lundi 23 septembre 2013

POUR CERTAINS, NOUS EN SOMMES DEJA AU POINT OU L'ARMEE CONSTITUERAIT LE SEUL RECOURS POSSIBLE...





Que deviendrons-nous dans ces temps à venir ?

Il est clair que les conditions de la procédure électorale elle-même, avec son dispositif de barrage constitué par les signatures d'élus nécessaires pour être recevable comme candidat, et la formidable machine financière et médiatique qui se trouve mise au service exclusif des partis gouvernementaux, ne laisse aucune chance pour qu'un homme des petits partis, et encore moins un homme neuf qui ne serait pas du sérail, puisse accéder à la présidence...

Ainsi, même si nous patientions jusque là, l'horizon de 2017 est d'ores et déjà sans espoir...

Or, il est clair qu'il y a urgence à nous défaire au plus vite de cette articulation entre deux partis gouvernementaux, qui ont été investis par les mêmes groupes d'activistes, qui feignent de constituer une alternative l'un pour l'autre, et dont la politique ainsi que nous le constatons tous, ne consiste qu'à trahir notre nation pour la soumettre à ne devoir satisfaire que les intérêts de puissances étatiques ou financières étrangères...

Contre cela, une révolution n'est désormais plus possible, car la population de ce pays est bien trop divisée, des haines tenaces et qui n'ont cessé d'être ravivées à toutes les occasions, selon toutes les lignes de fracture, qu'elles soient sociales, raciales, confessionnelles ou idéologiques, et selon un plan prévu justement pour cela, rendent tout à fait illusoire la constitution d'un front commun pour pouvoir bouter hors des manettes du pouvoir, les traitres qui sont parvenus à y accéder...

D'autre part, il est clair qu'à l'instar de ce qui s'est passé en Russie en 1917, ou les bolchéviks qui constituaient l'organisation la mieux structurée, ont fait une révolution dans la révolution, en supprimant les tout premiers leaders, et imposer à la masse un pouvoir totalitaire, alors même qu'ils étaient extrêmement minoritaires, il y a toutes les chances qu'un tel schéma se reproduise ici, avec un parti extrémiste qui s'est déjà préparé pour cela.

Il n'y a donc pas d'issue révolutionnaire...

Reste alors le pire tel qu'il se prépare en ce moment, où chacun commence à se crisper sur ses positions, où les tensions sociales sont au comble, où la population n'en peut plus, et où faute de pouvoir s'en prendre à ceux du pouvoir, elle se trouvera des coupables plus pratiques parmi les siens, c'est à dire la guerre civile qui se profile, et qui compte tenu des nombreuses lignes de fractures qui blessent cette société, ne manquera pas d'être un affrontement furieux, aux conséquences inimaginables...

Face à cette perspective à laquelle aucun citoyen responsable et digne de ce nom ne peut se résigner, ni pour lui-même, et surtout pas pour ses enfants auxquels il est tenu dans sa fierté et sa dignité de citoyen, de céder la nation dans un meilleur état que celui dans lequel il l'a trouvée, et nous comprenons tous que les adultes d'aujourd'hui auront toutes les peines du monde à assumer cette obligation sacrée, doit s'interroger quant au moyen d'éviter ce pire, ce moyen serait-il porteur lui aussi d'inconvénients que l'on pourrait alors juger mineurs, par rapport à la terrible perspective d'une guerre civile...

Ainsi, certains pensent que si conscients de la réalité du pays, et de constituer son dernier recours, des militaires décidaient d'assumer une responsabilité qui leur échoie par les circonstances, ils pourraient nous débarrasser des traitres, sans que le peuple s'en vienne à se déchirer dans de sanglants affrontements, et sans permettre que des extrémistes déjà aux aguets, profitent des désordres pour s'emparer du pouvoir, et infliger à tous une terrible dictature...

Bien sûr ce n'est pas quelque chose qu'on pourrait envisager avec joie, mais dans la circonstance, c'est-à-dire en cet instant où la démocratie ne fonctionne plus, et où un président se permet de dire qu'il connait l'opposition du peuple à son projet, mais qu'il a l'intention de passer outre, il nous faudrait une sorte de général Sissi, et peut-être en avons nous un...

Paris, le 22 septembre 2013
Richard Pulvar

UNE SOCIETE QUI PRETEND QUE SES ECHECS DE SONT PAS LES SIENS, EN LES APPELANT “ RACAILLES ”



Pour des raisons dont nous n’avons pas encore à ce jour une compréhension suffisante, mais qui sous un autre éclairage apparaitront certainement aux historiens du futur, et dont la manifestation la plus évidente d’un mal profond mais toujours nié qui la ronge, aura été son vieillissement constant, la société française est parvenue aujourd’hui au bout de ces quarante années harassantes d’une implacable dégringolade, dans un état dramatique de “dissolution”. Et, la violente controverse qui l’a secouée dans cette affaire de bijoutier ayant abattu l’homme qui l’avait dévalisé, où des citoyens ont considéré qu’il était très bien de transgresser la loi pour tuer l’homme défaillant tout simplement parce que tel, et en se moquant totalement de savoir pourquoi il l’était, l’a parfaitement illustrée. Désormais, il faudrait être aveugle ou de la pire mauvaise foi, pour continuer à nier ce mal indicible mais profond qui l’accable, avec ses relents fascisants...

Cette société dissolue n’a par conséquent pas pu manquer de se trouver en proie à la régression sociale et économique, à la défaite culturelle et au déni de progrès, à l’abrutissement du débat public, au manque total d’exigence et d’ambition, et à la résignation désenchantée. De plus, et selon des mécanismes qui sont pourtant connus depuis la lointaine antiquité, où on savait bien que la bonne tenue des individus était indissociable d’une bonne tenue de leur société, elle n’a pas manqué d’être en proie à des désordres, à des manquements constants aux règles et aux civilités les plus élémentaires, et à l’explosion d’une délinquance que malgré bien des menaces de répression en effets d’annonce, personne n’est plus parvenu à maitriser...

Toutes les nations occidentales, et toutes celles qui pour leur développement, avaient adopté le modèle occidental, se sont trouvées à un instant, mais dans des proportions variables il est vrai, à devoir faire face aux mêmes difficultés. Il s’est alors avéré assez rapidement que, sous le couvert de crise économique ou financière, il s’agissait en réalité la crise de tout un système qui avait été rendu totalement anachronique, et ce, par son propre fonctionnement. Ceci, avec tout le cortège de dérèglements que cette crise aura provoqué au niveau d’une jeunesse déboussolée, parce que soudainement privée d’horizon, chez laquelle on a vu renaitre comme un effet de mode, le tabagisme et l’alcoolisme qu’on avait cru un instant en voie d’être vaincus, alliés à un individualisme, un égocentrisme, et un consumérisme exacerbé.

Parce qu’ils n’avaient pas le beau prétexte dont on se paie aussi facilement en France, les dirigeants de la plupart de ces nations et surtout de celle qui défraie régulièrement la chronique parce que chez elle, de jeunes fous totalement disjonctés s’en viennent de temps à autre assassiner d’autres jeunes dans les collèges et sur les campus, ont bien rattaché toutes ces aberrations comportementales aux autres aspects problématiques de leur société, en comprenant bien qu’on ne peut pas traiter de la délinquance et du crime, comme s’il s’agissait de phénomènes auto-générés et sans causes sociales.

Mais telle ne sera pas, pour des raisons qui sont liées à toutes les haines accumulées, tant à cause de l’histoire coloniale de ce pays et les conclusions dramatique qui furent les siennes, qu’à cause de son histoire économique où il dut faire appel à des hommes issus de ses anciennes colonies, nécessaires, mais non désirés, l’attitude des responsables français.

En effet, bénéficiant de la complicité, de la servilité, et de la compromission de toute la classe politico-médiatique, ceux-ci vont commodément trouver à se réfugier sans cesse, pour n’avoir nulle critique à affronter quant à leur mission sacré de prévoir et de pourvoir pour le bien être de la société, derrière la seule et avantageuse explication qui permet tout à la fois d’expliquer, tous les dysfonctionnements de cette société française, et l’incapacité totale dans laquelle se trouveraient fatalement ses dirigeants pour y mettre fin, la “race”...

C’est ainsi que bien loin de ces années où, face aux émeutes raciales qui incendiaient l’Amérique, et face au système terrifiant qui s’était abattu sur l’Afrique du sud, les voix de la liberté dénonçaient ces hontes depuis Paris, dans une France qui était alors la superpuissance culturelle du monde, ce pays de France est devenu en l’espace de quelques années seulement, par la lâcheté de ses dirigeants, la nation au monde la plus totalement, la plus brutalement, et surtout la plus stupidement raciste, des nations civilisées de cette planète. Et, comble de tout cela, voici qu’elle se trouve aujourd’hui sous la critique au vitriol des antiracistes américains et sud africains, c’est dire...!

Dire de ce pays qu’il est devenu le plus totalement raciste des nations civilisées, c’est constater simplement que tous les problèmes, absolument tous, qui se posent à lui, comme ces problèmes se posent cependant ailleurs à toutes les autres nations, ont tous été ici, “racialisés”.

Il n’y a en effet pas une seule question, mais vraiment pas une seule, qu’il s’agisse de l’échec scolaire, de l’illettrisme, du chômage des jeunes, du chômage global, de l’insalubrité de l’habitat, du vandalisme, des incivilités, de l’insécurité, des trafics en tous genre, de la délinquance, de l’encombrement des tribunaux, des prisons, et même des hôpitaux, et des déficits sociaux, et tout le reste, où on ne nous sort pas “in fine“ comme explication béton, l’origine “issus de l’immigration” des jeunes des quartiers qui sont dits pour la circonstance, “défavorisés”.

Le tour de passe-passe malpropre consiste à dire que ceux qui se trouvent en échec dans cette société, ne le sont pas parce que cette société dissolue les a conduit à l’échec, mais parce qu’ils étaient en quelque sorte “prédisposés” du fait de leurs origines, à échouer, et qu’il n’y a donc pas lieu de faire de critique ni aux gestionnaires, ni aux mécanismes d’un système qui leur avait pourtant offert, tel que cela se trouve proclamé, toutes les chances...

Et tout ceci en est allé jusqu’au grotesque puisque dans un pays qui a pourtant établi, depuis les jacqueries du moyen âge, en passant par la “fronde”, par trois terribles révolutions, par la commune de Paris, et jusqu’aux furieuses luttes sociales de 1936 et 1968, une grande tradition de mobilisation populaire contre le système établi, voici que quant s’est produite la révolte des banlieues de 2005, provoquée par une bavure policière mais sous-tendue par une réelle souffrance dans les quartiers, c’est encore une fois par l’origine des révoltés qui avaient justement faite leur, cette tradition, qu’on a prétendu donner une explication aux faits...!

Personne ne peut manquer de comprendre que c’est logiquement dans les classes les plus défavorisées d’une société, qu’il va se produire le plus d’échecs, et on n’annonce rien d’extraordinaire en disant cela. De la même façon, il est facile de comprendre que plus cette société fonctionnera mal, c’est à dire plus ceux qui la dirigent se montreront incompétents, plus le nombre de citoyens se trouvant en échec augmentera, et constatant cette augmentation, ces dirigeants devraient les premiers battre leur coulpe, pour ne pas avoir permis pas la prise des meilleures dispositions, à cette société de contenir puis restreindre, ce taux d’échecs.

En clair, si les choses vont de plus en plus mal dans une société, c’est forcément d’une responsabilité collective de celle-ci, via ses dirigeants, qu’il faut faire appel, et on ne voit vraiment pas quoi d’autre que cette force publique, devrait prendre à charge de traiter pour le mieux cette question, et en assumer l’entière responsabilité en cas d’échec...

