mercredi 23 août 2017

L’EMOTION EST NEGRE, ET LA RAISON EST HELLENE. L. S. SENGHOR


        

Tel fut le mot de Léopold Sedar Senghor, qui déclencha une si violente controverse…

Bien sûr, la faiblesse de la formule réside dans sa généralisation, car il est évident qu’au sein des peuples sous-entendus, les noirs, et les blancs, il existe une si large diversité comportementale d’un individu à l’autre, qu’il est clair que cette formule ne peut pas être vérifiée dans tous les cas. Cependant, il est remarquable qu’elle a été très largement confirmée par la violence, la passion, et disons même la déraison, avec laquelle elle a été accueillie dans différentes communautés noires, par des gens qui ne prenaient même pas conscience du fait que la totale démesure de leurs réactions, ne faisait que parfaitement l’illustrer…

Il serait intéressant de savoir qu’elle fut le parcours intellectuel de Senghor, qui n’était pourtant pas un scientifique, qui le conduisit à cette proclamation. Car, ce dont il s’agit en fait, se rapporte finalement à la question de savoir quelles sont s’il y en a, les implications comportementales chez les noirs, dues au fait qu’ils possèdent plus de mélanine dans la peau que les autres catégories d’hommes…?

La plupart des concernés qui n’ont jamais eu l’occasion de s’appesantir sur ce point précis, à savoir le rôle éventuel que jouerai le taux de mélanine qu’ils possèdent dans la peau, dans ce qu’ils sont profondément, considéreront a priori qu’aucune fonction comportementale ne se trouve liée à ce caractère. Ils ne seront pas même davantage alertés, si on leur fait remarquer que les noirs ne possèdent pas seulement davantage de mélanine dans la peau, mais également davantage dans le cerveau, il s’agit alors de “neuromélanine”…

Leur manque d’intérêt pour la question vient du fait qu’ils s’en tiennent à l’explication qui leur est habituellement donnée à savoir que la mélanine est un pigment noir de la peau, dont la fonction est de protéger les organismes d’un rayonnement ultra-violet qui provoque des brûlures, et détruit l’adn cellulaire…

Il existe cependant une ambiguïté quant à la notion de “protection” qu’offre cette mélanine, car beaucoup s’imaginent qu’elle agirait comme un écran protecteur. Or, bien loin de là, la couleur noire est tout à la fois la couleur la plus absorbante, et la plus émissive, ce qui signifie qu’elle absorbe beaucoup plus que les autres, ce rayonnement incident.

Comprenons ici que si la nature avait voulu doter les humains d’un écran protecteur contre un rayonnement incident, elle les aurait faits comme des miroirs pour qu’ils puissent tout simplement réfléchir ce rayonnement, et notons qu’en ce sens, une peau d’une couleur blanche bien moins absorbante, offrirait face à celui-ci une bien meilleurs protection qu’un pigment noir qui l’absorbe…

Nous apercevons ici que la fonction protectrice de la mélanine ne consiste pas à faire écran, mais tout au contraire à absorber ce rayonnement et par le fait à l’obliger à une utilité, et toute la question est de savoir laquelle, pour qu’il n’ait pas d’occasion de faire des dégâts ailleurs. La question devient alors, que s’opère-t-il chez l’homme noir du fait de l’absorption en lui bien plus que les autres, du rayonnement incident… ?

Ce qui est alors curieux c’est de voir comment la quasi-totalité des noirs, qui ne savent absolument pas répondre à cette question, demeurent dans l’ignorance totale de ce qu’ils sont eux-mêmes profondément, de la particularité selon laquelle ils fonctionnent en tant que noirs, et qui conditionne leur rapport aux autres, qui devient par le fait si problématique…

Il est temps en effet de constater qu’il n’y a pas qu’avec les Européens que les noirs ont des difficultés, même si c’est avec eux que le contentieux historique est le plus important. Car il est remarquable que du Liban jusqu’au Japon, en passant par la Turquie, la Russie, l’Inde, la Chine et d’autres, ils sont l’objet d’un phénomène de rejet qui ne relève pas du simple racisme ordinaire, puisqu’il est manifeste que les autres ne le subissent pas à ce niveau.

Comprendre ce qui se passe est d’autant plus important que c’est exactement la même disposition qui fait actuellement la faiblesse des noirs, et particulièrement, leur énorme et autrement inexplicable difficulté à s’organiser comme les autres, qui est susceptible de constituer pour eux une très grande faveur, à condition bien sûr de bien en comprendre les ressorts, et de les exploiter, autrement dit, à condition qu’ils se redécouvrent…

Cette question est absolument passionnante mais nécessite des développements assez complexes qui nous conduiraient beaucoup trop loin ici. Cependant, pour ceux des amis qui aimeraient se lancer dans cette recherche, je leur donne comme élément à partir duquel opérer leur recherche, le fait que la mélanine soit tout à la fois le pigment le plus absorbant, et le plus émissif…
  
Ceci à pour conséquence qu’il s’opère par alternance par la peau noire, l’absorption d’un rayonnement incident, et la réémission d’un rayonnement excédent, de sorte qu’il s’opère une “circulation” d’information entre l’homme à la peau noire et son environnement. En clair, la peau noire est un “sens”, comme la vue ou l’ouïe, dont l’homme noir lui-même, en a perdu l’usage… 

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