samedi 20 juillet 2013

AINSI, TROP SALE ET TROP COUTEUX POUR ETRE PRODUIT EN FRANCE, LE GAZ DE SCHISTE FRANCAIS SERA PRODUIT EN ALGERIE



Avouez que vous y avez cru, lorsque semblant satisfaire une requête des écologistes, et vouloir soulager la nation de ses légitimes inquiétudes quant à l’utilisation de ces nouvelles techniques, le président s’en est venu tacler son ministre des marinières et des Moulinex, lequel proposait de procéder à une exploitation “écologique” des gaz de schiste, tout comme d’autres selon la même forme de totale incohérence auraient pu proposer pour le règlement d’un problème extérieur, de procéder ça et là à quelques “bombardements humanitaires”.

Vous vous êtes dit alors, quel homme intègre et courageux, fidèle à ses engagements ! Et, vous vous êtes demandé comment avait-il pu résister au rush de tous ces puissants lobbys “pousse au crime”, qui ne jurent plus que par cette panacée sensée régler tous nos problèmes énergétiques et financiers, en faisant le traditionnel chantage à l’emploi, et ce, alors même que nous possédons des réserves en gaz de schiste parmi les plus importantes d’Europe, susceptibles de faire de nous aux dires d’un ancien premier ministre, l’Arabie saoudite du gaz de schiste ?

Cependant votre stupéfaction ne tient qu’au fait que vous avez manqué de remarquer que si le président a pris l’engagement selon lequel il n’y aura pas d’exploitation du gaz de schiste en France, à aucun moment il n’a dit que la France renonçait à exploiter ces gaz.

D’autre part, vous avez peut-être manqué de prêter attention au fait que, dès le voyage du ministre des affaires étrangères en Algérie, vers la fin de l’année 2012, des fuites faisaient déjà état d’accords entre la France et l’Algérie, afin de procéder à des recherches quant aux techniques à développer en cas de décision d’une exploitation de ces ressources, dont on nous jure que celle-ci n’est pas encore prise, tout cela se faisant sous couvert d’un société nationale algérienne, “fausse bannière”, comme il est d’usage de dire maintenant...

En fait, ce qu’il faut comprendre c’est que le gaz de schiste constitue une très bonne chose pour l’économie et les entreprises françaises, et donc une aubaine pour l’état français, mais à une condition cependant, c’est que toutes ces saloperies se fassent ailleurs...!

N’imaginez donc pas que c’est à regret face aux perspectives alléchantes, et par le noble souci de préserver la santé et l’environnement de nos concitoyens, que le président aurait pris une courageuse décision, en renonçant à l’exploitation de ces ressources en France, mais tout simplement parce que tout cela relève d’une stratégie établie depuis longtemps, et surtout, parce que nous n’avons en fait absolument aucun intérêt à le faire...

Car, ce qu’il faut que vous sachiez ici, et que pour une fois, personne ne s’en viendra vous le claironner à coup de chant du coq et de marseillaise, pour que vous ne soyez pas remplis de soupçons quant à l’intégrité des décisionnaires politiques, et surtout, pour que vous ne demandiez pas où passent donc les sommes considérables des profits qu’elles ne peuvent manquer de faire par cela, c’est que nos entreprises françaises sont pionnières dans toutes les techniques mise en œuvre pour l’exploitation de cette ressource.

Il y a tout d’abord la société Total, la première entreprise française et de loin, qui règne déjà en maitresse dans plusieurs pays africains pétroliers, et qui est leader mondial dans la recherche et l’exploitation des gaz de schiste. C’est logiquement qu’elle vient de prendre d’importantes participations, jusqu’à plus de 25%, chez les différents gaziers américains. Il est clair que pour cette société qui procède là bas à plusieurs forages par jour, l’exploitation de cette ressource en France, qui en aucune façon, ne pourrait se faire sur un tel rythme, ne représenterait pas grand chose et serait bien plus coûteuse.

Il y a ensuite la société Vallourec, le célèbre tubiste, spécialiste du tube sans soudure, lui aussi leader mondial de la spécialité, qui vient d’ouvrir deux usines “high tech” aux Etats Unis, pour satisfaire la demande de ce marché. Il ne vous a d’ailleurs pas échappé que l’épouse du directeur de cette puissante entreprise, n’est rien d’autre que la chef de cabinet de notre premier ministre, celle qui vient d’avoir la peau de la ministre de l’environnement, et qui a pris sans en référer à aucune autorité supérieure, la décision d’interdiction de survol de notre territoire, par l’avion du président de la Bolivie. C’est dire la toute puissance de ce lobby…

Vient maintenant la société GDF Suez, là aussi parmi les leaders mondiaux de la liquéfaction et des exportations de gaz liquéfié, sans oublier la CGG Véritas, spécialiste de l’étude des phénomènes microsismiques, Saint-Gobain, fabriquant des billes de céramique qui sont nécessaires à la fracturation hydraulique, et pour couronner le tout, Véolia bien sûr, pour le traitement des eaux, ce qui concernant cette histoire de gaz de schiste, n’est pas une mince affaire...

Pourquoi donc s’en venir faire cette exploitation si controversée ici, alors que nos entreprises bénéficient déjà considérablement de leur exploitation ailleurs, en abandonnant sans gêne aux populations de ces contrées, toutes les insanités qui en découlent, et surtout, une très désagréable surprise qu’elles ne manqueront pas d’avoir dans quelques années. Car, à l’inverse des forages pétroliers classiques, ceux effectués pour les gaz de schiste nécessitent de coûteux frais d’entretien, une fois que leur exploitation est terminée. Or, il est plus que probable, compte tenu de leur “carrure”, et de la façon dont elles se sont ruées sur l’affaire, que les sociétés concessionnaires ont obtenu de bénéficier de clauses contractuelles, pour que tout ceci ne soit plus à leur charge, au delà de la durée de leur concession d’exploitation. Ceci, parce qu’aux Etats Unis, et à l’inverse de ce qui se passe en France, les citoyens sont propriétaires à la fois du sol, et du sous-sol, de sorte que c’est avec de simples particuliers, bien modestes vis à vis d’eux, que les puissants groupes négocient leurs droits d’exploitation.

Ainsi, compte tenu de la féroce opposition des écologistes, et du fait que l’opinion publique française alertée, n’aurait absolument pas permis que l’exploitation de ces gaz de schiste se fasse en entrainant les mêmes dévastations dans l’écosystème, qu’elle en produit aux Etats Unis, ce qui aurait considérablement augmenté, par les mesures devant être prises ici, le prix de cette exploitation, tout cela rendait cette opération bien moins alléchante.