Mais dans ce pays de France qui ne s’offre depuis des années que des dirigeants de la pire lâcheté, censés selon ce caractère représenter leurs électeurs, ce n’est pas ainsi que les choses se passent parce qu’il se trouve que les classes les plus modestes de ce pays, sont issues logiquement du fait migratoire par lequel des gens d’ailleurs et donc d’autres races d’hommes, sont venus s’offrir pour œuvrer ici. Bien sûr, ces gens n’étaient évidemment pas du niveau social et culturel européen, de sorte que la force publique aurait du s’attacher en toute responsabilité, c’est-à-dire en y mettant tous les moyens, à favoriser le rattrapage, sinon de ces migrants eux-mêmes mais pour le moins, de leurs descendants nés sur le sol de France et par le fait, citoyens de ce pays...

Cependant, dans la mesure où ces gens étaient de race noire ou maghrébine, les dirigeants honteux on trouvé la facilité de se soustraire à leur charge, en laissant entendre à des citoyens qui, la nature humaine étant ainsi, en étaient déjà intimement convaincus, que si les choses allaient de plus en plus mal dans ce pays, que si l’insécurité gagnait partout et que la délinquance augmentait follement, ce n’était pas du tout parce qu’ils auraient manqué de prévoir et de pouvoir aux nécessités de cette société, mais tout simplement parce que les délinquants étaient des hommes de race noire ou maghrébine...!

Ce n’est donc pas aux yeux du peuple, ces dirigeants incapables qui seraient en cause, et personne ne leur en fait d'ailleurs reproche, de sorte qu’ils sont les premiers à se plaindre bruyamment de désordres qu’ils avaient pourtant pour mission sacrée d’épargner à la nation, en invoquant même sous les applaudissements d’un public ravi, la malfaisance des races délinquantes.

Ce n’est donc pas une société inadaptée aux nécessités de sa propre constitution, ni une nation incapable de faire face dignement à sa difficulté en assumant les conséquences logiques de son histoire coloniale et de ce que furent ses nécessités économiques, ce n’est pas non plus parce que des quartiers entiers ont été totalement abandonnés à leur sort de résidence concentrationnaire de tous les échecs, mais tout simplement, et bien sûr personne n’y peut rien, au caractère racial irrécupérable de ces gens qui font que, quoi que l’on mettra en place, étant mauvais par nature ils ne pourront que le rester...

Bien sûr, personne ne sera jamais en mesure d’établir quels sont les “marqueurs génétiques” de la délinquance, qui condamneraient aux abysses de la déchéance les hommes appartenant à ces races, et personne ne se risquerait même de tenter de le faire, tous ces gens étant bien conscients dans le fond, que ceci n’a aucun sens. Mais ce mensonge leur est si agréable, il les disculpe de tant de lâchetés et d’irresponsabilité, qu’ils s’en abreuvent avec délectation.

Ainsi tout un peuple se plait-il à considérer tous ces jeunes des quartiers qui sont pourtant nés dans ce pays, qui n’ont jamais rien connu d’autre que celui-ci, et qui en sont les citoyens, que dans l’état lamentable dans lequel cette société les a abandonnés, ils n’en font pas partie...

On considère alors qu'ils ne sont pas d’ici, ils seraient un produit exogène du fait de l’origine étrangère de leurs parents, un mal venu d’ailleurs qui aurait frappé la nation dans le dos, un mal dont elle ne serait absolument en rien responsable, et sans lequel bien sûr, tout irait pour le mieux dans ce pays de France...

Partant de là, les citoyens de ce pays ont les yeux de Chimène pour un parti qui leur promet qu’il possède les moyens d’éradiquer ce mal, et qu’une fois porté au pouvoir, par son action sanitaire et salutaire, il fera en sorte que les races délinquantes disparaissent des rues de la cité...

Non vous ne rêvez pas, nous sommes bien dans la nation qui se réclame comme étant la fondatrice des droits de l’homme, et qui possède un siège de membre permanent au conseil de sécurité des Nations Unies...

Il est plus que temps que les uns et les autres, tout le monde réagisse dans ce pays, pour assumer notre responsabilité les uns des autres, et surtout de tous ces jeunes si précieux et pourtant stupidement gaspillés, alors même que nous en manquons, car, qui peut croire que sous le regard du ciel, tant de lâchetés resteront sans châtiment ?

Paris, le 19 septembre 2013
Richard Pulvar

QUAND UN PEUPLE QUI SE DIT, LATIN, GAULOIS, ET FRANCAIS, MARCHE TOTALEMENT A COTE DE SES POMPES HISTORIQUES...



C’est en ces instants dramatiques où cette nation se précipite corps et âmes dans une désespérante régression, non seulement économique, mais également culturelle, ce qui est bien plus grave encore, qu’un parti qui a établi sa notoriété dans sa lutte farouche contre les immigrés, semble quant à lui avoir le vent en poupe...

Il ne faudrait pas croire que concernant cette question de l’immigration, il ne s’agirait là que d’une coïncidence et que ce qui fait la faveur actuelle de ce parti, ne seraient que les circonstances économiques et sociologiques du moment. Car, c’est d’une incompréhension de ce qui constitue depuis toujours une “vocation” logique de ce pays, incompréhension qui se trouve précisément exprimée par ce parti dans son objet qui est de lutter contre l’immigration, que découle la régression sociale et économique qui le frappe. En réalité, ce n’est pas l’un qui entraine l’autre, ces deux phénomènes étant parallèlement les conséquences d’un même mal.

Le Sphinx qui sur la route de Delphes, soumettait les voyageurs à une énigme dans laquelle ils devaient se reconnaitre eux-mêmes selon leur soumission au temps, dévorait ceux qui manquaient à cela, en signifiant ainsi :

“Malheur à ceux qui s’ignorent selon leur soumission au temps”.

Dans une compréhension plus approfondie, ceci revenait à dire en fait :

“Malheur à ceux qui ignorent les obligations de leur vocation”.

C’est justement là, en ce grave manquement, que se situe le malheur d’un peuple qui se dit lui-même, Latin, Gaulois, et Français, c’est d’ignorer totalement ce qu’implique pour lui fondamentalement, ces trois vocations.

Le terme “latus” désigne en latin, “l’étendue”, et par extension, le “lointain”. Quant au sémantème “in”, il évoque en préfixe, “l’introduction”, et également “l’inversion”, dans la mesure où l’introduction constitue la contradiction de ce qui autrement se trouve exprimé. Mais en suffixe il évoque “l’extraction” et par là, “l’origine”.

Cet “in” se trouve alors utilisé de façon redondante avec un autre suffixe “us” qui quant à lui forme en plus une unité nominale dans le terme “Latinus”. Celui-ci désigne ainsi clairement, “celui qui vient du lointain”, autrement dit, le “migrant”...

Le “Latin” est donc à l’origine un migrant, et ceux qui se reconnaissent selon ce terme ne doivent surtout pas “l’injurier”, comme cela se fait maladroitement dans ce pays de France.

Ce rapport du fait “latin” au fait “migratoire”, se retrouve dans le nom d’une des plus anciennes cités latines, “Albe la longue”, dont la fondation remonterait au 12eme siècle avant J.C., et dont selon la tradition, des descendants de citoyens de celle-ci, Romulus et Remus, seront les fondateurs de Rome, au 8eme siècle avant J.C.

Le sémantème “al” dans sa forme active, et “el” dans sa forme évolutive, évoque également l’étendue, et se retrouve précisément dans le mot “éloignement”. Dans la construction “ali” ou “eli”, il désigne le fait de “l’ailleurs” qui résulte justement de " l’aller "

Ainsi, le terme “alibi”, dans lequel “bi” à la même valeur que dans l’anglais “be”, désigne celui qui “se trouvait ailleurs”, et qui ne peut donc pas être incriminé pour un délit s’étant accompli ici...

Partant de là, “Albioni” désigne ceux qui sont venus d’ailleurs, et ce terme sera retenu surtout pour les migrants qui vont aller peupler l’Angleterre, la perfide Albion.

L’expression “la longue”, vient de l’homogénéité des mots long, et loin, et désigne non pas une ville allongée, mais une ville située dans le lointain.

Albe la Longue est donc une ville qui fut crée au loin, par des gens venus d’ailleurs, par des migrants qui établiront ainsi le fait “latin”, un fait migratoire d’où naitra une des plus brillantes civilisations. Et il faut remarquer que celles-ci découlent toutes à leur origine, qu’il s’agisse alors de l’arrivée des Erythréens, des Nubiens, des Hellènes, des Latins ou des Olmèques, dans des endroits éloignés de chez eux, d’un fait migratoire, comme celui qui se produit actuellement en France, et qui aura la même finalité, la construction d’une nouvelle et brillante civilisation.

Le terme “gal”, dérivé de “wal”, lui-même issu de “awa”, désigne le “vent”, et les vents dominants étant en Europe, des vents d’ouest venant de l’Atlantique, les pays de l’ouest européen étaient dit de “Gal(les)” sous l’attraction de l’anglais “Walles”, ou les pays “Gaule”, selon une forme déclinée de gal, autrement dit les “pays du vent” où pays “venteux”. Ceci, selon la même description qu’on viendra plus tard à désigner par “Vendée”, le pays de l’ouest. Ce n’est d’ailleurs rien d’autre que désigne le terme “ouest” lui-même, provenant de l’anglais “west”, signifiant le lieu d’où vient le vent, selon la forme évolutive “ewe”.

Par extension, le vent “gal”, que l’on retrouve décliné dans “goéland”, l’oiseau qui se sert du vent pour voler, servira à décrire le mouvement et le voyage, celui de ceux qui partent précisément à “l’aventure”, et se retrouvera dans des mots relatifs au moyens du voyage tels que galère, ou galion. Il servira donc à décrire également ce par quoi il “advient”, et telle est précisément l’origine du mot “vent” lui-même qui vient du latin “ventus”, lequel est une forme participe du verbe “venire”, qui signifie “venir”.

Celui qui voyage et qui advient ainsi selon le vent, sera donc dit le “issu du vent”, ou encore “fils du vent”. Il s’agit autrement du “migrant”, et c’est exactement ce que signifie selon gal, le mot “galus”, désignant le “gaulois”. Les Gaulois étaient donc ainsi dits, parce qu’il s’agissait de migrants qui sont eux aussi venus d’ailleurs, pour s’installer dans ce pays Gaule, pays de migrants, selon une vocation qui se vérifiera pendant des siècles, et tous ceux qui se reconnaissent selon ce terme, là aussi ne doivent surtout pas l’injurier, comme cela se fait bien trop souvent dans ce pays de France.

Notons au passage que chez les Bretons, le nom “le Gall” désigne l’étranger, lequel fut pendant longtemps, le Français provenant d’une autre région de France...

C’est alors qu’après qu’il fut envahi par les hordes gauloises, puis par les légions romaines, ce pays fut progressivement soumis par un peuple de féroces barbares germaniques, qui fut désigné comme étant “les Francs”, et qui donneront finalement son nom, mais notons le bien, par la même occasion, sa “vocation” à ce pays, laquelle demeurera la sienne tant qu’il portera ce nom...

Les migrants furent traditionnellement dit “fils du vent” ou encore “enfants du voyage”, et telle est en cette dernière, la façon dont nous désignons jusqu’à aujourd’hui dans une évocation poétique, les Roms et les Gitans. C’est la même description qui se retrouve dans “enfants de la balle”, par laquelle nous décrivons les gens du spectacle, selon une activité qui était souvent celle de nomades s’en allant proposer leur spectacle de ville en ville, “balle” étant alors une rotation de “wall” signifiant le mouvement, et que l’on retrouve jusque dans le mot “ballet”.

