Tel fut le
mot de Léopold Sedar Senghor, qui déclencha une si violente controverse…
Bien sûr,
la faiblesse de la formule réside dans sa généralisation, car il est évident
qu’au sein des peuples sous-entendus, les noirs, et les blancs, il existe une
si large diversité comportementale d’un individu à l’autre, qu’il est clair que
cette formule ne peut pas être vérifiée dans tous les cas. Cependant, il est
remarquable qu’elle a été très largement confirmée par la violence, la passion,
et disons même la déraison, avec laquelle elle a été accueillie dans
différentes communautés noires, par des gens qui ne prenaient même pas
conscience du fait que la totale démesure de leurs réactions, ne faisait que
parfaitement l’illustrer…
Il serait
intéressant de savoir qu’elle fut le parcours intellectuel de Senghor, qui
n’était pourtant pas un scientifique, qui le conduisit à cette proclamation.
Car, ce dont il s’agit en fait, se rapporte finalement à la question de savoir
quelles sont s’il y en a, les implications comportementales chez les noirs,
dues au fait qu’ils possèdent plus de mélanine dans la peau que les autres
catégories d’hommes…?
La plupart
des concernés qui n’ont jamais eu l’occasion de s’appesantir sur ce point
précis, à savoir le rôle éventuel que jouerai le taux de mélanine qu’ils
possèdent dans la peau, dans ce qu’ils sont profondément, considéreront a
priori qu’aucune fonction comportementale ne se trouve liée à ce caractère. Ils
ne seront pas même davantage alertés, si on leur fait remarquer que les noirs
ne possèdent pas seulement davantage de mélanine dans la peau, mais également
davantage dans le cerveau, il s’agit alors de “neuromélanine”…
Leur manque
d’intérêt pour la question vient du fait qu’ils s’en tiennent à l’explication
qui leur est habituellement donnée à savoir que la mélanine est un pigment noir
de la peau, dont la fonction est de protéger les organismes d’un rayonnement
ultra-violet qui provoque des brûlures, et détruit l’adn cellulaire…
Il existe
cependant une ambiguïté quant à la notion de “protection” qu’offre cette
mélanine, car beaucoup s’imaginent qu’elle agirait comme un écran protecteur.
Or, bien loin de là, la couleur noire est tout à la fois la couleur la plus
absorbante, et la plus émissive, ce qui signifie qu’elle absorbe beaucoup plus
que les autres, ce rayonnement incident.
Comprenons
ici que si la nature avait voulu doter les humains d’un écran protecteur contre
un rayonnement incident, elle les aurait faits comme des miroirs pour qu’ils
puissent tout simplement réfléchir ce rayonnement, et notons qu’en ce sens, une
peau d’une couleur blanche bien moins absorbante, offrirait face à celui-ci une
bien meilleurs protection qu’un pigment noir qui l’absorbe…
Nous
apercevons ici que la fonction protectrice de la mélanine ne consiste pas à
faire écran, mais tout au contraire à absorber ce rayonnement et par le fait à
l’obliger à une utilité, et toute la question est de savoir laquelle, pour
qu’il n’ait pas d’occasion de faire des dégâts ailleurs. La question devient
alors, que s’opère-t-il chez l’homme noir du fait de l’absorption en lui bien
plus que les autres, du rayonnement incident… ?
Ce qui est
alors curieux c’est de voir comment la quasi-totalité des noirs, qui ne savent
absolument pas répondre à cette question, demeurent dans l’ignorance totale de
ce qu’ils sont eux-mêmes profondément, de la particularité selon laquelle ils
fonctionnent en tant que noirs, et qui conditionne leur rapport aux autres, qui
devient par le fait si problématique…
Il est
temps en effet de constater qu’il n’y a pas qu’avec les Européens que les noirs
ont des difficultés, même si c’est avec eux que le contentieux historique est
le plus important. Car il est remarquable que du Liban jusqu’au Japon, en
passant par la Turquie, la Russie, l’Inde, la Chine et d’autres, ils sont
l’objet d’un phénomène de rejet qui ne relève pas du simple racisme ordinaire,
puisqu’il est manifeste que les autres ne le subissent pas à ce niveau.
Comprendre
ce qui se passe est d’autant plus important que c’est exactement la même
disposition qui fait actuellement la faiblesse des noirs, et particulièrement,
leur énorme et autrement inexplicable difficulté à s’organiser comme les
autres, qui est susceptible de constituer pour eux une très grande faveur, à
condition bien sûr de bien en comprendre les ressorts, et de les exploiter,
autrement dit, à condition qu’ils se redécouvrent…
Cette
question est absolument passionnante mais nécessite des développements assez
complexes qui nous conduiraient beaucoup trop loin ici. Cependant, pour ceux
des amis qui aimeraient se lancer dans cette recherche, je leur donne comme
élément à partir duquel opérer leur recherche, le fait que la mélanine soit
tout à la fois le pigment le plus absorbant, et le plus émissif…
Ceci à pour
conséquence qu’il s’opère par alternance par la peau noire, l’absorption d’un
rayonnement incident, et la réémission d’un rayonnement excédent, de sorte
qu’il s’opère une “circulation” d’information entre l’homme à la peau noire et
son environnement. En clair, la peau noire est un “sens”, comme la vue ou
l’ouïe, dont l’homme noir lui-même, en a perdu l’usage…
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