A noter également et cela à son importance, que pour un pays qui se veut indépendant, il est absolument nécessaire de maintenir en toutes circonstances, une réserve énergétique de dernier recours, en cas de crise internationale grave, qui pourrait déboucher sur un embargo sur les produits pétroliers comme en 1974.

Reste alors la question de pouvoir bénéficier des avantages économiques de ce genre d’exploitation énergétique, sans avoir à en assumer tous les inconvénients, et la solution qui bien sûr ne surprendra personne, c’est de développer cette activité à problèmes dans des pays du sud, au faible coût de la main d’œuvre, et peu regardants au point de vue écologique, pour se garantir que, même au prix de quelques royalties devant être versées à leur gouvernement, d’obtenir ces produit à des prix plus avantageux encore, que par une production nationale...

Pourquoi donc s’embêter ?

Eh bien voilà, ils ne s’embêtent pas, ils ont envoyé tout cela se faire ailleurs et moins cher, et ils ont choisi, ce sera l’Algérie...


Paris, le 20 juillet 2013
Richard Pulvar

DETROIT, OU LA FIN D’UN REVE AMERICAIN



C’est en 1683 que, parti courir l’aventure dans le nouveau monde, et précisément dans ce qui constituait alors la “ Nouvelle France ”, c’est-à-dire un immense territoire établi sur une grande partie du Canada et des Etats Unis, particulièrement la région des grands lacs, dont les Français furent les explorateurs et colonisateurs, plus d’un siècle avant les Britanniques, débarque là, Antoine Laumet.

Cet aventurier désireux de faire peau neuve pour faire oublier ses turpitudes, changera son identité et prendra le nom d’Antoine de Lamothe-Cadillac, bien qu’il n’eut aucun lien avec le village de Cadillac, situé dans le sud-ouest de la France. Les nécessités de la colonie étaient telles que cet ancien flibustier parviendra à devenir capitaine des troupes de marine, et à la demande du comte de Frontenac qui était le gouverneur de la colonie, il commandera la construction d’un fort sur les bords de la rivière Détroit, qui était ainsi dite parce qu’elle reliait le lac Sainte Claire au lac Erié, sans pour autant constituer un véritable détroit.

Cadillac va donc donner à ce fort le nom de Fort Ponchartrain du Détroit, du nom de Jérôme Phélypeaux de Ponchartrain qui était le ministre de la marine de Louis XIV, et ce fort qui verra se développer autour de lui de nombreuses activités liées aux échanges avec les Indiens, sera à l’origine de la ville de Detroit, dont Cadillac est par le fait considéré comme en ayant été le fondateur.

C’est selon la même nécessité de commerce avec les Indiens que quelques décennies plus tard, un autre Français, Antillais celui-là, Jean-Baptiste Pointe du Sable, né libre, fils d’un marin français et d’une esclave noire de Saint Domingue, et que son père emmènera en France pour faire son éducation, s’étant rendu depuis la nouvelle Orléans où il avait débarqué, vers la région des grands lacs en remontant le Mississipi, établira un commerce sur les bords de la rivière “ Shekagou”.

Les Indiens lui faisant davantage confiance qu’aux colons et trappeurs blancs, son entreprise eut d’autant plus de succès qu’il épousa ensuite la fille du chef indien Potawatomi, de sorte que quantités d’autres activités son venues s’établir à proximité de ses bâtiments en constituant ainsi les origines de la ville de “ Chicago ”, dont Jean Baptiste pointe du Sable n’en fut reconnu comme en ayant été le fondateur, qu’assez tardivement.

Mais l’influence des Français dans cette région ne s’arrêtât pas là. En 1896, Henry Ford installa à Détroit son atelier de fabrication d’automobiles, qui deviendra en 1904, la Ford Motor Company. Il est rejoint là-bas par d’autres pionniers de l’automobile, les frères Dodge, Packard, et Walter Chrysler, et ceux qui en 1901, fondèrent une marque d’automobile à laquelle ils donnèrent à l’occasion de la célébration du bicentenaire de la fondation de la ville, le nom désormais prestigieux de “Cadillac ”. Mais, c’est un américain d’origine française, William Crapo Durant, brillant homme d’affaire, qui va fonder la puissante General Motors, laquelle sous sa conduite va racheter rien de moins que vingt cinq marques d’automobile, dont la célèbre Cadillac.

Evincé de son fauteuil de président de la société suite à de mauvais résultats, mais tout en demeurant administrateur de General Motors, William Durant va alors s’associer à un mécanicien et concepteur français qui était également pilote de course automobile, Louis Chevrolet, pour fonder la Chevrolet Motor Company. La vocation de Détroit à devenir la capitale mondiale de la construction automobile a donc été ainsi établie, et elle le deviendra. C’est d’ailleurs ce qui lui vaudra l’appellation de “Motor Town”, devenue ensuite “ Motown”, nom alors repris par une société d’édition de musique “soul”, celle qu’écoutait la population laborieuse qui avait envahi ses quartiers, au grand dam de ses habitants d’origine.

C’est ainsi que la ville qui atteindra sa population maximale en 1950, avec 1 850 000 habitants, va voir ce chiffre décliner régulièrement, parce que les blancs de ces années là vont fuir une ville vers laquelle se ruaient les noirs venus travailler dans l’industrie automobile. Mais, c’est bien la faillite de cette dernière qui va provoquer son effondrement d’aujourd’hui, où elle ne recense plus que 700 000 habitants.

La débâcle totale de la construction automobile américaine, qui a perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois en quelques années seulement, a fait que cette ville de Détroit, qui est devenue un véritable champ de ruines et de friches industrielles, et où rendez-vous compte, plus de 67 000 habitations ont été saisies en moins de trois ans, vient de se déclarer officiellement “en faillite”...! Ceci, selon une procédure tout à fait exceptionnelle, dont on espère que mettant momentanément fin à certaines procédure de recouvrement de dettes, elle permettra à la municipalité qui croule sous le poids de celles-ci, de reprendre un semblant d’administration d’une ville où certains quartiers sont déjà privés d’électricité, et d’autres, carrément de toute surveillance policière...