Ces Francs étaient un peuple germanique et il est remarquable que jusque de nos jours, le fait de se déplacer en allemand se dit “fahren”. Le sémantème “ki” est un collectif décrivant les hommes dans leur quête, la forme singulière étant "ke". Or, poussés qu’ils étaient par Attila que Mérovée allié à Aetius finirent par vaincre, ces gens se déplaçaient dans la quête d’un meilleur endroit pour séjourner, et en tant que gens se déplaçant selon leur quête, ils furent dit “Farhen-ki”, terme qui sera latinisé en “ Franci”, avec la prononciation k pour le c latin, correspondant à un nominatif pluriel, et dont on tirera un nominatif singulier “Francus”, qui donnera le Franc, et les Francs.

Les “Francs” étaient donc ainsi dit, parce qu’ils étaient des migrants, et tous ceux qui à travers le mot Français, s’en font les héritiers, ne doivent absolument pas injurier ce terme, comme cela se fait si souvent dans ce pays de France, qui est ainsi nominalement, un pays de migrants, et dans lequel tout un courant de pensée de citoyens totalement ignorants d’eux-mêmes et de leur pays, à pour objet le refus et le dénigrement de l’immigré parce que tel.

S’il y a donc tant d’immigrés en France, c’est tout simplement parce que telle est la vocation de ce pays tel qu’il s’appelle précisément France, ce qui en fait nominalement un pays de migrants, ce qu’il est, ce qu’il a toujours été, et ce qu’il restera, tant qu’il portera ce nom.

En résumé, quant on se dit Français, qu’on se réclame de la France, qu’on se dit descendant des Gaulois, et héritiers de la culture des Latins, et qu’on se déclare contre l’immigré, c’est que sans le savoir, on marche totalement à coté de ses pompes historiques...


Paris, le 17 septembre 2013
Richard Pulvar

C’EST ICI QUE CELA SE PASSERA, ET LES TURPITUDES DE L’ELYSEEN, NE FERONT QUE RENDRE OBLIGE SON NECESSAIRE RENVERSEMENT




Puisqu'il est tard, que nous sommes ici entre nous, et que personne ne s'occupe de ce que nous racontons, je vous propose de parler un peu d'autre chose que de la politique, du moins de faire semblant, en envisageant une question concernant la destinée des peuples, que ceux qui n'ont pas l'habitude de s'infuser les textes chiants que je publie ici de temps à autres, ne manqueront pas de trouver totalement farfelue...

Bien sûr, ce texte s'adresse surtout à des originaux et à des curieux qu'une autre façon d'envisager les choses ne chahute pas trop, mais enfin, on a bien le droit de se détendre un peu, et d'ailleurs, ce n'est peut-être pas totalement sans fondement... Qui sait ?

On en surprendra plus d’un en le disant ici, mais, la grande révolution “universaliste”, celle que désormais nous attendons tous confusément, en jetant nos regards vers Athènes, Rome, Madrid ou Lisbonne, où les peuples exténués manifestent bruyamment leur désespoir, alors que telle qu’elle semble demeurer si indifférente à ce vacarme, rien se semble devoir poindre de l’orgueilleuse capitale française, se produira pourtant justement, à partir de Paris...

Ceci, non pas parce que les gens de ce pays de France auraient en quelque sorte quelque chose d’exceptionnel que ne posséderaient pas les autres, même si l’histoire si dense et la culture si immensément riche qui s’y sont développées, pourraient un instant le laisser croire, mais tout simplement parce que c’est en “cet endroit”, puisqu’il en faut bien un, et pour des raisons justement propres à celui-ci, que cet événement doit prendre naissance. Ceci, selon une vocation "nominale", liée à la fondation lointaine et oubliée de cette ville...

Ce dont il nous faut prendre conscience ici, en nous défaisant de quantités d’habitudes conceptuelles maladroites, c’est que ce qui fait la félicité des différents peuples tout autour de notre planète et particulièrement, ce qui se trouve à l’origine des brillantes civilisations que certains ont développées plus que d’autres, ne doit strictement rien à leur “génétique”, comme bon nombre d’illettrés en demeurent fermement persuadés, mais tout d’abord à des conditions historiques bien sûr, et surtout à un fait de “l’endroit” ou ils se trouvent.

En effet, si telles qu’elles se trouvent établies selon la “race”, c’est à dire selon la “disposition” de différentes catégories d’hommes à percevoir certaines significations, grâce à la mélanine contenue en plus ou moins grande quantité dans leur peau et leur cerveau, il existe bien des différences de “sensibilité” entre les humains qui conduisent les sociétés à faire des “choix” différents quant à leur “convenance”, nous constaterons que c’est en réalité la Terre, oui, notre bonne vieille Terre, qui préside selon ses différents endroits, au “fait civilisateur”.

Bien sûr, nous sommes a priori bien éloignés de rattacher une fonctionnalité de notre Terre, à la modalité selon laquelle se développe notre “pensée” que, selon les apparences, nous envisageons confusément comme étant un phénomène dont le développement de produirait de façon strictement autonome, du fond de notre encéphale, sans aucune nécessité de conditions extérieures, quant à sa pertinence. Cependant, nous devrions être alertés quant à la nécessité d'un tel conditionnement, en constatant simplement que si certains peuples appartenant à une race donnée, ont développé à leurs heures de grandes civilisations, tous les peuples de cette même race n’ont pas pareillement développé eux aussi de grandes civilisations, et ce constat fait qu’il n’est dès lors pas possible de rapporter le fait de celles-ci, à ce caractère racial.

Ainsi, prétendre la supériorité de sa race au motif que des peuples relevant de celle-ci ont développé de brillantes civilisations, constitue-t-il un réflexe infondé, car il est manifeste que cette prétendue capacité de la race, ne s’est manifesté qu’en certains endroits particuliers, et pas dans d’autres endroits où se trouvaient pourtant établis des hommes de la même race...

Si donc selon la logique des choses, l’émergence d’une grande civilisation se produit forcément selon des conditions historiques issues du simple enchainement des événements, dans la mesure où les réalités de notre univers possèdent une résolution spatio-temporelle, ceci signifie que ces conditions sont également celles d’un “instant”, et celles d’un “endroit”, et il est clair que chaque grande civilisation possède bien son instant, et son endroit. Dès lors, s’il est manifeste qu’une brillante civilisation comme celle de l’Egypte ancienne n’aurait pas eu l’occasion de se développer à une autre époque que celle qui fut la sienne, nous devons comprendre que de la même façon, elle n’aurait pas davantage eu “lieu” de se développer en un autre “endroit” que celui qui fut le sien, et que quelque chose de cet endroit y a participé.

Pour illustrer la spécificité généralement insoupçonné, d’un endroit particulier, pour que puisse s’y développer une grande civilisation, observons un instant la carte ci-dessous.

Il s’agit d’une carte de “lignes isomagnétiques”, c’est à dire de lignes joignant les points signifiant les différents endroits d’une région quelconque de notre Terre, où le champ magnétique terrestre possède les mêmes caractéristiques.

Pour être plus précis, disons qu’il s’agit ici de lignes “isogoniques”, c’est à dire de lignes reliant des points ou le champ magnétique terrestre possède la même “déclinaison”. Il s’agit alors en celle-ci, de l’angle que forme la direction du pôle magnétique avec la direction du pôle géographique, et qui varie bien sûr, suivant les endroits.

Sur la légende qui se trouve située au bas de la carte est écrit :

“...On notera la profonde anomalie régionale, qui barre le Bassin Parisien...”

En effet, ce qui est frappant au premier regard jeté sur cette carte, et qui se trouve entouré en rouge ici, c’est que ces lignes autrement assez régulières, forment une curieuse singularité, selon leur soudaine inflexion, laquelle traverse toute la région parisienne.

Il est certain que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de se familiariser avec quelque autre approche de la science que la rationalité habituelle, qui n’en est en fait qu’une des formes, ne manqueront pas d’être surpris et de demeurer quelque peu dubitatifs quant à cette proposition formulée ici à la façon des anciens, et selon laquelle ce que ce que nous avons ainsi manifesté sous nos yeux, n’est rien d’autre que la signification formelle du fait que nous nous trouvons en cet endroit, c’est à dire dans cette Région Parisienne, dans une “Terre de lumière”. Cependant, c’est précisément ce que signifie le nom qui lui fut donné pour cette raison dans les temps anciens, “Lu-Tetia”, devenue en français, “Lutèce”, l’antiquité de Paris.

Dans cette formulation, “Tété” qui au départ désigne le “sein” de la nourrice, comme dans le créole antillais, désigne ici par extension, la “Terre” à cause de sa faculté nourricière, et ce, comme dans certaines langues kongo. Ses formes dérivées sont alors “tetia”, ou “titea”, comme en grec ancien.

Quand à “Lu”, il désigne un exercice qui demeure généralement insoupçonné sur nous, dont une “apparence” occasionnelle de celui-ci et qui est en ce sens “phénoménologique”, est ce que nous comprenons comme étant de la “lu-mière” qui, telle qu’elle est précisément dite, constitue un aspect visible (mire) de cet exercice qui dans ses autres aspects, ne l’est pas.

Ainsi, le nom “Lutetia” signifie-t-il donc bien, “terre de lumière”, selon la même utilisation de ce terme que dans “époque des lumières”, et c’est ce qui vaut à la ville de Paris d’avoir été dite, bien avant ses éclairages publics, la “ville lumière”.

Ce que décrit en fait cette désignation, c’est qu’il s’agit là d’un de ces endroits, lesquels sont rares sur notre planète, qui furent âprement recherchés dans les temps anciens, parce qu’il y règne un “tellurisme” particulier dont l’implication sur nous est justement “Lu”, et à la faveur duquel les humains qui y sont soumis, bénéficient d’un “éveil” exceptionnel...

Ce tellurisme dont l’exercice sanctuarisé fut dit “Lu-oevre”, devenu “Lu-ovre”, puis finalement “Louvre”, pour signifier “l’œuvre de lumière”, c’est-à-dire une “clairvoyance” qui fit les rois de France chargés de “prévoir”, choisir ce lieu comme séjour, est logique d’un “tropisme”, le fameux “Ka” des Egyptiens, dont nous avons déjà parlé dans un article ainsi intitulé, publié ici même et auquel je vous renvoie, qui détermine les hommes à exercer en quête d’un “au-delà” d’eux-mêmes, et qui les engage ainsi à tenter “l’excellence”.

Cette clairvoyance, logique selon le “Ka”, d’une “quête”, était alors dite le “Lu-ka”, terme qui est homogène au mot anglais “look”, lequel possède bien cette double acception, la clairvoyance, et la quête...

C’est à ce tellurisme et non pas comme on se plait à le croire bien trop facilement, à une qualité propre des peuples s’étant succédés en cette Lutetia, que la nation qui en fit le lieu de son orgueilleuse capitale doit sa félicité, et c’est par le fait d’un tellurisme de même nature, dont la localisation terrestre de l’exercice était dite “Lu-pa”, et dont l’allégorie fut la célèbre “louve” romaine, dite en latin “lupa”, qu’il y eut constitué à partir du site ainsi défini, un “Empire Romain”, vaste, puissant, fastueux et magnifique. Notons alors que tout comme le “tété” qui se trouve à l’origine de Lutetia, “ruma” désignait en latin ancien, le “sein”.

