçant directement sur la “subjectivité” de notre être selon notre pensée, ce mal, qui ne frappe donc pas que les marginaux visibles, ne possède pas de causes objectives contres lesquelles nous pourrions exercer, pour nous en défaire.

En fait, nous pourrions être tous considérés comme étant des “marginaux de société”, parce qu’il est clair que nous n’en constituons plus une depuis bien longtemps, selon le sens fondamental du terme “socius”, qui désigne l’homme associé avec ses semblables, et nous échappons totalement à une “normalité” qui implique la plénitude de note être. Au lieu d’une véritable société, nous en sommes ainsi réduit à ne plus former qu’une collection de frustrés, non pas selon nos nécessités matérielles, même si c’est maladroitement selon une satisfaction de celles-là, que nous tentons désespérément de combler le vide, mais selon nos nécessités affectives, dont la frustration crée ce mal insidieux qui nous habite, et qui en quelque sorte nous “envoûte”.

Il est clair qu’une telle société étreinte par cette angoissante et indicible insatisfaction, cause d’un manque rendant les individus avide et envieux, et concernant la justification de laquelle, certains s’emploient alors à lui trouver des coupables, ne peut rien nous réserver de bon.
Inquiétons-nous d’en finir avec cette société d’égoïstes qui par le fait, n’en constitue plus véritablement une, car sinon elle nous détruira...

Paris, le 3 janvier 2012
Richard Pulvar