Detroit n’est plus, sa gloire industrielle n’est plus, et il ne lui reste plus que cet impressionnant siège de la “General Motors”, qui constitue un vestige de sa toute puissance. Cependant, si elle n’est plus habitée aujourd’hui pour l’essentiel, que par des fantômes, il y reste une population qui tente une expérience originale et passionnante de vivre autrement, dans les ruines de cette ville, par la création par exemple d’espaces potagers, pour parvenir à sa suffisance alimentaire, et par d’autres champs d’expérience encore...

Il nous faudra surveiller les avancées de ces nouveaux pionniers, car nul doute que nous en apprendrons, et peut-être feront-ils naitre un nouveau rêve de Détroit, et une nouvelle espérance à partager par toutes les sociétés telles que la grecques, l’espagnole et la portugaise, et peut-être bientôt nous-mêmes, sinistrées par l’ultra libéralisme...


Paris, le 19 juillet 2013
Richard Pulvar

DE LA FRANCE A FRIC A LA FRANCAFRIQUE, RACHIDA CHEZ SASSOU...



Bien sûr, il s'agit officiellement alors même qu'elle n'a plus de fonction gouvernementale, d'accompagner le gouvernement congolais dans la réalisation de lycées d'excellence, et après tout, c'est peut-être cela aussi...

Mais personne ne peut être naïf au point de ne pas remarquer qu'à l'heure où son parti politique se trouve au bord de la faillite financière, celle qui du temps où elle était ministre de la justice, avait bloqué les procédures engagées contre Sassou, concernant ses "biens mal acquis", et qui vient d'être accueillie là-bas comme la reine de Saba, n'a certainement pas fait ce lointain déplacement pour seulement inaugurer quelques chrysanthèmes...

Il est plus que probable qu'il aura été question de renvoyer l'ascenseur...

Ainsi, et la dernière revue du 14 juillet l'a confirmé, la "Françafrique" ne s'est jamais aussi bien portée, que depuis que tous ont juré de l'abolir, et tous ceux qui pour combattre ce système, l'ont inscrit dans le cadre de la lutte anticolonialiste, ont totalement fait fausse route...

Car, dans le cas d'une entreprise coloniale, des hommes venus d'ailleurs s'emploient à exploiter une nation au bénéfice de la leur, avec laquelle ils sont solidaires, et au bénéfice de leurs concitoyens, et accessoirement, pour leur bénéfice particulier.

Il n'y a rien de tel ici, car ceux qui exploitent l'Afrique actuellement ne sont absolument en rien solidaires ni de leur nation, ni de leur peuple, qu'ils foulent eux-mêmes du pied en les livrant à la merci des puissances financières étrangères, et ils ne le font qu'au bénéfice d'un clan des chefs unis et solidaires, tant de l'Afrique, que de la France, laissant les peuples dont ils n'ont rien à faire ni les uns ni les autres, s'opposer, au nom de la lutte contre la colonisation pour les uns, et de la lutte contre l'immigration pour les autres...

Tout cela baigne dans l'huile et fonctionne parfaitement, et demeure indestructible parce que les peuples s'affrontent et s'affaiblissent, alors que les chefs eux, s'unissent, et se renforcent...

Il est temps de comprendre que dans ce monde de totale et fatale "interdépendance", la Françafrique ne sera vaincue, ni par le néant, ni par la rupture, mais par une autre institution, honnête et civilisée, que par leur coopération, les peuples parviendront à lui substituer...

Paris, le 19 juillet 2013
Richard Pulvar

QUAND L'INDECENCE S'EN VIENT AU SECOURS DE L'INCONSEQUENCE...



Pour un certain groupe de citoyens auquel j'appartiens, nous dont les combats ont été dès les premiers, toujours du même bord, toujours sans relâche dans le même engagement, celui qui pour nous, et nous en étions alors certains, constituait la voie du progrès, et qui nous amenait à soutenir et voter avec fidélité pour des gens qui s'affichaient comme étant de la "gauche", constater toute la trahison, toute l'inconséquence, pour ne pas dire toute la licence et toute la crasse qui se trouvent aujourd'hui affichées avec cette étiquette, a quelque chose de dramatique, et de véritablement éprouvant...

Nul parmi les citoyens ordinaires ne peut être tenu responsable des agissements répréhensible d'un de ses tiers. Cependant, personne d'honnête ne contestera le fait que concernant ceux d'entre nous qui assurent les charges les plus élevées de l'administration de la nation, une exigence parfaitement légitime, qui se justifie par le besoin de s'assurer de leur parfaite loyauté en toutes circonstance envers la nation, est de ne pas voir les gens qui leur sont les plus proches, cracher d'une façon injurieuse sur les institutions de cette nation...

La ministre du logement présentant une fragilité à ce sujet, a été prise à partie par un député de l'opposition, et même si nous pouvons reprocher à celui-ci d'avoir usé trop facilement de cette fragilité, pour autant, dans l'objectivité des faits, le reproche qu'il formulait était fondé. Car, même si le compagnon de cette ministre a parfaitement le droit d'avoir quant à lui, un avis iconoclaste quant aux institutions de notre république, alors même que sa compagne à pour charge la bonne gestion de celles-ci, il pourrait pour le moins, formuler son opposition dans des termes qui ne soient pas injurieux vis à vis des institutions et de leurs gardiens, et pour le mieux, s'abstenir de tout commentaire publique concernant ces affaires, en réservant ses commentaires pour sa sphère privée...

Mais il n'a fait ni l'un ni l'autre. Invité qu'il était en tant que compagnon de la ministre à la tribune officielle pour la revue du 14 juillet, celui-ci a publiquement et d'une façon dont il ne pouvait douter qu'il en serait fait une grande publicité, fait part de son aversion de l'institution militaire, et de sa fierté d'avoir laissé son siège vide, insultant par cela ceux qui l'avaient invité, et la raison de son invitation.

Il demeure de la légitimité la plus fondamentale de tout citoyen de contester le bien fondé de l'institution militaire, mais il doit le faire selon des formes et dans des circonstance adaptées. Il ne peut pas choisir le jour même où la nation rend hommage aux hommes qu'elle a envoyés au péril de leur vie, et à ceux qui l'y ont laissé, pour la défense, serait-elle illégitime, de ses intérêts, pour insulter ces exécutants de décisions politiques sur lesquelles ils ne sont pas fondés à porter jugement...

C'est alors que toute cette gauche injurieuse, loin de constater qu'il y a pour le moins une incohérence dans la "situation" de la ministre, se met à fustiger violemment l'opposant, pour tenter de sortir cette ministre de son embarras, certains allant jusqu'à parler de "sexisme" pour l'occasion...