Nous connaissons bien selon leur historicité, les faits qui vont conduire à la réalisation de ce puissant empire, et ce, même si curieusement, cette histoire s’accommode par nécessité, d’un récit “légendaire”, celui de la création de la ville de Rome par Romulus et Remus. Or, c’est justement cette partie nécessaire à l’explication de l’origine d’une grande civilisation, dont nous comprendrons qu’elle ne peut être rapportée à une objectivité de faits historiques, parce qu’il s’agit précisément de ce qui secrètement “sous-tend” le développement de ceux-ci, qui constitue la zone inconnue qu’il nous faut maintenant explorer ici.

Les développements qui vont suivre, et qui montreront comment, par nos hématies, notre système circulatoire, et le champ magnétique terrestre d’une part, la mélanine de notre peau et de notre cerveau, notre système nerveux et sa modalité ondulatoire souvent insoupçonnée, et le soleil d’autre part, nous “communiquons” systématiquement, et que par cela se trouve établie la condition absolument nécessaire au développement en nous de notre “pensée”, ne peuvent évidemment pas être résumés en seulement quelques pages.

Sachant que la patience du lecteur de blogse limite aux environs de deux ou trois pages, je vous propose de développer cette histoire passionnante du rapport de l’instant à l’endroit, telle que celui-ci préside au développement de notre pensée, au fait civilisateur, et fatalement, aux grands événements, dans une seconde partie...
A bientôt donc, peut-être...

Paris, le 10 septembre 2013
Richard Pulvar

LA DICTATURE RAMPANTE, ET LE SYNDROME DE LA GRENOUILLE




L'expérience montre qu'une grenouille plongée brutalement dans un récipient d'eau très chaude, en saute, et ainsi se sauve, mais que si on la plonge dans un récipient d'eau froide que l'on réchauffe progressivement, elle meurt, car elle ne sait à quel moment en sauter...

Il est évident que l'instauration d'une dictature par un coup d'état ou un putsch en France, risque peu de se produire, et que ceux qui ont la tentation dictatoriale le savent bien. Cependant, notre anéantissement, notre immobilisme total, notre léthargie, et notre actuelle résignation face à toutes les atteintes quotidiennes et grandissantes qui sont faites à nos droits et à nos institutions sociales, et la ruine de nos espérances, ne signifient rien d'autre que le fait que nous nous trouvons collectivement en proie au syndrome de la grenouille.

Nous sommes comme elle, nous aurions du réagir depuis bien longtemps, et comme les avancées de la dictature rampante à laquelle nous sommes progressivement soumis se sont faites jusqu'ici sans heurts trop spectaculaires, et nous croyant encore en démocratie, nous ne comprenons pas qu'il nous faudrait dès aujourd'hui même, nous révolter contre ce système et contre ses tenants...

Nous sommes en dictature, oui, nous y sommes déjà bien, mêmes si pour l'instant, nous n'avons pas encore à affronter les forces de répression, lesquelles telles que Eurogenfor, sont déjà prêtes, puisque justement nous ne nous battons pas, et que nous ne leur offrons donc pas matière à exercer.

Nous avons commencé à renter dans cette dictature depuis qu'après que le peuple français ait clairement exprimé son rejet du projet européen qui lui était proposé, une classe politique traitresse, s'est employée à nous l'imposer contre notre volonté, et nous avons laissé faire, et le pire, au nom de la démocratie alors réduite à l'exercice d'un parlement croupion...

Depuis ce coup de force, ils n'ont cessé de nous imposer des dispositions dont ils savaient très bien que nous n'en voulions pas, et nous n'avons toujours pas bougé.

Encore s'agissait-il de dispositions qui, pour ne pas nous être favorables, ne mettaient pas en cause nos existences mêmes, et la survie de la nation.

Mais aujourd'hui, au contraire de son habitude, la dictature rampante vient d'opérer un coup de force, spectaculaire celui-ci, et absolument inadmissible, que tout homme intellectuellement honnête ne peut manquer d'identifier immédiatement comme étant bel et bien une attitude dictatoriale de la pire tradition. Et, si nous la laissons passer, ceci signera notre soumission définitive à un système totalitaire que jamais nous n'aurons vu venir, et qui nous abandonnera en pâture quelques bulletins de vote pour que nous puissions entretenir encore longtemps nos illusions de démocratie, afin de ne point le combattre...

En effet, et vous avez suivi cette affaire comme moi...

voici un président de la république qu'on informe, quant à un sujet de la plus haute importance, puisqu'il en va de nos existences mêmes, que les citoyens de ce pays ne veulent absolument pas qu'il entraine notre nation dans une guerre, tout simplement parce qu'il s'agit d'une guerre, et que nous avons, nous citoyens de ce pays, bien d'autres ambitions, parce que nul ennemi ne nous a, ni attaqué, ni menacé, et surtout parce que nous risquons d'y perdre corps et âme dans une aventure aux développements imprévisibles...

Et que croyez-vous qu'à répondu cet homme, qui détient en principe son pouvoir d'un mandat que nous lui avons confié pour qu'il conduise les affaires de la nation selon nos voeux exprimés et eux seuls, comme cela est prévu par les mécanismes fondamentaux de la démocratie...?

Il a répondu qu'il tenait pour acquis que les citoyens de ce pays ne voudront jamais de cette guerre, mais qu'il n'en tiendra aucun compte, et que son action ne sera déterminée qu'en fonction du résultat d'une consultation américaine...

Vous l'avez bien compris autant que moi, cet homme proclame crânement à un journaliste venu l'entretenir, que l'opinion et la volonté du peuple français, il n'en a strictement rien à faire, et qu'il fera tout simplement ce que lui, et lui seul, aura décidé, selon son seul jugement, et probablement son seul intérêt...

Qui sommes-nous donc, des enfants, les sujets d'un monarque, ou des esclaves sans droits...?

Qui est donc cet homme, et pour qui se prend-il, pour prétendre décider des engagements les plus dramatiques de la nation, les plus chargés de conséquences et de dangers, en ne consultant, ni le peuple, ni même la représentation nationale, et surtout en prenant justement le contrepied de ceux-ci, pour nous imposer ce que nous ne voulons justement pas...

Faites-donc dans votre têtes toutes les cabrioles intellectuelles que vous voudrez, si vous êtes déjà terrifiés de devoir faire ce constat dans sa terrible évidence, mais je ne sais pas comment vous parviendrez à vous persuader que la situation dans laquelle nous nous trouvons n'est pas une dictature...?

Comment peut-on appeler un système dans lequel, ni le peuple, ni sa représentation ne sont consultés pour un engagement de la nation parmi les plus dramatiques, et ou un personnage décide à lui tout seul, de faire justement le contraire de ce que le peuple attend de lui, en l'envoyant paitre, et en prenant le risque de l'engager dans un désastre ?

Comment appelez-vous cela, une démocratie ?

Oui nous y sommes, aussi incroyable que cela puisse être, nous y sommes rentrés lentement sans douleur, sans alarmes, sans militaires dans les rues, mais avec des hordes de propagandistes ayant investi toutes les places médiatiques, et qui depuis des années n'ont cessé de réchauffer le bain de mensonges dans lequel nous avons été plongés, sans savoir quand en sortir, et nous voilà, anéantis, sans révolte, près de pousser notre dernier souffle républicain...

Il y a des manifestations prévues la semaine prochaine pour contrer ce complot dictatorial, et s'il se trouvent encore des citoyens vivants et debout dans ce pays, les rues devraient normalement être pleines...

Paris, le 8 septembre 2013
Richard Pulvar

IdentifierAjouter un lieuModif

jeudi 5 septembre 2013

POURQUOI LES SALOPARDS ONT-ILS VOULU TOUT PRECIPITER ?



Selon un ancien ministre français des affaires étrangères qui a conservé ses “entrées”, et qui était donc à même de pouvoir recueillir cette information, la décision de renverser par tous les moyens possibles le régime syrien, fut prise par les atlantistes en 2011. Ceci pour profiter en les instrumentalisant et en les détournant, des élans du printemps arabe qui venait de prendre naissance fin 2010, en Tunisie, et tout cela l’a-t-il bien précisé, au bénéfice de l’état sioniste dont le projet est depuis longtemps, de livrer bataille à ce pays insoumis à sa loi.

Si le président Ben Ali fut rapidement défait par l’ampleur du mouvement populaire, et que face à un mouvement identique en Egypte, l’armée égyptienne prit le parti de déposer le président Moubarak, il était clair que le “guide de la révolution” qui se trouvait à la tête d’une nation pacifiée et où le niveau de vie était le plus élevé d’Afrique, qui était le fédérateur de cette nation composite qui d’ailleurs depuis son exécution, se déchire, et qui surtout, ne la dirigeait pas directement, n’avait pas lieu aux yeux d’une large majorité des Libyens, d’être renversé...

Parallèlement à cela, il y avait le régime du Président Bachar el Assad qui, comme ceux de la plupart des états de la région, était fatalement un régime autoritaire que certains disent même “dictatorial”. Car, la situation d’inimitié permanente et de guerre imminente que ces états entretiennent depuis si longtemps avec l’état sioniste, fait que leurs administrations sombrent fatalement dans une forme permanente de paranoïa, qui leur impose un contrôle stricte des populations, dans la crainte qu’il ne s’y développe une “cinquième colonne” au service de l’ennemi, d’où une répression féroce des opposants, toujours suspectés d’être des agents de celui-ci.

Cependant, il se trouve que bien qu’ils soient dans une grande proportion défavorables à ce régime, les citoyens de ce pays allaient forcément une fois encore se serrer les coudes autour de leur chef. Ceci, malgré leur désamour pour celui-ci, mais dans le soucis impératif et supérieur de préserver leur nation, et de ne surtout pas offrir à l’ennemi sioniste l’opportunité d’un désordre social et institutionnel, pour lancer une attaque contre leur nation alors affaiblie, puisque cet ennemi n’a jamais fait mystère du fait que tel est bien son projet obsessionnel, tout comme celui de détruire l’Iranien.

Il était donc clair que même s’il n’aurait pas manqué de leur arracher des réformes, le printemps arabe n’allait pas défaire ces deux là, et c’est alors que les nations atlantistes qui se vivent confusément comme étant l’excellence du fait civilisateur, ne vont pas hésiter à armer, entrainer, financer, des hordes de criminels qui tueraient père et mère pour de l’argent, ou pour une place au paradis selon leur mysticisme débile, pour qu’elles puissent mener contre ces deux régimes une guerre qu’elles ne pouvaient leur faire directement.

Si elles sont parvenues à instrumentaliser “l’illustre assemblée” des Nations Unies, nominalement vouée à permettre un “règlement pacifique des conflits”, pour en obtenir une mission de protection des civils dont elles vont se servir pour mener leur guerre en procédant à six mois de bombardement furieux sur la Libye, deux nations qui comme elles, sont des membres permanents du conseil de sécurité, la Russie et la Chine, ne vont par permettre qu’elles réitèrent la même supercherie...

Il se trouve alors que leurs “envoyés spéciaux” sur le terrain, se sont trouvés en très mauvaise position face à une armée nationale syrienne qui était demeurée globalement fidèle à son chef, et surtout, à son peuple, devant ces hordes de mercenaires sanguinaires et “cannibales”, et que cette armée était en passe de totalement les anéantir...

Il y avait donc urgence pour leurs commanditaires de trouver une raison de passer à l’attaque. Ceci, sinon vis à vis de l’illustre assemblée dont ils sont coutumiers de se moquer de ses règlements quant cela les arrange, mais au moins vis à vis de leurs opinions publiques qui n’étaient en rien préparées à devoir encore assumer une guerre, alors que nul ennemi ne les avait attaqué, n’avait porté atteinte à leur intérêts fondamentaux, et ne les avait pas même en aucune façon menacées...

C’est alors qu’elles ont monté ce coup d’attaque de civils au gaz de combat sarin, pour en faire porter la responsabilité au gouvernement syrien, et obtenir, sinon du conseil de sécurité, mais pour le moins vis à vis de leurs opinions et surtout de leurs parlementaires, une légitimité pour porter une attaque contre ce pays, au nom de la protection de civils martyrisés.

Cependant, cette opération qui a probablement été montée pour être exécutée avec la précision d’un métronome, a, dans la précipitation, été lamentablement foirée dès le début. Ceci, à cause d’un manque évident de crédibilité des arguments avancés pour sa justification. Car sauf à considérer que ce président serait devenu carrément fou, ce qu’il serait difficile de prétendre après qu’il ait été royalement reçu par ceux-là mêmes qui voudront l’éliminer, il était clair qu’une telle opération ne présentait pour lui, absolument aucun intérêt, mais tout au contraire, tous les désavantages...

En effet, si dans le cas d’un conflit avec une puissance étrangère, la dévastation du territoire ennemi par de telles armes peut constituer une voie vers la victoire, dans le cas d’une guerre civile où il est question de s’emparer d’un maximum des éléments de pouvoir disposés sur tout le territoire, le cadre de leur utilisation est beaucoup plus restreint, car cette arme rend impénétrable la région touchée. Or, l’armée syrienne était victorieuse sur le terrain, et l’utilisation d’une telle arme ne se prête absolument pas à la campagne offensive d’une force armée victorieuse et qui avance, elle ne peut présenter d’intérêt que comme arme défensive de dernier recours, dans une situation qui était bien celle des rebelles écrasés.

Ceci signifie que du point de vue strictement militaire, l’armée syrienne n’avait absolument aucun intérêt à utiliser une telle arme qui n’aurait eu pour seul effet, que de fournir à ceux qui l’attendaient depuis des mois le prétexte pour l’attaquer, et on ne peut croire que les responsables syriens auraient pu commettre un acte aussi contraire à leur intérêt.

D’autre part, on ne voit pas selon quel curieux calcul, ce président aurait décidé de l’emploi d’une telle arme, au moment où il avait précisément obtenu l’envoi d’enquêteurs des Nations Unies, pour que ceux-ci mènent leurs investigations pour savoir qui, dans des affaires précédentes mais de moindre envergure, avait employé de tels gaz.

Tout cela ne tenait pas la route vis à vis de l’opinion, et encore moins des experts...

Plus grotesque encore que tout cela, le fait que la furieuse campagne médiatique de désinformation, destinée à rendre aux yeux de l’opinion, le régime coupable de massacres de civils, a comporté la bourde incroyable d’une publication la veille, tel que cela fut consigné sur tous les sites qui l’on diffusé, d’une vidéo concernant une attaque censée s’être produite le lendemain...

Plus maladroit que cela, on ne peut pas faire...

L’opinion n’était pas dupe, mais la machine infernale était mise en route, et il fallait attaquer au plus vite, avant que les inspecteurs des Nations Unies ne puissent mener leurs investigations, car leur verdict aurait été catastrophique pour tous ces gens...

De quoi s’agit-il ?

C’est en avril 1991, au sortir de la dévastatrice guerre du golf, que par la résolution 687, les nations Unies ont classé le gaz sarin qui jusque là faisait partie des armes chimiques, en “arme de destruction massive”. En 1993, sa production et sa conservation furent interdites, et les nations avaient jusqu’en 2007 pour détruire les armes de ce type, ce que certaines, les plus puissantes et les plus impérialistes bien sûr, ne firent pas. C’est ainsi que la France conservera des réserves de gaz sarin dans du béton immergé au large de l’ile d’Ouesant.

Cependant, d’un point de vue militaire, le stockage de telles armes est extrêmement problématique, puisqu’un accident est toujours possible, et qu’en cas d’attaque d’un ennemi sur les bâtiments ou celles-ci se trouveraient stockées, leur force dévastatrice se retournerait contre leur possesseur.

C’est pourquoi depuis des années, les armes ne contiennent pas directement de gaz sarin, mais sont constituées de deux types de sous-munitions, contenant chacune un produit inoffensif, stockées séparément, pour n’être assemblées que lors de leur utilisation, et c’est la réaction chimique de ces deux produits, qui se trouvent mélangés lors de l’explosion de l’obus ou de la bombe, qui génère le gaz mortel.

Ceci pour dire que selon la nature des composants, et les différentes technologies plus ou moins efficaces mises en œuvre, les gaz portent fatalement une “signature”, et que les spécialistes sont parfaitement capables de dire de quels types furent les bombes ou les obus utilisés. Et ceci d’autant que, sauf s’il s’est trouvé des responsables politiques suffisamment fous pour faire parvenir à des groupes terroristes des armes chimiques de guerre, les armes bricolées par ceux-ci à partir le plus souvent de produit phytosanitaires disponibles librement sur le marché, sont bien éloignées d’avoir la qualité militaire, et les enquêteurs n’auraient pas manqué de formellement identifier tout de suite le fait d’un gaz provenant des armes qui auraient été produites par ces terroristes...

Il fallait donc lancer l’attaque au plus vite, sans tenir compte d’une éventuelle réunion du conseil de sécurité qui n’aurait de toutes les façons pas accordé d’autorisation pour une intervention militaire, mais il fallait surtout que les inspecteurs des Nations Unies dépêchés dans l’urgence sur place, ne puissent pas avoir le temps de faire leur travail.

Il est remarquable que dès le début, les agresseurs qui comprenaient bien qu’ils risquaient d’être démasqués, se sont employés à discréditer par avance la mission des inspecteurs, lesquels furent d’ailleurs accueillis à coup de fusil dans les zones sous contrôle terroriste, en prétendant que les autorités du pays auraient eu le temps de falsifier les preuves.

Ils espéraient ainsi décourager la mission, mais il n’en fut rien, et après qu’avec la complicité du secrétaire général des Nation Unies, dont nous avons tous compris à l’occasion des conflits de Côte d’Ivoire et de Libye, qu’il était aux ordres, les inspecteurs ont du rentrer prématurément avant d’avoir pu effectuer correctement leur mission, il ne restait plus à ces gens que d’attaquer et au plus vite...

Mais c’est alors que le manque de chance, ou la justice divine, s’est opposée à leur projet criminel, et je vous renvoie concernant cela à une de mes publications précédentes...

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=588439797864262&set=a.148539988520914.23964.100000947415609&type=1&relevant_count=1

Alors que les inspecteurs auraient du produire les conclusions de leur rapport depuis hier, nous attendons encore la publication de celles-ci…

Quant à notre premier ministre, il a décidé de ne faire part de ses informations qu’à des parlementaires réunis en huis clos, et qui seront sans doute tenu à la discrétion, et ceci, probablement pour que toute la nation n’éclate pas de rire quant aux données selon lesquelles celui-ci fonde sa politique étrangères.

Ceci, étant bien entendu que si ces gens avaient des “preuves” authentiques, c’est d’abord devant le conseil de sécurité qu’ils auraient du les produire en sachant que depuis la lamentable affaire Colin Powell, plus personne ne tombe dans ce genre de panneau.


Paris, le 3 septembre 2013
Richard Pulvar

QUAND ELLE PREND DES FORMES PAISIBLES ET DEMOCRATIQUES, C’EST ALORS QUE LA DICTATURE DEVIENT LA PLUS REDOUTABLE



Soyons clairs, au sens stricte du terme, c’est à dire telle que nous l’envisageons selon la formule habituelle comme étant “ l’exercice du pouvoir ( kratos ), par le peuple ( démos ) ”, la “démocratie” n’existe pas, n’a jamais existé, et ne le peut pas. Car, en admettant l’idée que “la nation est une et indivisible“, se rapportant à celle-ci, les décisions prises selon cette voie démocratique devraient être en toute rigueur et dans tous les cas, “unanimistes”, ce qui n’a aucune chance de se produire, et fort heureusement...

Il est temps d’en finir enfin avec cette facilité mensongère qui consiste à prétendre que quant une décision ou un projet se trouve accepté par 50,1 % des suffrages exprimés, qu’il s’agit là d’une décision du peuple souverain, puisqu’il ne s’agit que de la moitié des suffrages exprimés parmi les votants, qui ne constituent eux-mêmes qu’une partie des inscrits, desquels sont d’ailleurs exclus les immigrés qui ne sont pas censés faire partie du peuple, même si malgré tout ils se trouvent là, en plein milieu de lui. Car, le peuple ne peut pas être réduit à cette partie de lui, souvent minoritaire, et qui exerce alors un pouvoir contre toutes les autres, pour que les décisions de celle-ci puissent être ainsi proclamées abusivement comme étant la “volonté du peuple”.

Cette supercherie est d’autant plus grossière que dans le cas d’une élection, et sauf concernant quelques roitelets locaux qui soignent depuis des années leur clientèle électorale, ces scores majoritaires sont des scores de second tour, donc de second choix pour beaucoup d’électeurs qui créent alors un artifice de choix majoritaire, par le fait que beaucoup d’entre eux font tout simplement celui du candidat qui à leurs yeux, est le moins détestable.

Si nous prenons par exemple l’élection présidentielle de 2012 en France, l’ineffable “élu” ne fit au premier tour, celui du vrai choix, que 28,6%, d’environ 75% de suffrages exprimés par rapport aux inscrits, en déduisant près de 6% de bulletins blancs et nuls sur un taux de participation de 80%. Or, en tant que candidat, loin d’avoir été choisi dès le début, sinon par la totalité, mais pour le moins par une large majorité de son parti, il était issu en fait d’une primaire où il n’obtint au premier tour que 39% des voix, lesquelles représentent en réalité la seule véritable frange de l’électorat ayant fait clairement et dès le début, le choix de cet homme si improbable et singulier, pour conduire la nation vers la voie de la félicité.

Il s’agit donc d’un homme qui n’aura été réellement choisi sans hésitation et sans état d’âme que par 39% d’une primaire d’un parti obtenant sous son nom 28,6% dans un premier tour sur 75% des inscrits, par leur suffrage exprimé, ce qui tout calcul fait, donne en tout et pour tout aux environs de 8% seulement de l’électorat, pas même un malheureux électeur sur dix, pour avoir fait sans réserve le véritable choix de cet homme pour président...

Tout le reste, jusqu’aux 51,5% des voix qui lui accorderont la victoire, avec cependant dès le départ, près de la moitié du pays résolument braquée contre lui, ne sera le résultat que d’un vote de résignation, de la part d’électeurs soucieux d’éviter le pire tel que celui-ci se trouvait alors représenté par l’ignoble nabot sortant. Les électeurs ont donc voulu éviter ce pire, et ceci, à une époque où ils ne soupçonnaient pas une seule seconde qu’il pouvait exister un pire que le pire, ce que pourtant nous constatons depuis quelques mois avec stupéfaction...!

Qu’on ne vienne donc pas nous dire avec l’élection de cet homme qui ne représente la pleine satisfaction du choix que de 8% seulement des citoyens de ce pays jouissant du droit de vote, qu’il s’agit là d’une expression du peuple souverain, afin d’un exercice du pouvoir par celui-ci...

En fait, il ne s’agit en cette histoire de démocratie que d’une élégante mascarade, et nous en avons une parfaite illustration dans l’actualité d’aujourd’hui puisqu’il se trouve que notre flamboyant porte-avion, étant enfin sorti de chez le garagiste, s’est porté promptement menaçant au large des côtes de la Syrie, ce qui ne correspond certainement pas à une volonté du peuple qui quant à lui, est farouchement opposé à 79% de l’opinion, à toute entreprise guerrière dans cette région. Ou alors, il nous faudrait constater que ce porte-avion autiste, ne comprend absolument rien à ce que le peuple lui demande de faire...