Nous n'avons pas fini de souffrir avec ces gens...

                                                Paris, le 16 juillet 2013
                                                   Richard Pulvar

PASSAGE EN REVUE DE L'IMPOPULARITE...



Quel rude dimanche ce fut pour celui-là, car après avoir descendu les Champs Elysées sous les huées, il dut subir de sa tribune et en feignant le ravissement, d'entendre un coeur de l'Armée Française interpréter une chanson on ne peut plus de circonstance et comme un funeste présage, "Paris en colère", et dont il serait naïf de croire qu'elle fut choisie par hasard, puis, devant se rendre auprès de blessés de guerre, il dut faire promptement demi-tour, les huées reprenant de plus belles...

Quand à sa prestation télévisée, elle fit elle aussi un flop, ses proches argumentant alors que c'est parce que le temps se prêtait davantage à faire un barbecue, qu'à se trouver devant sa télévision. On se rassure comme on peut...

Des Alarmes inquiétantes font état du très profond mécontentement des cadres de l'Armée, dont le budget se réduit comme une peau de chagrin, alors même qu'on ne cesse de l'envoyer en opération, et qui d'autre part ont de profondes attaches avec les milieux catholiques opposés au mariage pour tous. Plusieurs fils de gradés se sont d'ailleurs fait arrêter à l'occasion des manifestations...

Ainsi, aux dires de certains, les hauts responsables militaires ont prévu que l'actuelle président tombera, et ne voulant surtout pas se laisser dépasser par le mouvement, ils envisageraient une attitude à prendre... Or, il est clair que celle-ci ne peut-être qu'anticiper le mécontentement pour pouvoir l'encadrer, voire même de provoquer un mouvement et le suivre au plus près, ainsi que cela vient de se passer en Egypte.

Car, il est bien évident qu'en cas de graves troubles, les hauts responsables militaires d'un pays possédant l'arme atomique, ne pourraient pas rester simplement là en spectateurs, pour savoir quel aventurier habile à la manoeuvre des foules, s'en viendrait s'emparer des commandes de la nation, et exiger dès lors dans son délire démagogique, d'avoir le doigt sur la gâchette nucléaire. On comprend bien que les choses ne peuvent pas se passer comme cela, et heureusement...

Si donc des troubles devaient éclater, la "grande muette" ne le resterait pas longtemps, et ce chant fut certainement un avertissement pour signifier clairement afin que nul dans les chancelleries ne se fasse d'illusion, de quel coté elle ne manquerait pas de se ranger...

Souvenons-nous des régiments ralliés à la révolution, et qui ont permis la prise de la Bastille...

Paris se mettra-t-il en colère...?

Paris, le 16 juillet 3013
Richard Pulvar

ELLE NE PERD RIEN POUR ATTENDRE CETTE GAUCHE MEPRISANTE, TOUJOURS BIEN-PENSANTE, ET TOUJOURS MAL-FAISANTE...!



Tous ces gens qui, après avoir trahi tous leurs idéaux pourtant vivement proclamés de progrès, à seule fin de garantir coûte que coûte la primauté de leur “clan”, auquel ils se flattent de participer et duquel ils prétendent pouvoir se prévaloir vis à vis des autres, et qui, évoluant dans la mouvance de l’actuel pouvoir, vont jusqu’à trahir en continuant de le soutenir sans vergogne, les intérêts supérieurs de la nation, se comportent désormais comme s’il existait dans ce pays, une catégorie de “sous-citoyens”, presque de “sous-hommes”. Elle serait formée par tous ceux qui selon eux, n’ont pas les facultés intellectuelles suffisamment développées, pour pouvoir apprécier à sa juste valeur la totale pertinence de leur savante pensée, celle qui les conduit à modifier sans la moindre précaution et sans la moindre retenue, tout ce qui constitue le cadre pourtant forcément “commun”, et empreint d’une nécessaire “familiarité” selon un ensemble de traditions, de nos existences...

Peu importe donc pour ces gens si convaincus, voués qu’ils sont à satisfaire en permanence leur narcissisme, de leur supériorité conceptuelle, qu’une moitié du pays sinon davantage ne soit d’accord, ni avec l’étendue des bouleversements imposés, ni surtout avec la précipitation, la brutalité, et le total mépris des avis contraires avec lesquels ceux-ci le furent. Peu leur importe que cela puisse créer chez ceux qui ne sont pas de leur clan, un profond malaise, puisque pour eux, il doit être dit et entendu une bonne fois, qu’ils ont forcément et entièrement raison, contre tous ceux d’un avis contraire, et que, devraient-ils contraindre ces derniers jusqu’à les en faire vomir, que cela ne pourrait être que pour le bien de tous...

Ce clan bien-pensant et mal-faisant, s’appuie donc sur le fait que les voies tourmentées de la vie politique de ce pays aient conduit à la constitution au sein de ce qui demeure encore improprement dit, la “représentation nationale”, d’une majorité de “godillots” à ses ordres, pour considérer qu’il possède de fait une légitimité à exercer un pouvoir sans limite et sans la moindre considération pour ceux qui ne sont pas de cette église, et surtout, pour offrir à ceux du clan, la délectation suprême de voir ainsi offensés et humiliés selon le cri vengeur de Brennus, les “vaincus” d’en face...

Or, dans leur sagesse les hommes s’entendent à dire depuis des millénaires que si puisque tels, les combattants peuvent être “vaincus”, ils ne doivent pour autant jamais être “humiliés”. Mais c’est pourtant à l’humiliation des autres que s’emploie maintenant le clan malfaisant, ne se contentant pas de modifier les règlements, mais allant jusqu’à imposer dans le décor tranquille et nécessairement neutre pour le respect de tous, de nos existences, comme un crachat qu’ils nous lancent au visage, les signes de leur défiance et de leur mépris pour nous, qui ne sommes pas de leur clan...

Nous n’avions absolument pas besoin de savoir que la nouvelle illustration de Marianne ornant les nouveaux timbres poste, qui par ailleurs est assez jolie, avait été faite en prenant pour modèle, une militante d’un mouvement qui s’en est allé insulter et provoquer des fidèles en prière, jusqu’au cœur de leur sanctuaire, en contrevenant totalement à la loi de ce pays qui garanti la liberté de culte et de conscience pour chacun.