Notons bien cependant, que pour être une mascarade, celle-ci s’est révélée très utile, et à constitué un élément décisif de l’évolution positive de nos sociétés humaines, puisqu’il s’agit en ce que par convention et faute d’un autre terme, nous appelons encore la démocratie, de l’application civilisée, pacifiée, codifiée, ritualisé, et finalement rendue par cela acceptable, de ce qui n’est rien d’autre et qui est demeurée tout simplement la “loi du plus fort”.

Tout le progrès de cette disposition tient dans le fait du nouveau mode de désignation du plus fort, qui ne consiste plus en les échauffourées sanglantes d’autrefois qui couronnaient celui qui avait le plus de biceps, mais qui malheureusement n’était pas forcément le mieux inspiré. Non, il s’agit aujourd’hui de celui qui tout d’abord, après une lutte fratricide contre ceux de son propre clan qui lui feraient concurrence et dans laquelle tous les coups et toutes les trahisons sont permis, parvient à les devancer. Il lui reste alors, par une efficace couverture médiatique de ses boniments que l’on appelle faire de la communication, par le dénigrement de ses concurrents en les faisant pourquoi pas, calomnier en sous-main, par les promesses d’un programme de père Noël qui n’engage que les falots qui y croient, et surtout par l’appel aux plus bas instincts des électeurs comme l’utilisation de la xénophobie, qui est devenue la constante des campagnes électorales, à rassembler sur son nom plus de voix que les autres.

C’est donc lui le plus fort, et même si nous comprenons bien qu’il y a peu de chance que des hommes d’honneur puissent triompher d’un tel concours, il sera réputé représenter par ses actes, la volonté du peuple. Il exercera alors un pouvoir sans partage puisqu’il ne se trouvera que sous le contrôle de parlementaires dont il peut ruiner à tout instant la carrière politique, et tous ceux qui ne sont pas d’accord, déclareront l’obligation qui est la leur de respecter selon les mécanismes démocratiques, les orientations d’un programme dont les citoyens sont censés avoir pris connaissance avant de voter, même si rien de ce programme ne se réalise, et même si rien de ce qui se fait, tel que le fait d’engager le pays dans des guerres, n’y était inscrit...

C’est précisément cette nécessité qu’il y ait un plus fort pour qu’il puisse mettre tout le monde au pas, et certainement pas pour qu’il se fasse l’exécuteur de la volonté populaire qui explique que, s’éloignant totalement des tentatives démocratiques de la 4eme république avec un parlement constitué en “proportion” des suffrages, mais incapable ainsi de définir un plus fort qui le soit suffisamment pour mater les autres, les concepteurs de notre 5eme république ont imaginé l’astuce du scrutin d’arrondissement qui, par un effet multiplicateur favorisant encore ce plus fort, permet de faire comme s’il était effectivement majoritaire, pour que son exercice sans partage du pouvoir puisse malgré tout conserver un air démocratique.

C’est ainsi qu’avec 35% seulement des voix et en plus, un savant découpage électoral, il est possible à un gouvernement d’obtenir une très confortable majorité au parlement qui le rend alors totalement indifférent aux tempêtes et aux motions de censure qui traduiraient un mécontentement populaire. Et de fait, sous cette 5eme république, il n’y eut jamais ni un parti, ni une coalition de partis ayant exercé le pouvoir, en représentant plus de 40% de l’électorat, de sorte que depuis le début de cette république, le pays n’a été gouverné que par des minorités, et ceci, au nom de la démocratie...!

Cependant, si toutes ces simagrées de démocratie ont eu un tel succès, puisqu’elles ont effectivement pacifié les espaces politiques des nations européennes, c’est à cause de cet accord tacite qui consiste à dire en substance :

“Acceptons ce mode électoral de définition du plus fort, et plions nous volontiers à sa loi, pour ne pas que nous risquions d’en revenir au mode ancien tel qu’il se faisait à coup de masses d’arme sur les crânes, car nous risquerions d’avoir bien vite tous très mal à la tête”.

Finalement cette convention n’était pas si mal, mais elle comportait par le fait même de sa justification, laquelle se fait au prétexte démocratique, deux dangers qui vont nous conduire dans les difficultés que nous connaissons aujourd’hui.

Il y a tout d’abord le fait que pour presque la totalité des citoyens, le fait majoritaire suffit selon eux au constat de démocratie. Ceci signifie qu’il suffit selon eux, qu’à la faveur d’une consultation libre, le peuple accorde majoritairement sa caution au projet qui lui est proposé, pour considérer qu’il s’agit en cette procédure, d’une démarche démocratique permettant la libre expression de la volonté du peuple. Cependant, ils manquent de remarquer que parmi les plus redoutables dictatures, nous en trouvons plusieurs qui furent ainsi établies, donc le plus démocratiquement du monde.

C’est ainsi que le dictateur Milosevic fut non seulement démocratiquement, mais de plus triomphalement élu, puis réélu trois fois de suite, sur son projet de soumettre toutes les autres nations de l’ex-Yougoslavie, dans ce qui fut dit la “Grande Serbie” et qui par le fait même, assurait aux Serbes d’avoir la primauté sur les autres peuples. Ce projet donna lieu à de gigantesques manifestations de soutien, enthousiastes, où fleurissaient les drapeaux dans les rues de Belgrade, et, assuré de ce soutien “démocratique”, Milosevic n’hésitera pas à engager la force armée pour contraindre les peuples résistants.

De la même façon, après avoir à la surprise générale gagné triomphalement les élections législatives de 1933, et avoir donc été nommé chancelier du Reich, Adolf Hitler soumit en 1934 sa politique à un plébiscite, et il obtint le chiffre ahurissant qui rendrait jaloux plus d’un homme politique, de 79 % de soutien de la part des Allemands, à cette politique !

On peut donc bien raconter ce que l’on veut, mais si il y eut dès le début de farouches opposants à la politique d’Hitler que celui-ci a éliminés avec une extrême férocité, ce fut au prétexte démocratique, puisqu’une très large majorité d’Allemands avaient quant à eux voulu l’application de cette politique, et en tout état de cause, le régime nazi qui fut ainsi instauré en Allemagne était de ce point de vue strictement démocratique, en tant que voulu par le peuple.

Ce dont il faut bien prendre conscience et une bonne fois à ce sujet, pour ne plus nous éterniser dans les égarements qui sont les nôtres aujourd’hui, c’est que contrairement à ce que s’imaginent encore bien trop de gens, il n’existe absolument pas d’antinomie fondamentale entre la dictature et la démocratie. Car, il existe en réalité deux catégories de dictateurs, celle tout d’abord du “chef autoproclamé”, généralement par un coup d’état, et que des aspirations démocratiques peuvent contester et mobiliser contre lui. Mais il existe une autre catégorie beaucoup plus redoutable, celle du “chef plébiscité”, tel que le furent Adolf Hitler et bien d’autres qu’on a manqué jusqu’ici d’identifier formellement comme étant bien des dictateurs, parce que justement cette catégorie se trouve établie selon des procédures démocratiques. Etant ainsi soutenue par le peuple, elle ne peut être combattue que par de vaillants résistants ayant pris la pleine mesure de la situation dans laquelle se trouvait leur nation.

Ainsi, avant qu’elles n’aient fait d’énormes ravages permettant de constater leur vraie nature, comme ce fut le cas de l’Allemagne nazie, les dictatures de chefs plébiscités, soit lors de leur élection, soit pour certains aspects très sensibles de leur politique tels que la politique de l’immigration ou la politique étrangère, et qu’il convient bien de désigner techniquement comme étant des “dictatures démocratiques”, ne sont jamais identifiées comme étant des dictatures puisqu'elles sont tranquillement issues des urnes. Et ceci, même si leur malfaisance, en particulier les haines raciales et sociales qu’elles entretiennent, et les guerres incessantes auxquelles elles s’adonnent, pourraient et devraient constituer chez les hommes honnêtes, la base d’un questionnement critique à leur égard.

Il est d’ailleurs remarquable à ce sujet qu’à quelques notables exceptions près, telles que Mao-Tsé-Toung avec les affaires de Corée et du Viet Nam, et le général Videla avec l’affaire des iles Malouines, d’une façon générale les chefs autoproclamés n’engagent jamais leur nation dans des guerres contre leurs voisins et encore moins contre des nations lointaines. Il s’agit là de la malfaisance presque exclusive des “dictatures démocratiques” qui s’ignorent comme telles, convaincues que leur vertu démocratique suffit à la vérité et à la justice.

Ceci, parce que l’établissement de leur large base démocratique, dont la forme très consensuelle sur certains sujets s’apparente mécaniquement à une forme de “socialisme”, s’opère selon le discours du chef qui offre à ses ouailles des minorités à détester pour leur race, leur religion, ou leurs origines, ce dont le caractère sectaire s’apparente à une forme de “nationalisme”, tâche peu reluisante qu’il délègue habituellement à son ministre de l’intérieur, et des nations à agresser au prétexte de libérer leurs peuples de la malfaisance de leurs chefs autoproclamés.

Comprenons alors que cette intolérance qui ne veut, ni voir des hommes différents chez soi, ni davantage les voir différents chez eux, découle logiquement du fait que l’idéal démocratique, c’est à dire “l’unanimisme”, confine fatalement au “totalitarisme” et que dans ces conditions, les prétendues démocraties qui se négligent, en manquant d’entretenir une base idéologique humaniste comme cadre de leur exercice, deviennent fatalement des dictature démocratiques qui réunies en cartel comme ceux du Nato, constituent une véritable “dictature internationale”.

Ainsi, les citoyens des nations qui n’ont de cesse de se targuer d’être des démocraties, se transforment-ils sans même s’en rendre compte, au fur et à mesure qu’ils s’auto-célèbrent à travers leur système politique, en véritables “nazis” qui s’ignorent, précisément grâce à leur justification démocratique. Mais, ils sont parfaitement identifiables comme tels, dès lors qu’ils proclament que hors d’être comme eux il n’y a point de salut, et que, dans le suivisme de leurs gouvernants, ils se croient fondés à s’en aller massacrer tout autour de la planète, pour faire le bonheur des peuples que par le fait ils traitent comme étant inférieurs, en se persuadant qu’il leur faut absolument venir en aide à ces peuples, pour que ceux-ci puissent se réaliser.

Et c’est là qu’intervient le second danger du mensonge démocratique.

C’est sur une base totalement “fantasmatique”, totalement stupide et mensongère quant à ce qui constitue leur système dont ils ne mesurent pas qu’il est en réalité “totalitaire”, que ces gens se donnent pour mission d’en faire bénéficier qu’ils le veulent ou non, les autres. Ces gens se croient libres, simplement parce qu’il ne portent ni chaines ni entraves, compte tenus qu’avec leurs redoutables instruments médiatiques de déprogrammation, les puissants leur ont enchainé la cervelle depuis longtemps, en les rendant tels que nous les constatons, totalement incapables de lever le plus petit doigt contre un système qui pourtant les oppresse de plus en plus. Ils se font alors les mercenaires zélés de leur obscurs “maitres de conscience”.

Il ne suffit donc que de leur dire qu’il se trouve de l’autre coté de la planète, des veuves et des orphelins éplorés, et de nombreuses victimes civiles martyrisée par d’odieux tyrans, pour qu’en soutenant toutes les malpropretés que leurs gouvernements accomplissent en leur nom, ils se vivent en combattants d’un “jihad” démocratique, chargés de porter leurs “lumières” aux peuples qui en étaient privés. Ainsi, après avoir massacré les peuples pour leur apporter la vraie foi, puis la civilisation, voici donc la dernière justification des massacres s’opérant toujours par les mêmes, porter la démocratie aux autres peuples qui n’ont pourtant absolument rien demandé, et qui ne demande qu’une chose, qu’on ne leur apporte plus rien...!

Car, il se trouve tout simplement que les autres peuples, qui ne ses saoulent pas avec toutes ces illusions démocratiques, ont d’autres moyens que toutes ces salamalecs de scrutin, où les puissants ont placé à toutes les têtes de listes des hommes à eux, et où par une grande habileté manœuvrière, 8% seulement d’électeurs finissent par se faire représenter par les deux tiers d’un parlement croupion, pour établir le plus fort de chez eux.

Pour les uns, le plus fort est tout simplement le fils de celui qui l’a précédé, pour les autres, il s’agit d’un guerrier qui est parvenu à s’emparer du pouvoir. C’est leur méthode, c’est leur nation, c’est leur vie, c’est leurs affaires, et c’est leur destinée, et s’ils veulent en changer, comme certains autres l’ont fait en 1789, ils n’ont point besoin pas davantage que ceux là, qu’on s’en vienne massacrer chez eux au prétexte de les libérer...


Paris, le 31 août 2013
Richard Pulvar


VOICI POURQUOI ILS VEULENT ABSOLUMENT UNE GUERRE



Il est tout à fait dans l’air du temps de faire de la prospective. Ceci, selon un débat à la mode, concernant l’horizon de l’année 2025, auquel nous ne saurions donc nous désintéresser. Et justement, nous avons une très bonne raison d’en parler puisqu’un de nos ministres en vue, déjà présenté avec complaisance par la presse propagandiste, comme le plus probable de nos présidentiables, à fait part de sa terreur de voir s’altérer dangereusement la race des Français, lui qui ne l’est justement que depuis peu.

Objectif donc, 2025.

Notre humanité a mis 40 000 ans, pour atteindre en l’année 1900, le nombre de 1,65 milliards d’humains. Depuis lors, elle n’a mis que soixante ans pour atteindre donc en 1960, le nombre de 3 milliards d’hommes, et ce mouvement s’accélérant, une quarantaine d’années seulement aura suffit pour atteindre en 2000, les 6 milliards d’hommes, selon une dynamique qui se poursuivant encore fera que sera atteint 11 années plus tard seulement, en octobre 2011, le chiffre déjà impressionnant de 7 milliards d’hommes...

Il s’est donc produit depuis 1900, et en rupture soudaine avec sa vitesse de croisière millénaire, une évolution fulgurante de la croissance démographique de notre humanité. Ceci, depuis donc cette époque de la fin du 19eme siècle où fut consacrée la toute puissance d’une Europe qui, à l’époque, était deux fois et demie plus peuplée que la totalité d’un continent africain pourtant bien plus étendu qu’elle, et qui imposait alors sa domination écrasante en tous les endroits de notre planète.

De la part de tous les auteurs, reprenant pour prétendre le justifier scientifiquement ce qui était déjà le sentiment général des populations, cette domination que bien sûr personne n’envisageait une seule seconde d’attribuer simplement à la démographie européenne et à la très forte densité, eu égard au reste du monde, des populations vivant dans ce petit continent, laquelle devait logiquement les conduire à se doter des structures sociales que leur rapport étroit leur imposait, était réputée résulter d’une supériorité biologique nominale de l’homme de type blanc européen, sur toutes les autres races...

Il ne fallut guère plus d’un siècle, pour que cette prétention raciste et méprisante ne se trouve démentie dans l’objectivité les faits, par des nations comme le Japon, puis la Corée et Taïwan, et aujourd’hui, par la Chine et l’Inde, où les “sous-hommes” d’autrefois, révèlent toute l’efficacité de leur “dessous” d’intelligence.

Cependant, enivrés par une autocélébration à laquelle ils s’adonnent avec délectation, les Européens sont demeurés convaincus en leur fors intérieur et jusqu’à aujourd’hui même, et c’est là une conviction qu’ils emporteront jusqu’à ce qui risque fort d’être leur défaite totale, qu’ils sont bel et bien d’une essence supérieure aux autres hommes avec lesquels dès lors, il leur convient de se pas se mêler, et tel est le message “subliminal” envoyé par notre ministre. Ils se contentèrent donc d’expliquer leurs déconvenues graduelles allant jusqu’à leur situation actuelle, par quelques données défavorable de la conjoncture, en appelant cela, “la crise”.

Peut-on parler de crise lorsque celle-ci dure depuis quarante ans ?

Le problème c’est que ce qu’il fallait comprendre pour expliquer celle-ci, c’est à dire la régression démographique de l’Europe, ce que les Français auraient du être les premiers à comprendre, eux qui ont vu leur domination écrasante sur ce continent, s’amoindrir au fur et à mesure de leur affaiblissement démographique face aux autres nations, allait totalement à l’encontre de l’imaginaire de supériorité biologique nominale à laquelle ces Européens étaient si attachés, qu’elle leur était devenue structurante.

Il ne fallait pas qu’il soit dit, et encore moins qu’il soit cru, que les Européens avaient dominé le monde tout simplement parce qu’à une certaine époque, ils furent les plus nombreux, et les plus rassemblés sur un territoire, comme ce fut d’ailleurs le cas dans toutes les grandes civilisations, les Egyptiens sur leur étroit mais généreux territoire favorisant leur démographie, de part et d’autre de leur Nil, et ces autres dans leur croissant fertile, mais bien parce que l’évolution darwinienne avait fait d’eux les fleurons de la création.

C’est donc au fait de tous leurs mensonges quant à eux-mêmes et quant aux autres, que les Européens ont totalement négligé ce qui avait pourtant bien fait leur grande puissance, leur démographie, laquelle aujourd’hui, avec un taux de fécondité de seulement 1,57 enfant par femme en moyenne dans l’Union Européenne, est absolument catastrophique. Et ceci, sans que jamais ils ne mettent en cause une seule seconde, ce faible taux et ses implications, dans leur débâcle économique actuelle. Il est remarquable que cette question qui est et de très loin, la plus cruciale pour les Européens, puisqu’il en va tout simplement de rien de moins que leur survie, a malgré cela toujours été consciemment ou non, évacuée du débat public. Et ceci, d’autant qu’une politique nataliste, laquelle est par nature extrêmement coûteuse, et dont la positivité nécessite des années avant d’apparaitre, ne peut en aucune façon être menée par des nations européennes déjà étouffées par leur dette publique, et surtout, parce que les mentalités actuelles des peuples européens, et c’est bien là tout le fond du problème, ne s’y prêtent pas...

Pourtant, ce ne fut pas faute d’avoir reçu des avertissements, car depuis plus de trente ans, l’INSEE, que des dispositions de 2007 lui imposant une présentation de ses statistiques les rendant inexploitables pour les particuliers, ont fini par réduire au silence pour ceux-ci, n’avait jusque là, et malgré le mépris total des politiques qui ne voulaient rien en savoir, cessé de tirer la sonnette d’alarme. Ceci, en recommandant de faire un appel massif à l’immigration, ce qui allait totalement à contre courant de la pensée dominante de la clientèle électorale des ténors de la politique, et qui le demeure. Le raisonnement implicite de l’institution était alors qu’il valait mieux pour les Français qu’ils puissent continuer d’exister en acceptant de devenir un peu teinté, plutôt que d’être garantis de crever en voulant demeurer exclusivement blancs.

Il est clair qu’aucun leader politique n’aurait fait fortune avec un tel discours, face à une population qui demeure convaincue que, même si son poids démographique par rapport à la population mondiale, tend à devenir insignifiant, même si sa population est fatalement rendue de plus en plus vieillissante, son génie en tant que de race d’hommes blancs est tel que, même avec en plus une main attachée dans le dos, elle parviendra à surmonter ce mauvais moment passager, pour pouvoir faire face efficacement aux peuples teintés de la planète, voire même, à reprendre l’ascendant sur eux.

Et depuis plus de quarante ans, ce n’est qu’à cela que les citoyens de ce pays ont voulu croire, c’est ce qu’ils ont cru et croient encore, mais ils se trompent, et très lourdement...!

Ce qui trompe un bon nombre de ces citoyens, c’est que les nations européennes sont encore d’un niveau de vie et d’équipements largement supérieur à celui de la plupart des autres nations du monde. Oui, mais pour combien de temps ?

Il faut plusieurs centaines de mètres pour qu’un coup de barre puisse infléchir d’une façon significative, la trajectoire d’un de ces énormes tankers qui parcourent les océans, tant leur masse présente une énorme inertie. Ce dont il faut bien prendre conscience ici, c’est que les phénomènes démographiques sont d’une telle inertie, qu’il faut plusieurs années et la plus farouche détermination, pour parvenir à remettre dans la bonne direction une nation qui serait engagée selon une mauvaise tendance, et que, quant cela commence à aller mal, comme c’est manifestement le cas en ce moment, c’est fatalement pour longtemps, quoi qu’en diront les brêles politico-médiatiques qui nous promettent le paradis pour la fin de leur mandat.

La dégradation des choses en Europe va donc se poursuivre inexorablement, et ce, d’autant plus certainement que le coup de barre salvateur, politique nataliste ou politique d’immigration, n’a même pas encore été donné...

Les courbes qui traduisent l’évolution de la population mondiale à l’horizon de 2025, sont de ce point de vue, absolument vertigineuses, par ce qu’elles sous-entendent quant aux bouleversements géopolitiques décisifs qui se produiront forcément, selon cette évolution. Alors que cet horizon n’est guère si lointain et que pour la plupart d’entre nous, nous vivrons probablement ces événements, ces courbes confinent toutes à une inévitable marginalisation démographique du monde occidental, dont les conséquences seront absolument dramatiques pour lui, avertissement que convaincu de lui, celui-ci veut malgré tout continuer d’ignorer.

Car, si selon une hypothèse basse, tablant sur le fait qu’un développement généralisé est de nature, en provoquant une modification des mœurs, à faire baisser le taux de fécondité, notre planète comptera alors 8 milliards d’hommes, l’Union Européenne qui représente 60% de la population européenne, et qui compte aujourd’hui plus de 500 millions d’habitants, aura quant à elle perdu plusieurs dizaines de millions d’habitants, en ne représentant plus à cette époque que 6,5% de la population mondiale, selon ce que certains décrivent déjà comme étant son “crah démographique” à venir. Ceci, par le fait de nations telles que l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, et les états baltes, qui voient dès aujourd’hui leur population diminuer.

Plus grave encore, le fait que dans cette population européenne déjà en régression, le nombre de personnes ayant plus de 80 ans, va doubler d’ici là, et que les plus de soixante cinq ans représenteront 30% de cette population, lui faisant grandement perdre de son dynamisme. Les sociétés européennes deviendront alors absolument ingérables, tant quant aux nécessités économiques que quant aux équilibres budgétaires.

Quant à l’hypothèse haute, tablant sur le fait que les progrès sanitaires et la suffisance alimentaire vont faire considérablement baisser la mortalité dans les nations du sud, elle fait état d’une population mondiale qui atteindrait 12 milliards d’hommes pour l’horizon 2025, dont l’Afrique et l’Asie en représenteraient alors plus des trois-quarts...!

C’est ainsi que si en 1952, au temps béni des colonies, le continent africain tout entier ne comptait en ses immensités, en tout et pour tout que 220 millions d’hommes, ce qui alors ne représentait même pas la moitié de la population européenne de l’époque, en ayant atteint le milliard d’habitant en 2009, il a déjà multiplié par presque cinq fois sa population depuis cette date, et les choses continuant ainsi, il est clair que tôt ou tard, et même si certains s’acharnent à en reculer l’échéance, les rapports de l’Europe à l’Afrique ne manqueront pas de basculer...