Rien n’empêchait en toute intelligence, de déclarer que le choix de cette effigie fut fait pour une simple raison esthétique, même si par delà, certains pouvaient éprouver une certaine jouissance à en savoir quelle en avait été l’inspiration. Mais, la publicité qu’on s’est dépêché de faire à ce sujet, en mettant en avant qui avait été le modèle de cette illustration, et en ajoutant, information à vérifier, que le choix de celle-ci fut entre autre, celui d’un président de la république censé être celui de tous les citoyens, ne relève que de la volonté gratuite et totalement malsaine, d’humilier, et de contraindre ainsi ceux qui ne serait pas spontanément disposés à le faire, à une reconnaissance de fait de cette extrémiste, comme étant représentative par sa philosophie, des valeurs partagées de la nation ...

Honte sur tous ceux qui ont manipulé cela, et dont il est clair que ce sont les mêmes qui s’emploient depuis déjà plusieurs années, à saper toutes les bases sur lesquelles demeure édifiée la nation, pour pouvoir livrer hors du champ protecteur de celle-ci, les citoyens à la merci des prédateurs...

Cette coutumière de l’injure et de l’obscénité comme façon de combat prétendument idéologique, ne s’est pas trompée quant à la volonté d’humilier qui à conduit cette affaire puisque, traitant indistinctement selon la pauvreté d’esprit qui l’anime, “d’homophobe”, tous ceux qui ne partagent pas sa philosophie, elle s’est alors écriée avec délectation :

“Ainsi tous les homophobes seront obligé de me lécher le cul...!”

C’est alors que ceux du clan malfaisant éclatent de rire...

Qu’ils prennent garde cependant, car, en traçant comme ils ne cessent de le faire une voie royale pour l’extrémisme, ils devraient se souvenir qu’il fut un jour un homme pour dire à ceux qui riaient comme eux :

“ Un jour viendra où nous vous feront cesser de rire...”

Et cet homme nous le savons, à tenu sa promesse d’une façon terrifiante...


Paris, le 15 juillet 2013
Richard Pulvar

CETTE PUANTEUR RACISTE QUI PARFOIS PLANE ENCORE SUR CE PAYS DE FRANCE



Pour les manipulateurs, la tâche est devenue d’une facilité déconcertante, car il ne suffit tout simplement pour eux, que de lancer une rumeur pour laquelle ils ne seront de toutes les façons jamais inquiétés, Et ce, par n’importe qui, car peu importe pour tous ceux qui ne demandent qu’à l’entendre, que le colporteur ait une quelconque autorité pour pouvoir parler du sujet qui fait alors débat. Il ne suffit donc à celui-ci que de se trouver au bon moment et au bon endroit, pour que son bobard puisse tomber dans de bonnes oreilles, c'est-à-dire celles cette classe médiatique dont la totale vénalité semble être sa raison même d’exister, et qui se plait alors à en abreuver et à en régaler la classe politique. Ceci, afin que celle-ci puisse s’adonner avec quelques bons prétextes, à son vice favori, c’est-à-dire se garantir sa clientèle en lui donnant, non pas les produits d’une bonne politique, bien trop difficiles à obtenir, mais bien plus simplement de quoi permettre à celle-ci de donner libre cours à ses bas instincts…

Des malheureux viennent de perdre la vie, dans un très surprenant accident de chemin de fer, s’étant produit à l’entrée d’une gare de la banlieue. L’accident spectaculaire à fait plusieurs victimes tant dans le train que sur les quais de la gare, nécessitant la mise en place d’un important dispositif de secours mettant en œuvre les secouristes, les pompiers, et les forces de police.

Il semblerait que tout à fait en marge de ce tragique accident, un voyou ayant voulu profiter de la diversion ainsi créée, se soit fait prendre en flagrant délit de vol d’un portable dans une des voitures des secouristes, et il s’en suivit alors une bousculade avec la police qui l’a immédiatement arrêté.

Il n’en fallut pas davantage pour que la machine diabolique de la haine raciste se mette en branle, et c’est ainsi que fut lancée la rumeur, qui bien sûr, comme c’est fatalement le cas, s’est rapidement trouvée de plus en plus amplifiée et déformée, au bout de plusieurs retransmissions passionnées. Et ceci, sans que rien de tout cela notons le bien, n’ait semblé à aucun moment un tant soit peu invraisemblable pour tous ceux qui se sont fait un plaisir de la colporter. Il fut donc dit que toute une bande constituée de jeunes de la banlieue, tels qu’ils sont dit “racailles”, pour signifier sans avoir à le dire “nègres et arabes”, s’en était venue attaquer les secouristes, “caillasser” les voitures des pompiers pour pouvoir parvenir jusque sur les carcasses tordues et encore fumantes des wagons accidentés. Ceci, pour pouvoir dépouiller les cadavres sanguinolents, arracher leurs biens aux blessés incarcérés et gémissants, et même détrousser les valides trop choqués par l’accident pour pouvoir opérer une défense, puis s’en sont parti heureux de leur forfait avec leur copieux butin, etc, etc …

N’importe quelle personne saine de corps et d’esprit, comprend immédiatement tout ce qu’il y a d’invraisemblable et surtout de bien trop “stéréotypé” dans cette affaire, et ne peut manquer de flairer aussitôt le mauvais coup. Ceci, ne serait-ce que parce qu’on ne voit déjà pas comment ces jeunes auraient pu accéder encore plus rapidement que les pompiers aux corps incarcérés, et surtout, parce qu’on ne voit pas comment ce qui est censé constituer l’objet de leur convoitise aux dires de certains, c'est-à-dire les téléphones et ordinateurs portables, auraient pu résister à un choc qui a fracassé ceux qui les portaient, quand on sait la fragilité de ces appareils…

Mais il y a surtout, qu’il faut avoir vraiment une bien sale mentalité, et patauger dans le racisme le plus crasseux, pour oser supposer que pour autant que ces jeunes subissent de nombreux échecs, et sombrent pour certains d’entre eux, qu’en de tels instant, ils n’auraient pas même eu deux grammes d’humanité et de compassion, pas même aucun des gestes les plus spontanés d’entraide et que face au drame, il n’auraient eu qu’un réflexe immédiat, celui d’aller dépouiller des cadavres, et même les blessés sans nullement penser un seul instant à leur porter secours. Qui peut croire cela ? Qui peut croire que toute une catégorie de nos compatriotes ne serait constituée que de monstres ?

Par extraordinaire ils furent nombreux à le croire, et à ne vouloir que le croire, car il faut bien comprendre que ce qui fait toute la force de ces bobards, c’est qu’ils sont attendus, qu’ils ont déjà depuis longtemps leur place dans la cervelle malade de ceux qui ne demandent que de les accueillir.