Et c’est précisément cet écrasement démographique annoncé du monde occidental, avec toutes les conséquences inévitables et dramatiques pour lui, du fait qu’il s’accompagne d’une perte totale de dynamisme et d’efficacité corrélative au vieillissement de sa population, qui préoccupe et angoisse fortement ceux qui ont pour métier de prévoir, et de prendre toutes les mesures conservatoires pour éviter à leurs nations de se retrouver, soit militairement, soit économiquement, soit démographiquement, sous des bottes étrangères...

Ces hommes au service de leur nation ne peuvent que constater avec désolation, qu’incapables de faire face à la propagande de ces “modernistes” avec leur idées éthérées, qui ont relégué le fait de fonder famille et d’avoir des enfants, à la marge des préoccupations humaines, aucun gouvernement n’a su mener en son temps une politique nataliste, et que la solution de recours, l’appel à l’immigration, constituerait un remède que la population jugerait à coup sûr, comme étant encore bien pire que le mal. Il n’est qu’à constater à ce sujet que dans ce pays, il ne suffit à un leader politique que de promettre de jeter les étrangers, et même tout ce qui ressemble à des étrangers, par dessus bord, pour aussitôt progresser dans les sondages, et se garantir ainsi de faire grande carrière...

Dès lors quoi faire ?

Leur faut-il attendre sans rien faire, sans rien tenter, sans même tirer une cartouche, constater jour après jour, semaine après semaine, la régression économique, sociale et surtout culturelle, de leur nation, sa descente aux enfers, l’effacement graduel de sa civilisation et la désespérance de ses citoyens, laquelle comme il est facile de le comprendre, ne pourrait être qu’un prélude à leur affrontement sanglant ?

En concurrence avec ces nationalistes, mais en proie aux mêmes angoisses, il y a ceux qui enivrés de théories mystico-religieuses les établissant comme seigneurs sur cette Terre, considèrent que leur vocation est d’établir leur domination définitive sur celle-ci. Ceux-là luttent quant à eux contre le fait des “nations”, tel que celles-ci constituent autant d’obstacles à la réalisation de leur funeste projet, et ils n’ont de cesse de s’employer à les détruire. Mais, regroupés dans des officines mystico-mafieuses grâce auxquelles ils sont parvenus à établir leur domination sur tout l’occident, ils envisagent de se servir de celui-ci comme instrument de puissance, pour l’établissement de leur domination universelle. Dès lors, l’affaiblissement de l’occident les condamne au renoncement de leur rêve démoniaque.

Pour tous ces gens, dont leur alliance objective contre les “colorés” du sud montrera bien vite ses limites, il ne peut y avoir qu’une action susceptible de leur apporter le salut, c’est d’empêcher par tous les moyens, absolument tous, même les plus criminels et les plus crapuleux, la poursuite de la réalisation graduelle des puissances qui demain, les écraseront...

Ce sont les mystico-mafieux, les véritables maitres de l’occident qui, grâce aux médias sur lesquels ils ont la haute main, sont parvenus à placer leur agents à la tête de tous les partis gouvernementaux, en réussissant le coup de maitre que constitue l’illusion totale dans laquelle se trouvent plongés les peuples européens, d’avoir des dirigeants au service de leurs nations, et qu’ils se seraient librement choisis par le jeu des institutions démocratiques, qui vont les premiers prendre les initiatives...

La mise en œuvre de leur stratégie, dont le premier volet sera d’avoir empêché et retardé jusqu’à aujourd’hui, par l’utilisation de tout un peuple de mercenaires qu’on rétribue en lui reconnaissant le droit de s’accaparer la terre des autres, par le soutient aux régimes les plus rétrogrades, par la déstabilisation des républiques laïques, l’assassinat de leurs chefs, et l’instrumentalisation de nombreux conflits en armant les deux adversaires pour que cela dure, la constitution d’un puissant monde arabo-musulman de plus d’un milliard d’hommes, et fort de sa ressource pétrolière, est déjà assez ancienne.

Il y eut parallèlement l’attaque contre l’empire soviétique dont la puissante armée aurait pu constituer un obstacle à la réalisation du plan. Mais cet empire se trouvait déjà miné de l’intérieur à cause des incohérences de son système politico-économique, de sorte que dans son démantèlement, on ne saurait faire correctement la part de ce qui relève de cette attaque opportuniste, et de ce qui relève de la maladie qui l’étreignait déjà.

Mais c’est alors que vint le gros morceau, la Chine.

Le talon d’Achille de ce géant était connu, son insuffisance énergétique...
C’est donc en s’employant à priver la Chine de ses approvisionnements énergétiques, que les mystico-mafieux se servant pour cela des nations traditionnellement bellicistes de l’occident qu’ils manipulent, vont tenter d’enrayer sa marche vers la toute puissance...

Le mode opératoire est parfaitement bien rôdé.

Il s’agit, une fois établie la liste des nations qui approvisionnent la Chine en produits énergétiques, de proclamer par un intense battage médiatique que ces nations, précisément celles-là et celles-là seules, sont gouvernées par de redoutables dictateurs, véritables monstres mangeurs d’enfants. Il s’agit ensuite, de fomenter des troubles à l’intérieur de ces nations au nom de divers mouvements de lutte armée contre la dictature, grassement subventionnés, pour entrainer une répression sur laquelle on s’appuiera pour démontrer à la face du monde, avec image de couveuses éventrées et d’enfants gazés, que le monstre procède au massacre de son propre peuple. Dès lors, l’obtention de la part conseil de sécurité d’un droit d’ingérence dite “humanitaire”, afin de protéger des populations civiles massacrées par le tyran, ne devient plus qu’une formalité, et c’est alors que la ronde des bombardements peut commencer...

C’est ainsi que le Soudan, pays fournisseur de la Chine, fut privé de la partie sud de son territoire où se trouvent les puits de pétrole, et ceci, au bénéfice des nègres du sud, contre les nègres du nord dont pour l’occasion, on a dit qu’il s’agissait d’arabes. C’est ainsi que la Côte d’Ivoire, qui avait accordé une concession à la Chine pour la recherche et l’exploitation de ses ressources pétrolières le long de ses côtes, fut placée sous le joug de factieux volontiers traitres à leur nation, à l’aide d’une rébellion armée d’une brutalité et d’une cruauté inouïe, soutenue par des “forces pacificatrices” étrangères et particulièrement françaises, venues nous a-t-on dit chasser le tyran et établir la démocratie. C’est ainsi que la Libye pays fournisseur de la Chine, fut écrasée sous les bombes et soumise à un régime de clans féodaux, là encore au nom de la démocratie, et fut dépouillée, tant de ses importantes réserves financières que de son pétrole, dont l’exploitation fut confiée à des sociétés occidentales.

Mais il y eut de sévères revers dans la mise en oeuvre de ce plan.

C’est ainsi que l’empoisonnement du leader vénézuélien, dont le pays est fournisseur de la Chine, ne put être exploité malgré toutes les manœuvres qui furent faites pour cela, car ce coup avait été prévu, et la succession du chef assurée de longue date. Quant au chef syrien, dont le pays est fournisseur de la Chine, s’il a pu conserver la confiance de son peuple et la fidélité de son armée, c’est parce que les citoyens de ce pays n’ont pas pu avaler ce bobard grotesque selon lequel, ceux qui furent depuis des décennies et même depuis plus d’un siècle et demi pour l’un d’eux, les pires ennemis historiques de leur nation, à savoir les Français, les Américains, et les mercenaires étatisés, seraient soudainement devenus, après un examen de conscience, les plus grands défenseurs de leur liberté et de leur sécurité.

Ce loupé syrien, qui met d’autant les assaillants sur les nerfs qu’il était inattendu, à des conséquences catastrophiques quant à leur plan, parce qu’il rend beaucoup plus difficile et périlleuse l’attaque finale qui devrait être portée contre l’Iran qui est quant à lui, le principal fournisseur de pétrole de la Chine, car ces syriens se trouvent soutenus par les Russes.

En effet, la tentative de constituer un clan supranational de “blancs”, sous la direction des mystico-mafieux, a justement été combattue par les nationalistes. Les blancs sud-africains tout d’abord, constamment soutenus dans leur politique d’apartheid, mais qui ont fini par comprendre que leur place dans ce dispositif était de constituer la première ligne de front, celle qui est appelée à être sacrifiée, ont pris conscience que face au milliard d’Africains, une lutte armée était vaine, mais surtout, que ces Africains en pleine croissance démographique et économique constitueraient pour eux dans l’avenir, des clients bien plus intéressants que cet l’occident en déconfiture économique. Ils ont donc fait le choix de s’arranger avec ces nègres, et de continuer tranquillement à s’enrichir, ce qu’ils ne manquent pas de faire.

Quant aux Russes, dont le nationalisme les pousse par tradition depuis longtemps déjà, à envoyer au goulag les mystico-mafieux apatrides, ils ont rapidement jugé que la vocation de la sainte Russie n’était pas de leur servir de “seconds couteaux”.

Les Indiens quant à eux, qui furent des décennies durant les fidèles alliés de l’occident face à la Chine, ont pris acte que c’est avec celle-ci que se situe désormais leur intérêt.

Quant aux Brésiliens, dont le pays a longtemps servi de base arrière pour les menées impérialistes à travers tout le continent, voici qu’ils se sont alliés aux “chavistes” dans une union économique.

Comble de malheur pour les mystico-mafieux et leur rêve de domination universelle, voici que ces quatre là sont précisément ceux qui se sont alliés à la Chine, pour former le Brics, le rouleau compresseur qui s’est mis en marche pour les écraser économiquement, en préparant une monnaie de réserve de substitution, qui ne laissera au dollar que plus rien de garantira et dont on pourra dès lors se passer, que la valeur des billets de Monopoly.

C’est donc l’alerte générale chez les mystico-mafieux, qui font donner de la voix aux brêles politico-médiatiques qui les représentent, pour dénoncer des ennemis en tous azimuts. Car, il leur faut faire absolument quelque chose, mais quoi ?

Ils ne peuvent évidemment pas s’en prendre directement à la Chine, ni à ses alliés officiels, ni même plus, à ses alliés objectifs dont celle-ci fait ses partenaires économiques.

Il leur faut faire une guerre, pour tenter d’arrêter la marche du rouleau compresseur qui s’avance vers eux, et qui provoquera tôt ou tard leur ruine totale, compte tenu que les sommes énormes qui constituent leur fortune ne sont que des jeux d’écritures sans aucune contrepartie sonnante et trébuchante, et qui hors de cette “convention” qui consiste à considérer leur libellé comme équivalent à de l’or, ne valent en réalité absolument rien.

Il leur faut faire une guerre pour empêcher leur défaite géostratégique totale, laquelle sonnerait le glas pour leur entreprise de domination universelle...

Oui mais voilà, faire une guerre où, contre qui, et de quelle façon, puisque les objectifs initiaux ont été rendus impossible ? C’est là que se situe leur drame actuel, ils n’en savent rien, et nous savons aujourd’hui que c’est dans une telle incertitude que fut décidée la guerre d’Irak, parce qu’ils ne savaient déjà pas quoi faire, et qu’il leur fallait faire quelque chose...

Dans ces conditions, ce qu’ils décideront de faire, ne sera et ne pourra être qu’un coup de folie, et il nous faut nous y attendre...


Paris, le 24 aout 2013
Richard Pulvar