La fausse nouvelle fut relayée sans la moindre vérification par un journal du soir, prétendument professionnel, et prétendument de gauche, puis par la télévision citant ce journal, puis par tous les autres médias citant la télévision, pour terminer en apothéose, c’est-à-dire reprise par toute la classe de braillards politiques, sans qu’à aucun moment du haut de leur hautes fonctions, aucune de ces brèles ne se soit offerte une seconde de vérification auprès des services qui se trouvaient sur place.

Et c’est ainsi que le délégué général d’un parti gouvernemental de droite a dénoncé des “agressions barbares contre les victimes et les secouristes”, alors qu’un député du même parti s’en allait dénoncer sur Twitter “des attitudes scandaleuses de voyous charognards”, et un parti d’extrême droite à pointé quant à lui des “comportements abjects et immoraux”. Quant au représentant d’un parti gouvernemental de gauche, il n’y alla pas par quatre chemins en déclarant que “de sombres crétins inhumains ont profité de la cohue pour voler téléphones portables et bagages”.

Voici où nous en sommes dans ce pays… !

Il reste maintenant que les témoignages des voyageurs, des agents de la SNCF, des secouristes du SAMU et des pompiers, tout comme celui de la police elle-même, ont infirmé cette pseudo information, et que le ministre en charge s’est employé à faire cette mise au point…

Mais le mal est fait, parce qu’il vient de nous rappeler à quel point le discours officiel de ce pays ne demeure qu’une façade, et qu’il n’est pas nécessaire de gratter très fort, pour découvrir la bête immonde qui sommeille…

Mais ce qu’il y a de plus dramatique pour ce pays, pour sa jeunesse, et pour son avenir, c’est ce curieux télescopage d’événements, et qui comme un fait exprès de la destinée, le conduira à fortement s’interroger quant à ce qu’il est, ce qu’il se veut, et ce qu’il se peut…

Car il se trouve que c’est à l’heure même ou des racistes, et malheureusement ils sont encore si nombreux et si abjectes dans ce pays, s’emploient par toutes espèces de mensonges, de manipulations, de désinformation, à porter une fois encore et en toute lâcheté, un coup de poignard dans le dos des jeunes de cette banlieue dont le seul tort fondamental, c’est d’être nés dans un pays qui n’a de cesse de leur cracher dessus, c’est à cette heure même où on en dit tant de mal, qu’ils se sont montrés si merveilleux. Voici que ces jeunes là, leur frères leur amis, ceux des mêmes quartiers des mêmes origines et de la même condition, viennent d’offrir à la nation, avec toute leur fraicheur et leur générosité, sa seule occasion pour celle-ci d’être fière en ces temps d’humiliation, en s’en allant gagner avec brio le titre suprême, dans la coupe du monde de football des moins de vingt ans…!

Certains vont devoir ravaler leur crachat, et déléguer leur collègues pour donner quelques félicitations, mais il faut bien comprendre que ce pays ne s’en sortira jamais avec un tel état d’esprit, tout simplement parce que sous le regard du ciel, dans cet état d’esprit, il ne mérite justement pas de s’en sortir…

" Bravo jeunes citoyens, la nation vous sera peut-être reconnaissante..."


Paris, le 14 juillet 2013
Richard Pulvar

QUAND CERTAINS PRETENDENT REGLER UNE CAUSE, EN AGISSANT SUR SA CONSEQUENCE



La Chine est un pays plein de dynamisme, parce que c’est un pays jeune, plein de confiance en lui, et bien dirigé, concernant pour le moins, les questions économiques et de développement.

Ce pays à donc réalisé en 2012 un excédent commercial de 231 milliards de dollars, pour un taux de croissance avoisinant les 8%, après que celui-ci ait été de plus de 10% des années durant.

Ceci, de telle sorte que malgré de très lourds investissements effectués chez lui pour son propre compte, ce pays dispose d’une réserve financière de plus de 1500 milliards d’euros, lui permettant d’intervenir dans des programmes ambitieux de développement, particulièrement en Afrique, et de soutenir en les rendant ainsi curieusement dépendantes d’elle, les puissances endettées et leurs économies défaillantes.

Grâce à tout cela, la Chine peut offrir à ses citoyens la possibilité que tous ne saisissent d’ailleurs pas, de partir à la retraite dès l’âge de 55 ans pour les femmes, et de 60 ans pour les hommes, et même de 50 ans pour les ouvrières, et 55 ans pour les ouvriers.

Remarquons bien ici le distinguo fait pour les femmes par rapport aux hommes, et pour les métiers les plus pénibles par rapport aux autres, ce qui montre que la réflexion « philosophique » concernant cette question de la retraite, a été bien plus poussée la bas qu’ici, tant il est vrai que les hommes et les femmes n’ont pas la même résistance aux effet du « labeur », et que les métiers les plus pénibles nécessitent que l’heure du repos vienne plus tôt pour eux, que pour les autres.

Face à cela, la France qui est un pays que les responsables politiques ont laissé devenir de plus en plus vieillissant, sans la moindre ambition d’enrayer ce processus délétère, profondément démotivé par des années d’une politique de renoncement au progrès sous des prétextes de raison, et qui demeure sans plus être en aucune façon dirigé, puisqu’aucun programme social ambitieux n’a même été pensé par les carriéristes qui feignent désormais de la diriger, et auxquels il n’importait que de se faire élire, afin de satisfaire leur égo et leur soif de pouvoir…

Elle a donc essuyé un déficit commercial en 2012, de 67 milliards d’euros, après celui catastrophique de 2011, de 78 milliards d’euros, et celui d’autres années encore aussi désastreuses, en cumulant ainsi une dette totale de 1834 milliards d’euros.

Or, plutôt que de traiter toutes ces causes, le vieillissement, la démotivation, et la mauvaise gouvernance, ceux-là mêmes qui sont responsable de cette dernière, n’envisagent que d’amplifier encore la conséquence désastreuse de cette situation, en s’en prenant à l’âge de départ à la retraite qu’ils envisagent de porter prochainement à 65 ans minimum pour tous… !

Tout se passe alors comme si il était possible d’enrayer la cause d’un désastre, en amplifiant encore celui-ci.

Reculer encore l’âge de départ à la retraite, parce qu’on se montre totalement incapable de restaurer le dynamisme nécessaire pour que la nation puisse subvenir à ses besoins, c’est prendre acte sans courage, sans ambition, sans volonté, et sans fierté, de cette incapacité, la tenir pour logique, alors qu’il s’agit d’une insulte faite au génie de la nation, et condamner celle-ci à la régression définitive…

Malheureusement, il se trouvera jusqu’au bout des citoyens pour refuser obstinément de constater cette évidence, à savoir que c’est cette classe politique qui nous propose de nous adapter aux conséquence de son incapacité, qui constitue le problème majeur de ce pays, et qu’il convient de toute urgence de nous en débarrasser par tous les moyens…


Paris, le 13 juillet 2013
Richard Pulvar

LE MONDE EST EN MOUVEMENT, SAUF LE PETIT VILLAGE GAULOIS...!



Qu'ils sont loin, ceux des jacqueries, ceux de la fronde, ceux de 1789, de 1830, et de 1848, ceux de la commune de Paris, et même ceux de 1936 et de 1968...!

Il est manifeste que quelque chose de "l'âme" de la nation a disparu, et particulièrement, le sentiment de n'en faire qu'une, avec les obligations se chacun envers elle.

La conscription avait créé le devoir sacré de chacun de se battre jusqu'à devoir en mourir pour elle, mais les guerres passées, elle ne fut remplacée par rien d'autre, rien qui ne soit au dessus des intérêts égoïstes d'une collection d'individualistes, qui se singent encore en le fait d'une nation, mais dont le désintérêt total pour celle-ci est clairement manifesté par la paire de brêles, honteuses et indicibles, dont ils ont fait coup après coup, les premiers d'entre eux...

Jusqu'à aujourd'hui, il se trouve des partisans de l'un et l'autre de ces médiocres, chez ceux qui n'ont pour toute doctrine politique qu'un désir malsain et obsédé, c'est de satisfaire leur sectarisme morbide, en se signifiant ainsi clairement, jusqu'au bout, et à tout propos, systématiquement contre les autres, contre ceux-là mêmes qui sont pourtant censés demeurer malgré tout, par delà leurs différences d'opinions, leur "compatriotes".

Face à leur délectation sectaire par laquelle ils se proclament symétriquement et à loisirs, plus beaux, plus intelligents, et plus inspirés que les autres, les idées de patrie et de nation ont sombré, et les puissants dans leur quête de domination ne s'y sont pas trompés, eux qui avaient bien compris qu'il ne restait plus qu'un rempart pour s'opposer à leur projet de domination universelle, c'était l'ensemble de solidarité que constituait "la nation"...

Il se sont alors employés à la détruire, en favorisant tour à tour l'accession au somment de l'état, de deux marionnettes à leur service bien sûr, mais semblant malicieusement n'être vouées qu'à la satisfaction exclusive de leur clan, en offrant chacune pour le sien, une occasion de profondément offenser l'autre, et la nature humaine étant ce qu'elle est, tout cela à parfaitement fonctionné...

Bien sûr, les uns et les autres continuerons de penser qu'il s'en sortiront les uns sans les autres, et même, les uns contre les autres, et demeurent ainsi fidèles jusqu'au bout, à ceux qui leur prêchent la haine des autres. Mais, il n'y a strictement rien dans la logique universelle des choses qui pourra venir donner raison à ces égarés...

Manquer de s'obliger à se solidariser afin de la meilleure destinée, c'est se préparer au pire de celle-ci, et la mémoire des hommes ne peut citer en nulle part, le cas d'un peuple ayant sombré dans la division, et qui eut malgré cela la chance de s'en sortir...

Il est temps de le comprendre, de faire enfin revivre le sentiment "d'intérêt supérieur de la nation", par delà tous les intérêts particuliers, pour faire taire les divisions, en ne se trompant surtout pas d'ennemi, car celui-ci n'est pas simplement à nos portes, il a déjà investi le sommet de la nation...


Paris, le 13 juillet 2013
Richard Pulvar

COMPRENDRE ENFIN QUE LE REFUS DE L’AUTRE, EST EN FAIT UN REFUS “D’IDENTITE”



Si la passionnante question de “l’identité”, fait actuellement l’objet en France d’un débat encore plus stupide que malsain, c’est parce que celui-ci est le fait de gens que nous savons sectaires, mais surtout devenus totalement ignorants de leur propre langue...

Car, tel que l’exprime directement ce terme, “l’identité”, c’est l’ensemble des caractères d’un fait, que celui-ci possède “à l’identique” avec une pluralité d’autres, selon un arrangement qui lui est propre.

Ceci signifie très clairement que si elle lui est spécifique en tant “qu’arrangement” particulier, l’identité d’un fait ne peut manquer de se constituer avec un apport de caractères en provenance d’autres, par rapport auxquels ces caractères sont précisément identifiables.

La procédure d’identification consiste en effet à rapporter un fait à son semblable, et s’il se pouvait un fait qui n’aurait strictement rien de semblable avec aucun autre, parce qu’il ne se serait fait de rien en provenance d’autre, ce fait n’aurait aucune identité...

Comme représentant emblématique des châteaux de la Loire, le magnifique château de Chambord fait bien sûr partie de l’identité culturelle française. Cependant, il fut conçu pour l’essentiel par un architecte italien, Domenico Barnabei da Cortona, dit “le Boccador”, que l’on voit sur cette photo, auteur également de l’hôtel de ville de Paris, et qui, en collaboration avec des architectes français, lui a donné cet aspect si particulier par rapport aux autres châteaux de la Loire, c’est-à-dire son “identité”.

C’est donc de ce “mélange” qu’est née une identité, et ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’il en est forcément ainsi pour tous les cas “d’identité”, laquelle ne peut se construire sans “altérité”.

Observons en effet que le flamboyant Palais d’Hiver de Saint Petersburg, qui fut le théâtre d’un des principaux événements de la révolution d’octobre, et qui abrite aujourd’hui le célèbre musée de l’Hermitage, est lui aussi l’œuvre d’un génie italien, l’architecte Rastrelli. Or, il est manifeste qu’on ne trouve en Italie même, l’équivalent, ni du château de Chambord, ni du Palais d’hiver, et que ce sont des conditions locales, alliées au génie italien qui ont permis ces merveilles...

On pourrait citer également la statue de la Liberté, qui est pourtant l’œuvre du sculpteur français Bartholdi, mais qui participe indéniablement de l’identité des Etats Unis, et qui a trouvé son identité propre, sur son piédestal dans la baie de l’Hudson, tout comme l’impressionnant Christ Rédempteur, œuvre du sculpteur français lui aussi, Paul Landowski, qui, juché au sommet du Corcovado, domine la baie de Rio, et qui participe ainsi totalement à l’identité de cette ville et même à celle du Brésil.

Tout ceci pour dire que prétendre comme le font ces hommes politiques mal inspirés, constituer un identité nationale sans les autres, la prétendre figée, et vouloir défendre celle-ci par le rejet des autres, constitue en plus d’une malfaisance raciste évidente, une totale absurdité...

Ainsi, l’identité de la France ne s’est-elle construite tout au long des siècles que comme un “bel arrangement”, bien sûr enrichi ensuite sur place, d’éléments venu de toutes parts, à commencer par les éléments essentiels de sa langue, venus d’Italie, de sa croyance, venus d’Orient, de ses sciences, venus du bassin de la Méditerranée, et de nombreux autres caractères tels que la culture de la vigne qui l’a rendue célèbre, et qui fut importée en ce pays par des Grecs de l’antiquité.

Aujourd’hui, les étals débordants des épiceries arabes, tout comme les marchands maliens de colifichets et les femmes en boubous sur les marchés, les boutiquiers et les restaurateurs indiens ou chinois, les productions artistiques, littéraires, et cinématographiques, de citoyens originaires d’ailleurs, la pratique des arts martiaux asiatiques et des méditations orientale, les confession de l’islam et du bouddhisme, les nouvelles habitudes festives et culinaires, la population bigarrée aux attaches multiples et le grand métissage, font bel et bien désormais partie de la nouvelle identité française, qui l’est précisément selon cet arrangement.

Et toute la question se trouve là, faisons-nous aujourd’hui le meilleur arrangement possible de tout les éléments de notre nouvelle identité ?

Il est manifeste que non, parce que les choses n’ont aucune chance de bien “se passer”, quand d’une façon stupide et obsédée, toute la politique d’un pays fut de tenter de faire depuis près de quarante ans, en fermant vainement les frontières, qu’elles “ne se passent pas”. Ceci, plutôt que d’accompagner ce mouvement dont il est pourtant facile de comprendre qu’il est inéluctable, compte tenu de ce que fut l’histoire de ce pays.

Et c’est bien ce refus craintif et acharné de l’autre, en prétendant ainsi contre toute raison, s’opposer au vent de l’histoire qui, parce qu’il n’a pas permis que celle-ci se construise correctement, est à l’origine de la totale faiblesse actuelle de l’identité française, dont certains fanfarons ont prétendu se faire les ouvriers qui la couleraient dans le bronze pour l’éternité, mais dont en réalité plus personne n’est en mesure de dire ce qu’elle est exactement.

Notons d’ailleurs que c’est malheureusement cette perte d’identité qui, ne permettant pas que puissent être formulées des exigences selon elle, afin que tous puissent s’y obliger par le fait de se savoir y participer, est à l’origine de tous les désordres et de toutes les défaites qui accablent les habitants des quartiers, en privant ainsi la nation du besoin pourtant urgent qu’elle avait, qu’ils réussissent absolument...

Il est temps de sortir de ce désordre conceptuel en comprenant que la nation ne se construira pas autrement qu’avec ses éléments, ceux qui sont déjà présents en elle, et qu’il nous faut maintenant mettre le maximum d’intelligence et de bonne volonté, pour en faire enfin selon le meilleur arrangement, notre identité...


Paris, le 11 Juillet 2013
Richard Pulvar

DE " LU-X-HOR", A " LU-TETIA ", LA VOCATION ESOTERIQUE DU " PAR-ISIS "



Il y a "l'étymologie", qui constitue en quelque sorte l'historicité de la constitution des termes à partir de différents éléments sémantiques d'origine, et par là, de la signification que nous leur accordons aujourd'hui...

Mais il y a par-delà celle-ci, le sens fondamental des "phonèmes" de notre langage humain, celui qui est commun à toute notre espèce unique "homo", et dont les différentes langues ne sont que des combinaisons différentes des "variations cycliques" inévitables de celui-ci, ce que les linguistes identifient en les désignant par "rotations du langage", mais auxquelles ils accordent à tort des raisons physiologiques...

En réalité, ces variations sont logiques de la marque du "temps" sur les termes, autrement dit, elles constituent une forme "d'usure" de ceux-ci, étant entendu qu'en aucune façon nous ne saurions user de "l'inusable", autrement dit utiliser quoi que ce soit, serait-ce même de simples mots, qui ne portent la marque de cet usage.

Cette variation de la sémantique des termes par le fait de leur usage, et qui a pour effet de réduire dans le temps tout énoncé scientifique, au niveau d'une "légende", a conduit les grands sages de l'Egypte ancienne à concevoir un langage "non phonétique", et en ce sens insensibles aux variations du temps, et dit langage "sacré", les fameux "hiéroglyphes".

Celui-ci correspond aux implications sémantiques des phonèmes de notre langage humain, qui sont les éléments fondamentaux à partir desquels se constituent toutes les langues, mais qui eux, demeurent constants, avec ceci qu'ils ne sont pas directement explicites, ils ne peuvent l'être que selon leurs différentes combinaisons dans les variations occasionnelles et donc temporelles, des langues humaines...

C'est ce qui explique que malgré tous leurs efforts, les linguistes ne sont pas parvenus à identifier les "universaux du langage", c'est à dire des termes ayant exactement la même signification dans toutes les langues, d'où la contestation par certains d'une "langue mère", et par là, de l'unicité même de l'espèce humaine homo...

Il est facile de comprendre qu'en ayant accès à ce langage sacré, il est possible d'avoir une compréhension bien plus étendue de la signification profonde des termes que nous donnons aux choses, selon le très surprenant et insoupçonné "processus de nomination", et qu'à partir de cela, il est très facile d'établir ce qui peut logiquement lier, et insistons bien là-dessus, " par delà les âges", le site de Louxor, et la ville de Paris, telle qu'elle se trouve sise dans le "Parisis", l'enceinte sacrée d'Isis, et en laquelle fut transporté et ce n'est évidemment pas un hasard, un des deux obélisques de Louxor...

Il s'avère alors que parce que "telle qu'elle se trouve nommée", et même si elle semble aujourd'hui plongée dans une profonde léthargie, que c'est bel et bien de la ville de Paris que partira la "grande révolution universaliste"

Préparons-nous pour cet événement grandiose, qui fera basculer l'histoire de notre humanité...

Paris, le 8 juin 2013
Richard Pulvar